103 research outputs found

    Place de l’hémodialyse dans la prise en charge de l’intoxication aiguë au lithium

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    Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 47 ans, suivi depuis vingt ans pour une psychose maniaco-dépressive sous lithium admis dans un tableau de trouble de conscience après une tentative de suicide au lithium (30 comprimés de Téralithe® LP 400, forme galénique retard correspondant à 12 g de carbonate de lithium), bien amélioré cliniquement après trois séances d'hémodialyse. Cette observation illustre l'intérêt thérapeutique de l'hémodialyse au cours des intoxications volontaires au lithium sous sa forme retard même après une semaine de la prise et l'insuffisance thérapeutique d'une seule séance d'hémodialyse.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Hypotension artérielle intra dialytique chez un hémodialysé chronique révélatrice d’insuffisance antéhypophysaires

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    L'hypotension artérielle per dialytique est une complication fréquente chez l'hémodialysé chronique. Elle est occasionnée par des facteurs liés à la séance d'hémodialyse et/ou au patient. Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 42 ans, hémodialysé chronique sur néphropathie lithiasique depuis 5 ans. Il a rapporté des céphalées chroniques atypiques, compliquées d'une baisse progressive de l'acuité visuelle, une asthénie, une hypertrophie mammaire, et une baisse de libido. Il est référé pour une hypotension artérielle per dialytique non expliquée par les causes habituelles, dont la recherche étiologique a objectivé une insuffisance anté hypophysaire et une masse hypophysaire à l'IRM. A travers cette observation, nous montrons qu'après avoir éliminé les causes classiques d'hypotension artérielle chez l'hémodialysé, une cause endocrinienne doit être recherchée.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Ponction biopsies rénales dans le Service de Néphrologie de Fès: indications et résultats: à propos de 522 cas

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    L'apport de la ponction biopsie rénale (PBR) dans le diagnostic, le choix thérapeutique et l'évaluation pronostique des néphropathies est considérable. Aucune étude marocaine n'a évalué la pratique et l'apport de la PBR. Notre objectif est d'étudier les indications de la PBR, déterminer la fréquence des maladies rénales identifiées par PBR dans notre région et de faire une confrontation entre les données clinico-biologiques et le diagnostic historique. Notre étude menée entre Janvier 2009 et Décembre 2012, est rétrospective. Nous avons inclus tous les patients du service de Néphrologie du CHU Hassan II de Fès ayant bénéficié d'une biopsie de reins natifs. 522 PBR ont été réalisées. Nous avons exclu 8 biopsies devant le manque de renseignements et avons donc retenu 514. L'âge moyen des patients au moment de la PBR est de 39 ±17 ans (3-82 ans). Le sex ratio est de 0,9. Le syndrome néphrotique est le diagnostic clinique le plus fréquent à tous les âges (58,2%). Les néphropathies glomérulaires représentent 94,2% des maladies rénales diagnostiquées, leur distribution varie selon l'âge des patients. La PBR a confirmé le premier diagnostic suspecté cliniquement dans 40,65 % des cas, alors qu'elle a révélé un diagnostic inattendu chez 22,5% d'entre eux. Le diagnostic syndromique permet d'orienter vers la maladie rénale la plus probable et de guider les thérapeutiques urgentes en attendant les résultats de la PBR. Mais il ne peut en aucun remplacer la PBR qui reste le gold standard.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Hepatitis B virus-related post-infectious glomerulonephritis: A case report

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    Hepatitis B virus infection is an uncommon cause of acute glomerulonephritis. We present a case of acute glomerulonephritis revealing a chronic viral  hepatitis B. A 45 year-old man was admitted in the nephrology department of Hassan II university hospital (Fez, Morocco) for nephritic syndrome with  advanced acute kidney injury. The investigations have revealed viral hepatitis B with a positive HBV-DNA and Others viral serology tests were negative. Renal biopsy showed a diffuse and global endocapillary proliferation without extra-capillary proliferation; and global deposits of C3 and Ig G On  immunofluorescence. There wasn't any other infectious cause. We thus retained the diagnosis of hepatitis B virus-associated acute  glomerulonephritis. He was given entecavir and corticosteroids. Three months later, the evolution was marked by the normalization of renal function, negativity of proteinuria and HBV DNA became undetectable. There was no relapse of glomerulonephritis and HBV viral load was still negative after one year follow-up

    Profil de l’infection urinaire nosocomiale dans un service de nephrology

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    L'infection urinaire est l'infection nosocomiale la plus fréquente. Elle constitue un véritable problème de santé publique par la surmortalité et le surcoût qu'elle entraîne. L'objectif de notre étude est de  déterminer l'incidence et le profil des IU nosocomiales dans un service de Néphrologie. Etude  rétrospective sur dossier de tous les patients hospitalisés dans notre service durant l'année 2011, ayant bénéficié d'un examen cytobactériologique des urines. Ont été exclus, tous les patients admis avec une IU connue ou active. 325 dossiers ont été retenus. L'incidence de l'IU nosocomiale était de l'ordre de 16,9%. La durée moyenne d'hospitalisation était de 14,1±10,15 jours. 30% de nos patients ont été  transférés du service des urgences. 80% des IU nosocomiales étaient compliquées. Le germe  responsable était E.Coli dans 2/3 des cas dont 14,5% était à E.Coli sécrétrice de bétalactamases à  spectre étendu. L'évolution après traitement était favorable chez 90,7%. En analyse multivariée, les  facteurs de risque pour contracter une IU nosocomiale étaient le sexe féminin; le sondage urinaire et  l'antécédent d'IU à répétition. Nos résultats rejoignent ceux de la littérature concernant les facteurs de risque liés à la survenue de l'IU nosocomiale, la fréquence des infections à entérobactéries, et l'émergence de souches résistantes. Une Surveillance microbiologique et une évaluation de la résistance aux antibiotiques constituent une ligne de défense pour faire face à l'accentuation de nouvelles souches bactériennes de plus en plus résistantes aux antibiotiques rendant les options thérapeutiques très limitées.Key words: Infection urinaire, nosocomiale, facteurs de risque, néphrologi

    Le syndrome des jambes sans repos : fréquence et facteurs de risque chez l’hémodialysé

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    Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) ou syndrome d'impatience musculaire est un trouble moteur caractérisé par des sensations désagréables dans les jambes. Les causes sont mal connues et sa fréquence est estimée entre 25% et 75% chez les hémodialysés. Il s'agit d'une étude transversale monocentrique menée au centre d'hémodialyse du CHU Hassan II de Fès (hôpital Al Ghassani) entre décembre 2012 et janvier 2013. Nous avons défini le syndrome de jambes sans repos selon la définition de l'international restless legs study group de 2003 reposant sur 4 critères essentiels au diagnostic. L'international restless legs  syndrome scale (IRLES) a été coté par un même néphrologue pour  mesurer la sévérité du syndrome des jambes sans repos. 84 hémodialysés ont répondu au questionnaire avec 41,7% de cas de SJSR dont 6,6% de formes graves. Nous avons retrouvé une association entre le SJSR et la carence martiale p(0,018), la néphropathie initiale p(0,041), l'HTA  p(0,026) et le sexe féminin p(0,024). Dans notre série, il ressort que la carence martiale et l'HTA sont les principaux facteurs de risque modifiables de ce syndrome chez nos patients. Les facteurs traditionnels comme le tabagisme, l'âge supérieur à 50 ans et la dialyse inadéquate ne sont pas associés à ce trouble dans notre série

    Non invasive assessment of liver fibrosis in chronic hemodialysis patients with viral hepatitis C

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    The liver biopsy has long been the "gold standard" for assessing liver fibrosis in patients with hepatitis C. It’s an invasive procedure which is associated with an elevated bleeding, especially in chronic  hemodialysis patients. Main goal is to assess liver fibrosis in chronic hemodialysis with HCV by Fibroscan and by biological scores (APRI, Forns and Fib-4), and to measure the correlation between these tests.  Cross-sectional study including all chronic hemodialysis patients with hepatitis C virus, in two public  hemodialysis centers of Fez. All patients were evaluated for liver fibrosis using noninvasive methods  (FibroScan and laboratory tests). Subsequently, the correlation between different tests has been  measured. 95 chronic hemodialysis were studied, twenty nine patients (30.5%) with chronic hepatitis C. The average age was 52.38 ± 16.8 years. Nine liver fibrosis cases have been concluded by forns score. Fibroscan has objectified significant fibrosis in 6 cases. On the other side APRI has objectified sgnifivant fibrosis only in 3 cases. The Fib-4 showed severe fibrosis in five cases. The results have been most consistent between APRI and Fib-4, followed by Fibroscan and Forns, then APRI and FibroScan.Key words: APRI, fib4, fibroscan, forns, hepatitis C virus, liver fibrosis, chronic hemodialysis

    Le syndrome du canal carpien chez les patients hémodialysés chroniques

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    Le syndrome du canal carpien (SCC) regroupe l'ensemble des signes et symptômes liés à la compression du nerf médian dans le canal carpien. Cette manifestation de l'amylose à béta2-microglobuline est une complication fréquente de l'hémodialyse au long cours. L'objectif de ce travail est d'analyser les caractéristiques du SCC et de déterminer les facteurs liés à sa survenue chez les hémodialysés chroniques.Nous rapportons une étude transversale monocentrique, menée au 3ème trimestre de l'année 2009, portant sur les patients adultes hémodialysés chroniques au service de Néphrologie-Hémodialyse au CHU de Fès. 59 patients ont accepté de participer à l'étude. Leurs âge moyen est de 48 ± 15 ans avec un sex-ratio de 0,9. Ils bénéficient tous de l'hémodialyse intermittente à raison de 10 à 12 heures par semaine, par une membrane de dialyse en polysulfone à basse perméabilité. La durée moyenne en hémodialyse est de 83 ± 6,5 mois. La prévalence du SCC dans notre centre est de 30,5%. L'électromyogramme (EMG) a confirmé la suspicion clinique du SCC chez 11 patients et a diagnostiqué un SCC chez 8 patients asymptomatiques. La comparaison statistique entre les deux groupes de patients avec et sans SCC a démontré que la survenue de ce syndrome est liée à: l'âge actuel, l'âge avancé à la mise en hémodialyse, le sexe féminin, l'excès pondéral, et l'abord vasculaire. Le SCC est une complication fréquente de l'hémodialyse chronique. L'amélioration de la qualité de dialyse permettrait de réduire le risque de survenue du SCC.Pan African Medical Journal 2013; 14:1

    Severe lupus after two years of hemodialysis: It exists and can be serious

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    AbstractProgression of lupus nephropathy (LN) to end-stage renal disease is a serious complication and requires subsequent replacement therapy. Lupus disease activity is extinguished in chronic hemodialysis. We report the observation of a 35-year-old female patient, in conventionnel hemodialysis for two years (chronic glomerulonephritis), admitted to the emergency room for convulsions, left flaccid tenderness, cutaneous-mucosal pallor and altered general condition evolving since three days before her admission. we also observed a spontaneous ecchymotic lesions on the right arm. Echodoppler of the right upper extremity was in favor of a partially thrombosed aneurysm of the right brachial artery. The biological workup showed pancytopenia, the requested immunological workup showed a low complement C3, a positive level of anti-DNA antibodies. The patient was treated as severe lupus flare: Bolus of methylprednisolone, followed by oral administration, associated with Mycophenolate mofétil (MMF) at a dose of 1 g/d. The evolution was favorable on the clinical, biological and radiological levels.Systemic lupus erythematous (SLE) can occur even after several years of hemodialysis and sometimes in a severe form, pushing the clinician to think of this pathology in the presence of evocative signs.</jats:p
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