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    Étude dimensionnelle des phases précoces des troubles affectifs et de la schizophrénie – Étude rétrospective comparative à propos de 100 cas

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    ObjectifComparer rétrospectivement la clinique de l’enfance et de l’adolescence d’une population d’adultes schizophrènes avec celle d’adultes bipolaires, afin de mettre en évidence des manifestations prémorbides et des prodromes plus spécifiques à l’une ou l’autre des pathologies.MéthodeDivers symptômes ont été recueillis dans les anciens dossiers pédopsychiatriques de 50 patients schizophrènes et de 50 patients bipolaires, grâce à une grille de recueil réalisée et évaluée par les auteurs. Ces symptômes ont ensuite été comparés entre les deux populations.RésultatsLa clinique de l’enfance du groupe schizophrène est marquée par un plus grand nombre de symptômes cognitifs tels qu’un Quotient Intellectuel bas, des troubles logicomathématiques, un retard de langage et des troubles de la concentration. L’énurésie et l’encoprésie semblent également plus spécifiques d’une évolution vers une schizophrénie par rapport à un trouble du spectre bipolaire. La clinique de l’adolescence du groupe schizophrène est marquée par un plus grand repli social, un quotient intellectuel bas et des troubles logicomathématiques. Les symptômes négatifs et positifs (éléments évoquant une discordance, bizarreries du comportement et des propos) sont des prodromes assez spécifiques de la schizophrénie par rapport aux troubles bipolaires. Les fluctuations thymiques constitueraient le seul symptôme réellement spécifique d’une évolution vers un trouble du spectre bipolaire par rapport à une schizophrénie.ConclusionLes phases prémorbide et prodromique de la schizophrénie se caractérisent par des symptômes psychocomportementaux qualitativement et quantitativement plus sévères que celle des troubles du spectre bipolaire.En outre, les troubles bipolaires et la schizophrénie semblent précédés, à l’adolescence, d’une phase prodromique constituée de symptômes déjà évocateurs de ceux caractérisant la pathologie à l’âge adulte mais dans une expression atténuée. Ceci marquant une continuité entre l’adolescence et l’âge adulte.</jats:sec

    A Quantitative and Qualitative Study of Notes Left by Youth Who Died by Suicide in Quebec from 1895 to 1985.

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    The study of suicide notes and the evolution of their content could contribute to a better understanding of reasons conducive to suicide mortality and offer further prevention strategies. From 1895 to 1985, 706 coroner's inquests of individuals who died by suicide and were 20 years old or younger were found in the province of Quebec. Quantitative analysis compared those who left notes (n = 47) to those who did not leave notes (n = 659). Furthermore, notes were subjected to inductive thematic analysis. Sociodemographic characteristics of the deceased individuals did not change over time. Qualitative analysis revealed four superordinate themes: (1) last wishes, (2) to those I leave behind, (3) about me and how and why I did it, and (4) self-positioning in the world. Only the last theme evolved over the time period considered. Suicide notes shed light on the psychological state of the majority of young note leavers and suggest the persistent feelings of distress and entrapment before the suicide, which may be important factors for caregivers and family members to monitor

    Évaluation du parcours de soins des enfants atteints de TDA/H en France : résultats de l’enquête QUEST

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    ObjectifLe parcours de soins des patients atteints de TDA/H est mal connu. Cette enquête nationale a pour objectif de préciser les étapes d’évaluation successives menant au diagnostic ainsi qu’au traitement du TDA/H et d’identifier des éléments susceptibles d’être améliorés.MéthodeEnquête transversale menée en France du 04/11/2013 au 31/01/2014 auprès d’un échantillon national de 61 médecins prenant en charge des enfants atteints de TDA/H, à l’aide d’un auto-questionnaire remis aux patients/parents.RésultatsQuatre cent soixante-treize questionnaires analysés. Les premiers signes (troubles du comportement [78,2 %] et de l’attention [70 %]) sont repérés vers 4,5 ans, principalement hors du milieu familial. Le diagnostic est posé à l’âge de 8,1 ans, environ 4 ans après l’observation des premiers signes. Les familles consultent en moyenne 3,5 professionnels de santé avant que le diagnostic ne soit évoqué. Le psychiatre/pédopsychiatre est le plus consulté quelle que soit l’étape d’évaluation. Lors de la 1re étape, seuls 10,7 % des patients sont diagnostiqués. Ce délai pourrait en partie expliquer les taux élevés de redoublement (31,5 %), notamment en CP et CE1, et d’insatisfaction vis-à-vis de la prise en charge, principalement lors de la 1re étape d’évaluation (38,6 % d’insatisfaits). Deux groupes de patients ont été mis en évidence par une analyse en cluster : le premier (89,9 % de garçons) présente des problèmes de comportement, d’agitation, et des difficultés familiales ; le 2e (49 % de garçons), dont l’hyperactivité est moins prononcée, a mis une année supplémentaire pour recevoir un diagnostic de TDA/H. Dans cet échantillon, plus de 2/3 des patients bénéficient d’un traitement médicamenteux, du méthylphénidate dans 98 % des cas. Le diagnostic tardif a été la principale source de préoccupation des proches.ConclusionLe délai d’environ 4 ans, des premiers signes au diagnostic, pourrait constituer une perte de chance pour les enfants atteints de TDA/H.</jats:sec
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