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Screening phytochimique et identification spectroscopique des flavonoïdes d’Asteriscusgraveolenssubsp. odorus
Ce travail s’intéresse à l’étude phytochimique d’une espèce du Sud du Maroc appartenant à la famille des Asteraceae : Asteriscusgraveolenssubsp. odorus. Le screening phytochimique des feuilles et des fleurs de cette plante, effectuée pour la première fois, a révélé la présence des alcaloïdes, des flavonoïdes, des tanins catéchiques, des terpènes, des coumarines et des composés cyanogénétiques. Quant aux saponines et les quinones libres, ils sont présents chez les fleurs et absents chez les feuilles. La caractérisation des molécules par spectrophotométrie UV a révélé la présence de l’acide caféique, névadensine, lutéoline et artemétine dans les feuilles d’Asteriscus graveolens subsp. odorus.Mots-clés : analyse spectrophotométrique, screening phytochimique, asteriscus graveolens subsp. odorus
Importance et impact agro-économique du jujubier (Ziziphus Lotus) dans la Chaouia
The study of geographical distribution of the wild jujube (Ziziphus lotus) in Chaouia region showed that this shrub is present in 48% of counties. It is spreading on a total area of 113 434 ha, which represents 18.6 % of counties infested area and 11.6% of Chaouia area. Populations of this species follow an increasing thermal gradient from North to South. Moreover, the majority of the populations is concentrated in unfavorable zone (South) with 82.42% (93498 ha) of the total distribution area. Distribution of the jujube on basis of soil type showed that 65.6% of infested soils are fertile soils with good profitability on which the main crops such as small grain cereals, food leguminous and vegetables are cultivated. The infestation degree of these crops varies with agro-climatic zones: 5; 6 and 25% for cereals; 0.3; 2.3 and 0.3% food leguminous and 0.2; 2 and 12% vegetables in favorable zone (North), intermediate zone (Centre) and unfavorable zone (South), respectively. Direct production losses in infested zones were estimated to 93 33.6 tons for cereals (1.24% of total production), or a value of 18.67 Millions of Dirhams (1dh = 8 USD), 21 tons, for food leguminous (0.06% of total production) or a value of Millions of Dirhams and 152 tons for vegetables (0.07% of total production) or 0.023 Millions of Dirhams. This study also pointed out that the presence of jujube patches in cropped lands constitutes a refuge for several crops pests (weeds, mollusk, rodents, spanish sparrow, insects and bacteria).L’étude de la répartition géographique du jujubier (Ziziphus lotus (L.) Desf.) dans la région de Chaouia a montré que cet arbuste est présent dans 48 % des communes. Il s'étale sur une superficie totale de 113 434 ha, soit 18,6 % des superficies totales des communes touchées et 11,6 % de la superficie totale de la Chaouia. Les populations de cette espèce suivent un gradient thermique croissant du Nord au Sud. Par ailleurs, la majorité des populations est concentrée au niveau de la zone défavorable (Sud) avec 82,42% (93498 ha) de l’aire totale de répartition. La répartition du jujubier selon le type du sol a montré que 65,6 % des sols infestés par cette espèce sont des sols fertiles et de très bonne rentabilité où les principales cultures telles que les céréales, les légumineuses alimentaires et les cultures maraichères sont cultivées. Le degré d’infestation de ces cultures varie selon les zones agro-climatiques. Il est de l’ordre de 1,5; 6 et 25% pour les céréales; 0,3; 2,3 et 0,3% pour les légumineuses alimentaires et 0,2; 2 et 12% pour les cultures maraichères; respectivement dans la zone favorable (Nord), la zone intermédiaire (centre) et la zone défavorable (sud). Les pertes directes de la production dans ces zones infestées ont été estimées à 93 336 qx pour les céréales (1,24% de la production totale), soit une valeur de 18,67 Millions de dhs, 210 qx, pour les légumineuses alimentaires (0,06% de la production totale) soit une valeur de 0,21 Millions de dhs et 1520 qx pour les cultures maraichères (0,07% de la production totale) soit 0,023 Millions de dhs. Cette étude a révélé aussi que la présence des touffes de jujubier dans les champs cultivés constitue un refuge pour plusieurs ennemis des cultures en servant d’hôte intermédiaire et de foyer réservoir (adventices, mollusques rongeurs, moineaux espagnols, insectes ravageurs et bactérie)
Plant and Aphid Partners of Poleroviruses: Role in Virus Transmission by Aphids?
Comité de lecture : trueConférence invitée : falseDate de début de l'événement : 2011-07-11Date de fin de l'évenement : 2011-07-14Date de validation : Tue Aug 13 15:11:30 CEST 2013Diffusion de la pièce jointe : Publique, PubliqueIdentifiant : 200587Langue du titre : engNombre de consultation de la notice : 77Nombre de téléchargements de la pièce jointe : 8Pays de l'événement : BRAPublic visé : ScientifiqueType de communication avec actes : Présentation oraleType d'événement : SymposiumPoleroviruses are phloem limited viruses strictly transmitted by aphids in a
circulative and non propagative manner. Virions are acquired by aphids when
ingesting sap from infected plants. Virus particles cross the gut epithelium and
the accessory salivary gland cells before being released, together with saliva,
into the plant during a subsequent feed. This highly specific transcytosis
mechanism relies on the presence of virus receptors on the surface of the aphid
cells. We developed several approaches to identify virus partners in the plant
and in the aphid to analyse their role in virus transmission by the vector. By
screening different aphid cDNA libraries using a yeast two hybrid system, only
few candidates were able to bind virus structural proteins. Among them, we
found two nuclear proteins (GAR1 and ALY) which may not be the true virusreceptors
but could be considered as virus-sensors. An Ephrin receptor-like
protein was also found to interact with the viral proteins. Involvement of these
candidates in virus transport through the aphid needs to be analyzed by
developing in the insect RNAi-based techniques. These experiments are in
progress. We also looked for plant virus-partners and identified several phloem
proteins able to bind purified virions in vitro. We showed that these proteins
could stimulate virus transmission by aphids when added together with purified
virus to the aphid diet (Bencharki et al. 2010, M.P.M.I., 23: 799). By developing
a yeast two hybrid system using a phloem specific cDNA library, we identified
five additional proteins able to bind viral proteins. Among them, we found ALY
proteins already identified as aphid virus-partners suggesting that orthologous
plant and aphid proteins could be implicated in the virus cycle. So far, a direct
implication of these proteins in aphid transmission has not been observed and
experiments are on going to analyze their functions
Variabilité génétique des populations de la cécidomyie de blé Mayetiola destructor (Say) (Diptera: Cecidomyiidae) au Maroc
L’objectif de l’étude est de déterminer la virulence de huit populations marocaines sauvages récoltées a Chaouia, Doukkala, Abda, Tadla, Rehamna, Tassaout, Seraghna, Sais, et d’une population du laboratoire, (originaire de Chaouia), sur huit gènes de résistance, H5, H11, H13, H9H13, H14H15, H22, H25, H26 et quatre accessions portant la résistance mais dont les gènes ne sont pas encore caractérisés: Mor1-61, CM829, ADC14, et CI112. Deux témoins l’un sensible Nesma et l’autre résistant Arrihane, ont ete utilises. La différence du pourcentage de virulence des différentes populations de cécidomyie était significative (P<0,05), ce qui indique l’existence d’une variabilité genetique dans les populations marocaines. Les populations de Rehamna et Tassaout, étaient les plus virulentes, alors que celles du laboratoire et de Tadla étaient les moins agressives. Le niveau de sensibilité des accessions CM829, ADC14, CI112 était très élevé à toutes les populations. Les deux gènes H22 (de la variété Aguilal) et H25 étaient hautement résistants aux différentes populations tandis que le gène H5 confère 100% de résistance aux populations de toutes les régions étudiées, sauf pour celle de la Chaouia ou elle n’est qu’a 90 %. Ce gène est largement utilisé dans le domaine expérimental de Sidi El Aidi, où la collection de la population Chaouia a été faite, par conséquent sa résistance est en déclin à cause du développement progressif de la virulence. Les populations du laboratoire, de Doukkala, de Abda, du Sais et de Seraghna n’ont montre aucune virulence sur les gènes H9H13, H14H15, H22 et H26. Le pourcentage de pieds sensibles est nul. Ces gènes sont d’importantes sources de résistance qui peuvent être utilisés en cas de besoin. Le pourcentage de virulence était de 100% sur le témoin sensible pour toutes les populations étudiées, alors que le témoin résistant avait une faible sensibilité, de l’ordre de 5% chez les populations de Chaouia et Seraghna
Sélection de nouvelles lignées de blé tendre hautement productives et résistantes à la cécidomyie, Mayetiola destructor (Say), au Maroc
Le blé (Triticum sp.) constitue l’alimentation de base de la population Marocaine. Toutefois, cette culture est attaquée par plusieurs maladies et ravageurs, dont la mouche de Hesse. Cet insecte est le ravageur le plus redoutable du blé, causant des pertes annuelles en rendement de plus de 30%. Dans le but de sélectionner un germoplasme qui combine la résistance à la cécidomyie, Mayetiola destructor (Say), et un haut potentiel de rendement, une pépinière de blé tendre HF_SBWYT_MOR_ON de 160 lignées provenant de l’ICARDA (International Center for Agricultural Research in the Dry Areas) a été évaluée pour la résistance à la cécidomyie de blé et pour le potentiel de rendement sous serre, et dans quatre environnements (sites) du Maroc: Chaouia, Abda, Doukkala et Tadla, représentés par les domaines expérimentaux de Sidi El Aidi, Jemaa Shaim, Khemis Zemamra et Deroua. L'analyse de la variance a montré des effets hautement significatifs (P<0,0001) des paramètres site, génotype et l’interaction site x génotype, pour les tests de résistance à la cécidomyie ou de rendement grain. L’évaluation sous serre a révéléque 87,5% des lignées de la pépinière sont résistantes, 9,4 % hétérogènes et 3,1 sensibles. Les lignées sont dérivées de parents résistants et expriment l’antibiosis comme mécanisme de résistance. Les meilleurs rendements en grain ont été obtenus dans la station expérimentale de Deroua conduite sous régime irrigué : 23,7 à 86 qx/ha dépassant largement la moyenne nationale (18 qx/ha). Les plus faibles rendements ont été obtenus à Khemis Zemamra: 7,7 à 41,3 qx/ha.
Two distinct nanovirus species infecting faba bean in Morocco
Using monoclonal antibodies raised against a Faba bean necrotic yellows virus (FBNYV) isolate from Egypt and a Faba bean necrotic stunt virus (FBNSV) isolate from Ethiopia, a striking serological variability among nanovirus isolates from faba bean in Morocco was revealed. To obtain a better understanding of this nanovirus variability in Morocco, the entire genomes of two serologically contrasting isolates referred to as Mor5 and Mor23 were sequenced. The eight circular ssDNA components, each identified from Mor5- and Mor23-infected tissues and thought to form the complete nanovirus genome, ranged in size from 952 to 1,005 nt for Mor5 and from 980 to 1,004 nt for Mor23 and were structurally similar to previously described nanovirus DNAs. However, Mor5 and Mor23 differed from each other in overall nucleotide and amino acid sequences by 25 and 26%, respectively. Mor23 was most closely related to typical FBNYV isolates described earlier from Egypt and Syria, with which it shared a mean amino acid sequence identity of about 94%. On the other hand, Mor5 most closely resembled a FBNSV isolate from Ethiopia, with which it shared a mean amino acid sequence identity of approximately 89%. The serological and genetic differences observed for Mor5 and Mor23 were comparable to those observed earlier for FBNYV, FBNSV, and Milk vetch dwarf virus. Following the guidelines on nanovirus species demarcation, this suggests that Mor23 and Mor5 represent isolates of FBNYV and FBNSV, respectively. This is the first report not only on the presence of FBNSV in a country other than Ethiopia but also on the occurrence and complete genome sequences of members of two nanovirus species in the same country, thus providing evidence for faba bean crops being infected by members of two distinct nanovirus species in a restricted geographic area
