62 research outputs found

    Perspectives et contraintes de la lutte microbiologique1

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    Principes de la lutte microbiologique en agriculture

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    Symposium sur les principes d'application des préparations microbiologiques dans la nature

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    Principes de la lutte microbiologique en agriculture

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    L’expérience acquise après plus d’une décennie de développement des recherches en pathologie des insectes permet de tenter d’établir un premier bilan et de dégager quelques principes à retenir pour l’application de la lutte microbiologique en agriculture. Ces principes découlent, d’une part de nos connaissances sur les propriétés pathologiques et épizootiologiques des germes considérés, d’autre part des caractéristiques écologiques des milieux concernés ainsi que des impératifs agronomiques et économiques.1. Bases microbiologiques.C’est dans l’isolement et la caractérisation des différentes catégories de pathogènes que les recherches ont été les plus poussées. Elles ont abouti à une liste de plus d’un millier d’espèces appartenant à tous les groupes : bactéries, rickettsies, virus, protozoaires, champignons, en négligeant les nématodes, parmi lesquelles seules deux bactéries, trois champignons et quelques virus ont fait l’objet d’expérimentations.Les propriétés microbiologiques et les potentialités de ces 5 types de germe sont rappelées en insistant sur les aspects intéressant la lutte microbiologique : virulence, spécificité, rémanence, facultés de conservation, possibilité de multiplication industrielle.2. Bases pathologiques.Le recours à l’arme microbiologique en défense des cultures est en fonction des données acquises sur les processus pathologiques déterminant l’évolution des maladies de l’état enzootique vers l’état épizootique, après intervention ou non de l’Homme. Ces phénomènes sont liés à la fois à l’agressivité du germe et à la réceptivité de l’hôte, mais aussi à l’action du milieu. Il est ainsi brièvement discuté du rôle respectif de la virulence des souches, de l’origine du pathogène (endémique ou introduit), de la biomasse des microorganismes d’une part, de la sensibilité de l’insecte d’autre part, qui peut dépendre de son stade, de sa race, de la phase gradologique de la population ou de l’état physiologique provoqué par des déséquilibres nutritionnels, des intoxications ou des troubles pathologiques, infections Chroniques ou latentes, maladies à enchaînements.Dans cette « balance » entre le germe et l’hôte, les facteurs du milieu ont une influence à la fois sur les deux populations antagonistes considérées isolément et sur leur interaction selon des phénomènes de « stress » dans lesquels les facteurs prédisposants concernent l’hôte alors que les facteurs activateurs agissent sur le microorganisme.3. Bases écologiques.L’idéal de la lutte microbiologique est d’aboutir à l’introduction dans un écosystème d’un agent de régulation permanente du niveau de population du ravageur au-dessous du seuil de nuisibilité pour la culture considérée. Ce caractère de prévention à long terme implique de tenir compte non seulement de l’insecte à combattre et du germe à utiliser mais aussi de l’environnement dans lequel est effectuée la dispersion du pathogène. L’unité de surface pour les applications doit être représentative de cet environnement et constituer un écosystème autonome, elle est donc d’importance très variable selon la formation végétale considérée : forêt, culture permanente, semi-permanente ou annuelle et selon la nature géographique du milieu.Dans ce contexte, les stations refuges ont une place privilégiée et, en milieu cultivé, il ne faut pas négliger l’action des façons culturales et l’influence des rotations sur la, survie de l’hôte et du pathogène. La persistance endémique de celui-ci est liée, en effet, au maintien d’une population minimum de sorte que, dans l’appréciation des résultats d’une application, la morbidité a plus d’importance que la mortalité.Le pathogène introduit entre en concurrence avec les autres agents biotiques de régulation de la population-hôte (entomopha- ges, autres maladies), aussi son application doit être faite lorsque la biologie de l’espèce, le stade d’évolution du ravageur, l’état gradologique de la population permettent d’espérer qu’il constituera un des « facteurs clés » dans la dynamique de cette population.Le traitement généralisé par un microorganisme entraîne une certaine pollution du milieu qu’il est préférable d’essayer d’éviter en ayant recours à des applications localisées.4. Bases agronomiques.Les connaissances du microbiologiste, les conditions du pathologiste et le point de vue de l’écologiste ne sont pas toujours en accord avec les besoins de l’agronome. Ainsi la sélectivité de l’arme microbiologique amène le plus souvent à inclure la préparation biologique dans un programme de lutte intégrée ; l’action épizootique à long terme est parfois incompatible avec la sauvegarde de la récolte, soit quantitativement en fonction du taux minimum de survie du ravageur et du seuil de tolérance de la culture, soit qualitativement en fonction des normes de commercialisation.Le type de culture est le facteur déterminant pour le choix d’une technique de lutte. La forêt constitue le milieu le plus favorable à la lutte microbiologique proprement dite, alors que dans les cultures annuelles, il n’est possible actuellement que de recourir à des traitements phytosanitaires sélectifs, à l’aide par exemple de Bacillus thuringiensis ou de certains virus

    Symposium sur l'action des virus et champignons entomopathogènes sur les vertébrés

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    Analyse bibliographique

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