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Tuberculose intestinale révélée par une occlusion intestinale aigüe au cours d’une réaction paradoxale au traitement anti-tuberculeux chez un patient immunocompétent: à propos d’un cas et revue de la littérature
La tuberculose intestinale représente 3 à 5% de toutes les localisations viscérales. Malgré l'efficacité démontrée des anti-tuberculeux, des cas d'exacerbation du tableau clinique initial ont été décrits à l'initiation du traitement. Ces réactions dites «paradoxales» sont cependant rarement rapportées chez les immunocompétents et beaucoup moins sous forme d'occlusion intestinale. Nous rapportons un cas de tuberculose intestinale révélée par une occlusion intestinale aigüe au cours d'une réaction paradoxale aux anti-tuberculeux. Il s'agit d'un patient de 26 ans, immunocompétent qui a présenté un syndrome occlusif à un mois de traitement d'une tuberculose pleuro-pulmonaire. La tomodensitométrie (TDM) abdominale était en faveur d'une occlusion intestinale grêlique. La laparotomie objectivait une masse intra-péritonéale avec de multiples adhérences. L'examen anatomopathologique de la pièce opératoire était en faveur d'une tuberculose intestinale. L'évolution était favorable après la poursuite du traitement anti-tuberculeux initial
Carcinome épidermoïde de la vulve chez une patiente infectée par le VIH-1 en échec de traitement antirétroviral de première ligne
Le cancer de la vulve est une affection rarement rapportée dans la littérature. Chez la femme jeune, il est le plus souvent lié à une infection par le papillomavirus humain (HPV) alors que chez les femmes ménopausées, chez qui ce cancer est plus fréquent, il serait lié à la carence œstrogénique. En outre, l´infection à VIH augmente le risque de survenue chez les femmes séropositives de néoplasies vulvaires du fait de la prévalence élevée de l´infection à HPV chez elles. Ainsi devant toute lésion suspecte de la vulve, une biopsie suivie d´un examen anatomo-pathologique devra être réalisée afin de poser le diagnostic. Nous rapportons le cas d´un carcinome épidermoïde de la vulve chez une patiente séropositive au VIH-1 en échec de traitement antirétroviral (ARV) de première ligne
Carcinome épidermoïde de la vulve chez une patiente infectée par le VIH-1 en échec de traitement antirétroviral de première ligne
Evolution of autoantibodies profile in systemic lupus erythematosus according to age and clinical manifestations
Risk Factors for Thrombosis in an African Population
Little is known about the biological, epidemiological, and clinical risk factors for thrombosis and venous thromboembolism (VTE) among Black Africans. We undertook a study of the prevalence of VTE risk factors for thrombosis in a Senegalese population. A three-year cross-sectional and case-control study involving 105 cases and 200 controls was conducted in various hospitals in Dakar (Senegal). Our results demonstrate that oral contraception, immobilization by casts, surgery, and blood group were significantly associated with VTE occurrence. Additionally, 16 cases and 2 controls had protein S (PS) values of less than 48.4% (M-2SD), exhibiting a highly significant difference ( P < 1 x 10 −4 ). The number of cases with a low protein C (PC) level was significantly higher than the respective number of controls. Using logistic regression methods, we established a correlation between significantly associated variables and deep venous thrombosis (DVT) occurrence. Age, obesity, sickle cell disease, and PC deficiency were not significantly associated with thrombosis. In contrast, gender, PS deficiency, varicose veins, surgery, non-O blood type, and the presence of anti-phospholipid antibodies were significantly and independently associated with DVT. These findings are extremely useful for clinical management of patients suffering from DVT and can help to reduce the high recurrence rate observed in our study
Co-infection Tuberculose/VIH et Maladie de kaposi sous traitement de substitution par la méthadone: à propos d’un cas
Tuberculose intestinale révélée par une occlusion intestinale aigüe au cours d’une réaction paradoxale au traitement anti-tuberculeux chez un patient immunocompétent: à propos d’un cas et revue de la littérature
Réactivation d’une hépatite B occulte chez un patient drépanocytaire homozygote: cas clinique et revue de la littérature
L'hépatite B occulte correspond à la présence de l'ADN du virus de l'hépatite B dans le sérum et/ou dans le foie d'un patient malgré la négativité de l'AgHBs. C'est une forme clinique habituellement asymptomatique. Sa réactivation est rare et survient en général chez le sujet immunodéprimé. Nous rapportons un cas d'un patient sénégalais de 21 ans, drépanocytaire homozygote, qui présentait un ictère de type cholestatique chez qui l'exploration biologique concluait a une réactivation d'une hépatite B occulte. Cette observation souligne la nécessité de rechercher systématiquement une réactivation d'une hépatite B occulte devant toute hépatopathie aigue chez le drépanocytaire
