Reproducibility of hippocampal atrophy rates measured with manual, FreeSurfer, AdaBoost, FSL/FIRST and the MAPS-HBSI methods in Alzheimer's disease

The purpose of this study is to assess the reproducibility of hippocampal atrophy rate measurements of commonly used fully-automated algorithms in Alzheimer disease (AD). The reproducibility of hippocampal atrophy rate for FSL/FIRST, AdaBoost, FreeSurfer, MAPS independently and MAPS combined with the boundary shift integral (MAPS-HBSI) were calculated. Back-to-back (BTB) 3D T1-weighted MPRAGE MRI from the Alzheimer's Disease Neuroimaging Initiative (ADNI1) study at baseline and year one were used. Analysis on 3 groups of subjects was performed – 562 subjects at 1.5 T, a 75 subject group that also had manual segmentation and 111 subjects at 3 T. A simple and novel statistical test based on the binomial distribution was used that handled outlying data points robustly. Median hippocampal atrophy rates were −1.1%/year for healthy controls, −3.0%/year for mildly cognitively impaired and −5.1%/year for AD subjects. The best reproducibility was observed for MAPS-HBSI (1.3%), while the other methods tested had reproducibilities at least 50% higher at 1.5 T and 3 T which was statistically significant. For a clinical trial, MAPS-HBSI should require less than half the subjects of the other methods tested. All methods had good accuracy versus manual segmentation. The MAPS-HBSI method has substantially better reproducibility than the other methods considered

MRI predictors of amyloid pathology: results from the EMIF-AD Multimodal Biomarker Discovery study

BACKGROUND: With the shift of research focus towards the pre-dementia stage of Alzheimer's disease (AD), there is an urgent need for reliable, non-invasive biomarkers to predict amyloid pathology. The aim of this study was to assess whether easily obtainable measures from structural MRI, combined with demographic data, cognitive data and apolipoprotein E (APOE) ε4 genotype, can be used to predict amyloid pathology using machine-learning classification. METHODS: We examined 810 subjects with structural MRI data and amyloid markers from the European Medical Information Framework for Alzheimer's Disease Multimodal Biomarker Discovery study, including subjects with normal cognition (CN, n = 337, age 66.5 ± 7.2, 50% female, 27% amyloid positive), mild cognitive impairment (MCI, n = 375, age 69.1 ± 7.5, 53% female, 63% amyloid positive) and AD dementia (n = 98, age 67.0 ± 7.7, 48% female, 97% amyloid positive). Structural MRI scans were visually assessed and Freesurfer was used to obtain subcortical volumes, cortical thickness and surface area measures. We first assessed univariate associations between MRI measures and amyloid pathology using mixed models. Next, we developed and tested an automated classifier using demographic, cognitive, MRI and APOE ε4 information to predict amyloid pathology. A support vector machine (SVM) with nested 10-fold cross-validation was applied to identify a set of markers best discriminating between amyloid positive and amyloid negative subjects. RESULTS: In univariate associations, amyloid pathology was associated with lower subcortical volumes and thinner cortex in AD-signature regions in CN and MCI. The multi-variable SVM classifier provided an area under the curve (AUC) of 0.81 ± 0.07 in MCI and an AUC of 0.74 ± 0.08 in CN. In CN, selected features for the classifier included APOE ε4, age, memory scores and several MRI measures such as hippocampus, amygdala and accumbens volumes and cortical thickness in temporal and parahippocampal regions. In MCI, the classifier including demographic and APOE ε4 information did not improve after additionally adding imaging measures. CONCLUSIONS: Amyloid pathology is associated with changes in structural MRI measures in CN and MCI. An automated classifier based on clinical, imaging and APOE ε4 data can identify the presence of amyloid pathology with a moderate level of accuracy. These results could be used in clinical trials to pre-screen subjects for anti-amyloid therapies

Caractéristiques cognitives, comportementales et électrocorticales des individus ayant eu recours à l’usage de stratégies coercitives pour avoir des rapports sexuels

International audienceLa coercition sexuelle, avec une prévalence de 30 à 50 % dans la population générale, reste mal comprise, notamment en dehors des contextes cliniques. Ce projet de thèse vise à explorer les caractéristiques cognitives, comportementales et électrocorticales des individus utilisant des stratégies sexuelles coercitives à travers trois axes principaux.Premièrement, nous postulons que les coerciteurs pourraient avoir une expertise dans l'identification de la vulnérabilité d'autrui via des indices vocaux. Des expériences évalueront leur capacité à identifier les indices acoustiques associés.Deuxièmement, nous examinerons la diversité des profils comportementaux des coerciteurs, en analysant leurs habitudes de vie et processus décisionnels. Cette approche vise à comprendre ce qui conduit à un passage à l'acte ou non, à travers des récits d'expérience détaillés.Enfin, une perspective neurophysiologique explorera les spécificités cérébrales des coerciteurs, en utilisant des données EEG pour identifier d'éventuels marqueurs neurocognitifs.En combinant perception sociale, profils comportementaux et fonctionnement cérébral, ces recherches visent à éclairer les mécanismes de la coercition sexuelle dans la population générale

Introduction aux études sur le genre. - 2e éd. revue et augm.

Pourquoi offre-t-on des poupées aux filles et des voitures aux garçons ? Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? Comment expliquer qu’elles effectuent les deux tiers du travail domestique ? Pourquoi est-ce si mal vu pour un homme d’être efféminé ? Le pouvoir est-il intrinsèquement masculin ? Il s’agit là de quelques-unes des nombreuses questions auxquelles s’intéressent les études sur le genre, devenues depuis une trentaine d’années non seulement un champ de connaissances, mais aussi un outil d’analyse incontournable en sciences humaines et sociales. Au-delà de la variété des phénomènes étudiés, l’ouvrage souligne plusieurs partis pris essentiels des études sur le genre : les différences systématiques entre femmes et hommes sont le résultat d’une construction sociale et non pas le produit d’un déterminisme biologique ; l’analyse ne doit pas se limiter à l’étude « d’un » sexe, mais porter sur leurs relations ; le genre est un rapport de domination des hommes sur les femmes, dont les modalités et l’intensité sont sans cesse reconfigurées. Ce manuel propose un panorama clair et synthétique des notions et références essentielles des études sur le genre, en les illustrant par de nombreux exemples concrets

Validation française des échelles Sexual Sensation Seeking Scale et Sexual Compulsivity Scale dans un contexte criminalistique

International audienceContexte de l’étude : L’utilisation de stratégies coercitives pour obtenir un rapport sexuel non consenti, la coercition sexuelle, est associée à de nombreuses caractéristiques. Une forte impulsivité / non-conformité et une faible empathie sont notamment retrouvés, expliquant potentiellement le peu de prise en compte des indices interpersonnels et sociaux par les coerciteurs. Cependant, des caractéristiques directement associées à la sexualité sont aussi présentent dans cette population, comme la recherche de sensation sexuelle et la compulsivité sexuelle. La Sexual Sensation Seeking Scale (SSSS) et la Sexual Compulsivity Scale (SCS) sont deux échelles permettant d’évaluer ces caractéristiques rapidement et spécifiquement, mais n’ont pas été validées en français et dans un contexte criminalistique, le but de cette étude est donc de réaliser cette validation.Méthodologie : Cette étude propose une traduction française de ces échelles, la fSSSS et la fSCS, en incluant 536 participants français. Afin d’évaluer les validités convergentes et divergentes, des mesures sur le passé de coercition, l’impulsivité / non-conformité et l’empathie ont été effectuées.Résultats : Pour les deux échelles, les qualités psychométrique (fiabilité, cohérence interne, structure factorielle) sont bonnes. Les individus ayant déjà employé des stratégies coercitives et ceux avec une forte impulsivité / non-conformité ont des scores élevés de recherche de sensation sexuelle et de compulsivité sexuelle, confirmant ainsi la validité convergente des échelles. De plus, aucune relation n’a été observée avec l’empathie, assurant la validité divergente. Discussion : Ces deux échelles permettent une évaluation rapide et spécifique de la recherche de sensation sexuelle et de la compulsivité sexuelle, notamment dans le contexte criminalistique

Cognitive, behavioral and electrocortical characteristics of individuals who already used coercive strategies to obtain non-consensual sexual acts

International audienceEvery year in France, 200,000 people are victims of sexual assault (Insee, 2021) and the economic cost of these assaults runs into billions. Research has focused on incarcerated sex offenders, limiting our understanding of coercive behaviour (i.e. the use of various strategies to obtain non-consensual sex ; Koss & Oros, 1982). Yet the frequency of coercive behaviour in the general population is between 30% and 50% (Benbouriche & Parent, 2018). This raises the question of understanding the characteristics of sexual coercers, since in the literature they are seen as a proxy for 17 aggressors. Coercion is also considered to be a risk factor for repeated aggression. However, research is currently quite far from understanding (i) the mechanisms put in place to choose the victim (i.e., victimisation), (ii) the potential existence of different coercer profiles and the possibility that these profiles determine the decisionto act, and (iii) the cognitive and physiological characteristics of coercers. The aim of this project is to gain a better understanding of the characteristics and modus operandi of sexual coercer