815 research outputs found

    Large-scale land investments in Southern Africa : Current overview and investment models implemented

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    The renovation of public policy and the politics of communal land reform in South Africa : The case of the communal land rights act n°11 of 2004

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    L'étude " Terres tribales et politiques foncières en Afrique du Sud " s'inscrit dans le cadre plus large d'une réflexion sur la rénovation des politiques publiques, en particulier de politiques foncières. Elle a pour objectif d'analyser dans quelle mesure le cas de la Loi sur les droits fonciers communautaires (Communal Land Rights Act, CLaRA) représente une rupture dans les conditions d'élaboration des politiques publiques, à travers des processus participatifs, inclusifs et transparents, et ce aux différents échelons pertinents au regard de la décentralisation en vigueur en Afrique du Sud (local, provincial et national). L'étude conduit à nuancer les attaques portées contre le gouvernement au motif que le processus d'élaboration de la loi n'aurait pas été participatif, elle montre plutôt la diversité des rôles et des niveaux d'influence exercés par différents types d'acteurs et souligne la nécessite de construction de compromis institutionnalisés par des acteurs aux intérêts divergents afin de développer des politiques durables. Ce caractère inclusif doit lui-même faire l'objet d'une construction délibérée. Dans l'exemple de CLaRA, les acteurs de la base (les membres des communautés eux-mêmes) n'ont pas été en situation de proposer, de réagir, d'exposer et de défendre leurs positions, et par conséquent d'influer sur le contenu de la politique au cours de sa phase d'élaboration. D'ailleurs, au niveau local, l'étude montre que leur principale préoccupation ne porte pas sur la tenure de la terre en tant que telle mais plutôt sur le développement de la communauté, particulièrement en matière d'infrastructure. A la différence de la façon dont les débats ont été menés au niveau national, les membres des communautés tendent à raisonner les questions de gouvernance et les questions de sécurisation foncière de manière relativement déconnectée. Ainsi, régime coutumier et régime de droit commun sont perçus comme complémentaires plutôt que comme antagonistes et mutuellement exclusifs.(Résumé d'auteur

    South Africa as the actor and the intermediary of Africa's agricultural transformation

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    L'Afrique du Sud investit dans l'agriculture de 28 pays africains, par l'exportation de ses agriculteurs, de son industrie agroalimentaire, et de son expertise technique et managériale. L'Afrique du Sud y joue un rôle d'acteur directement impliqué tout comme d'agent intermédiaire. Dans le premier cas, les agriculteurs sud-africains à la recherche de nouvelles opportunités s'associent avec le capital agraire établie pendant l'apartheid pour soit étendre leurs marchés réciproques, soit trouver des alternatives à la situation historico-politique et foncière du pays. Dans le deuxième cas, le capital agraire sud-africain s'associe avec le capital financier national et international faisant du pays un tremplin pour la diversification de portefeuilles d'investisseurs du monde entier et de tout secteur. Dans les deux cas, le gouvernement sud-africain facilite le processus, à travers la mise en place de traités d'investissement bilatéraux et la négociation de régimes commerciaux préférentiels. Basé sur des recherches empiriques en Afrique du Sud et dans les pays hôtes des investissements sud-africains, ce papier présentera la stratégie géopolitique du pays en ce qui concerne l'agriculture africaine. D'une part, il présentera les différents modèles d'investissement que les sud-africains développent. D'autre part, il détaillera les alliances entre acteurs - sud-africains et autres, issues du secteur agricole ou non - et les instruments mis en place afin d'engager ce " nouveau grand trek sud-africain ". Le papier soutient ainsi que l'Afrique du Sud exporte un paradigme basé sur l'agriculture à grande échelle voire de firme, à l'instar de sa propre société agraire. Même si la ministre de l'agriculture sudafricaine Joemat-Pettersson affirme ne pas vouloir supporter l'exportation de l'apartheid, le pays contribue certainement au développement d'un secteur capitaliste et dual, dont elle a besoin pour son expansion. (Résumé d'auteur

    Chinese agriculture technology demonstration centres in Southern Africa: The new business of development

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    Chinese aid in the African agriculture sector is one of the enduring forms of involvement on the continent. The launching of Agriculture Technology Demonstration Centres (ATDCs) in 2006 marked a new intensive phase in agricultural aid, which seeks to find sustainability through public-private partnerships and to promote Chinese commercial pursuits. Based on in-depth fieldwork in Mozambique and South Africa, this paper provides a critical analysis of ATDCs practices. As per the three key objectives of the ATDC - technology transfer, business development, and sustainability -, the authors find three major results. First, the agro-technology transfer proves to be beneficial but at a very localized level. Second, Chinese agribusiness companies have been introduced to the host countries through the platform of the ATDC, and are partially fulfilling the commercial aim of the project. Third, the long-standing problem of aid unsustainability remains a major concern with the newly launched ATDC project. The deficiency of policy design and lack of effective bilateral interactions are identified as the main reasons for the problems experienced. (Résumé d'auteur

    Large-scale land and water acquisitions: What implications for food security?

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    Since 2007, the world has seen a rush towards natural resources, particularly land as well as water. It resulted from a convergence of the 2007- 2008 food price crisis in a context of growing populations and changing diets, and the search for alternatives to financial investment products. Although data is scarce, recent estimates show that about 42 million hectares have been acquired (Nolte, Chamberlain and Giger, 2016). Contrary to what is often highlighted, these lands are not the most marginal, underused and unowned, but are close to other resources, especially water, as well as infrastructure (roads and transport) and services. This means the resource acquisition phenomenon is embedded in a complex matrix of resources and processes which is increasingly under pressure. That said, attention has so far mainly been sectoral, focused on land issues and neglecting this interconnectedness. However, the water implications of these land deals are starting to surface

    Between promising advances and deepening concerns: A bottom-up review of trends in land governance 2015–2018

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    An evolving land governance context compounds the case for practitioners to closely track developments as they unfold. While much research sheds light on key trends, questions remain about approaches for collective bottom-up analysis led by land governance practitioners themselves. This study presents findings from an initiative to test such an approach. Drawing on written submissions made in response to an open call for contributions, the study discusses global trends in land governance over the period 2015–2018. While not a comprehensive review nor a replacement for empirically grounded research, the study highlights some of the developments practitioners grapple with in their work. The findings point to the contrasting local-to-global trends that affect land governance in diverse agro-ecological and socio-economic settings: Growing commercial pressures on land, and shrinking spaces for dissent in many contexts, coexist with new avenues for public participation in land governance processes; while diverse approaches to securing land rights, whether individual or collective, possibly underpinned by new deployments of digital technology, can coexist or compete for policy traction within the same polity. This bottom-up trends analysis broadly correlates with available accounts based on empirical research, while also providing distinctive emphases that reflect the ways practitioners perceive the changing realities they are engaged with
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