73 research outputs found

    Deciphering the molecular basis of mycobacteria and lipoglycan recognition by the C-type lectin Dectin-2

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    Dectin-2 is a C-type lectin involved in the recognition of several pathogens such as Aspergillus fumigatus, Candida albicans, Schistosoma mansonii, and Mycobacterium tuberculosis that triggers Th17 immune responses. Identifying pathogen ligands and understanding the molecular basis of their recognition is one of the current challenges. Purified M. tuberculosis mannose-capped lipoarabinomannan (ManLAM) was shown to induce signaling via Dectin-2, an activity that requires the (α1 → 2)-linked mannosides forming the caps. Here, using isogenic M. tuberculosis mutant strains, we demonstrate that ManLAM is a bona fide and actually the sole ligand mediating bacilli recognition by Dectin-2, although M. tuberculosis produces a variety of cell envelope mannoconjugates, such as phosphatidyl-myo-inositol hexamannosides, lipomannan or manno(lipo)proteins, that bear (α1 → 2)-linked mannosides. In addition, we found that Dectin-2 can recognize lipoglycans from other bacterial species, such as Saccharotrix aerocolonigenes or the human opportunistic pathogen Tsukamurella paurometabola, suggesting that lipoglycans are prototypical Dectin-2 ligands. Finally, from a structure/function relationship perspective, we show, using lipoglycan variants and synthetic mannodendrimers, that dimannoside caps and multivalent interaction are required for ligand binding to and signaling via Dectin-2. Better understanding of the molecular basis of ligand recognition by Dectin-2 will pave the way for the rational design of potent adjuvants targeting this receptor

    Construction and characterization of two BAC libraries representing a deep-coverage of the genome of chicory (Cichorium intybus L., Asteraceae)

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>The Asteraceae represents an important plant family with respect to the numbers of species present in the wild and used by man. Nonetheless, genomic resources for Asteraceae species are relatively underdeveloped, hampering within species genetic studies as well as comparative genomics studies at the family level. So far, six BAC libraries have been described for the main crops of the family, <it>i.e</it>. lettuce and sunflower. Here we present the characterization of BAC libraries of chicory (<it>Cichorium intybus </it>L.) constructed from two genotypes differing in traits related to sexual and vegetative reproduction. Resolving the molecular mechanisms underlying traits controlling the reproductive system of chicory is a key determinant for hybrid development, and more generally will provide new insights into these traits, which are poorly investigated so far at the molecular level in Asteraceae.</p> <p>Findings</p> <p>Two bacterial artificial chromosome (BAC) libraries, CinS2S2 and CinS1S4, were constructed from <it>Hin</it>dIII-digested high molecular weight DNA of the contrasting genotypes C15 and C30.01, respectively. C15 was hermaphrodite, non-embryogenic, and <it>S</it><sub>2</sub><it>S</it><sub>2 </sub>for the <it>S</it>-locus implicated in self-incompatibility, whereas C30.01 was male sterile, embryogenic, and <it>S</it><sub>1</sub><it>S</it><sub>4</sub>. The CinS2S2 and CinS1S4 libraries contain 89,088 and 81,408 clones. Mean insert sizes of the CinS2S2 and CinS1S4 clones are 90 and 120 kb, respectively, and provide together a coverage of 12.3 haploid genome equivalents. Contamination with mitochondrial and chloroplast DNA sequences was evaluated with four mitochondrial and four chloroplast specific probes, and was estimated to be 0.024% and 1.00% for the CinS2S2 library, and 0.028% and 2.35% for the CinS1S4 library. Using two single copy genes putatively implicated in somatic embryogenesis, screening of both libraries resulted in detection of 12 and 13 positive clones for each gene, in accordance with expected numbers.</p> <p>Conclusions</p> <p>This indicated that both BAC libraries are valuable tools for molecular studies in chicory, one goal being the positional cloning of the <it>S</it>-locus in this Asteraceae species.</p

    Est-il pertinent de comparer un assainissement non collectif à une station d’épuration collective, à un réfrigérateur, à une fenêtre ou à une chaudière ?

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    Peut-on comparer un assainissement non collectif (ANC) à une station d’épuration, à un réfrigérateur, à une fenêtre, ou à une chaudière ? Cet article présente ces quatre analogies pour mieux cerner réellement ce qu’est un ANC. En effet, de l’impertinence de cette démarche analogique, il en ressort qu’un ANC est un ouvrage de viabilité (ancré au sol) faisant partie intégrante du patrimoine immobilier avec un objectif de durée de vie en service de 50 ans. Ce dernier, constitué d’éléments dissociables et indissociables, doit pouvoir faire l’objet d’un entretien raisonnable à la lumière d’un maître d’ouvrage réputé juridiquement incompétent sur le plan technique. La plupart des produits de construction constituant l’ANC sont encadrés par des normes européennes harmonisées dont les spécifications doivent être prises en compte dans les réglementations nationales. Ces normes constituent des éléments de droit européen, comme le montre la jurisprudence. Par ailleurs, la garantie décennale des constructeurs peut être engagée en cas de dommages ou de dysfonctionnements sur les éléments indissociables ou dissociables pouvant entraîner une impropriété à destination ou une atteinte à la solidité. Dans le cadre de ces dommages, la responsabilité des fabricants peut également être engagée en raison de « l’orientation de leurs produits vers le chantier » (exemple : petites installations de traitement des eaux usées préfabriquées destinées par l’industriel à l’ANC). Enfin, l’entretien de l’ouvrage se doit d’être « raisonnable » dans la mesure où le maître d’ouvrage est réputé techniquement « incompétent ». En cela, il appartient au constructeur dans le choix des produits de construction, d’intégrer cette exigence dès la phase de conception des ouvrages, mais également au fabricant dans la conception de leurs produits.</jats:p

    Ouvrages d’assainissement non collectif – Analyse du retour d’expérience sous les angles de la stabilité, de la pérennité et des usages

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    Cet article établit un examen de l’état de l’art en assainissement non collectif (ANC) à travers les jurisprudences liées à la responsabilité décennale et à travers les connaissances scientifiques et techniques principalement issues des retours de terrain sur le territoire national. Cet article « décrypte » également, pour les ouvrages, les notions des techniques, qu’elles soient classiques, traditionnelles, innovantes, courantes et non courantes, en différenciant les codifications réglementaires, qui constituent par principe un minimum à respecter, de celles à caractère volontaire, dont l’objectif est de renforcer la pérennité et la robustesse des ouvrages. Il ressort de cette réflexion globale trois enseignements principaux. Primo, la sinistralité reste une question centrale en ANC. De fait, elle est fortement liée à la complexité des dispositifs manufacturés, qui a une incidence sur leur durabilité. Secundo, la mise en oeuvre doit être décrite et ce, de façon explicite, spécifique et adaptée à chaque technique, qu’elle soit traditionnelle ou innovante. Tertio, le recours aux techniques décrites dans la NF DTU 64.1 ou à des techniques agréées inscrites dans la liste verte élaborée par la Commission « prévention-produits » (C2P) de l’Agence qualité construction (AQC) permet d’apporter des garanties sur l’ouvrage en matière de stabilité, de pérennité et des usages. A contrario, les exigences portant uniquement sur les produits ne suffisent pas.</jats:p

    Assainissement non collectif : la mission de conception, étape clé pour la pérennité des ouvrages

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    Lors d’une opération de construction d’un immeuble ou d’une partie d’immeuble telle que l’assainissement non collectif (ANC), les constructeurs doivent s’assurer que l’ouvrage livré répond bien aux critères d’un patrimoine immobilier du bâtiment et tout particulièrement avec une durée de vie en service d’au moins 50 ans. Pour cela, la première étape de cette opération, appelée phase de conception, est indispensable avant toute opération de travaux. Pour satisfaire cette opération, il est important que le maître d’ouvrage (MOA) prenne attache auprès d’un constructeur en charge de la conception qui sera là pour l’accompagner dans la définition d’une installation cohérente avec les données techniques de l’immeuble et de la parcelle. Le projet de construction proposé, répondant aux exigences du patrimoine immobilier, devra mentionner clairement les coûts d’investissement ainsi que les coûts d’entretien et de maintenance sur la durée de vie en service. Il est impératif de garder à l’esprit que le MOA ne peut se prononcer que sur des aspects de confort ou d’esthétisme, la pertinence technique étant de la responsabilité du constructeur malgré la foultitude de solutions techniques proposées sur le marché. Cette étape doit faire l’objet d’un contrôle par le service public d’assainissement non collectif (Spanc). La mauvaise qualité de l’étude ou le non-respect de la législation en vigueur ne peut que conduire le Spanc à considérer le dossier comme incomplet ou à formuler un avis défavorable. A contrario, lorsque le Spanc émet un avis favorable, le MOA peut alors entreprendre les devis auprès de constructeurs en charge de la pose. Rappelons que l’avis du Spanc est nécessaire, mais non suffisant. Ainsi une étude de qualité et aboutie, décrivant l’ouvrage dans sa globalité, permettra de limiter autant que faire se peut les sinistres sur l’installation d’ANC.</jats:p
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