4,290 research outputs found
Conservation and concealment in SpeciesBanking.com, USA: an analysis of neoliberal performance in the species offsetting industry
Market-based strategies are promoted as neoliberal
governance solutions to environmental problems, from
local to global scales. Tradable mitigation schemes
are proliferating. These include species banking, which
enables payments for the purchase of species credits
awarded to conserved areas to offset development
impacts on protected species elsewhere. An analysis of
species banks in the USA through a survey of data from
the website www.SpeciesBanking.com (established as
a ‘clearing house’ for species banking information)
was complemented by questionnaire material from
USA bank managers. The number of USA species
banks has increased rapidly, bank area ownership
and management is consolidated in a small number
of organizations, and public information on species
credit price is limited. In interrogating the case
material, the roles of specific economic policies
associated with neoliberalism are considered, focusing
on the extension of privatization, de- and re-regulation
and marketization into the arena of environmental
conservation, and commodification processes as
manifested in species banking. Problematic ecological
and distributive ‘concealments’ in species banking
include the ‘development-led’ nature of conservation
banking, tendencies towards net biodiversity loss,
and an emphasis on supporting conservation-related
wealth accumulation by larger landowners and
investors
Latent consequences of early-life lead (Pb) exposure and the future: Addressing the Pb crisis
Background. The lead (Pb) exposure crisis in Flint, Michigan has passed from well-publicized event to a footnote, while its biological and social impact will linger for lifetimes. Interest in the “water crisis” has dropped to pre-event levels, which is neither appropriate nor safe. Flint’s exposure was severe, but it was not unique. Problematic Pb levels have also been found in schools and daycares in 42 states in the USA. The enormity of Pb exposure via municipal water systems requires multiple responses. Herein, we focus on addressing a possible answer to long-term sequelae of Pb exposure. We propose “4R’s” (remediation, renovation, reallocation, and research) against the Pb crisis that goes beyond a short-term fix. Remediation for affected individuals must continue to provide clean water and deal with both short and long-term effects of Pb exposure. Renovation of current water delivery systems, at both system-wide and individual site levels, is necessary. Reallocation of resources is needed to ensure these two responses occur and to get communities ready for potential sequelae of Pb exposure. Finally, properly focused research can track exposed individuals and illuminate latent (presumably epigenetic) results of Pb exposure and inform further resource reallocation.
Conclusion. Motivation to act by not only the general public but also by scientific and medical leaders must be maintained beyond initial news cycle spikes and an annual follow-up story. Environmental impact of Pb contamination of drinking water goes beyond one exposure incident in an impoverished and forgotten Michigan city. Population effects must be addressed long-term and nationwide
Perspectives 2008-2009 : Espagne : la récession est dans les tuyaux.
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Espagne : croissance hypothéquée
À 4,1 % en glissement annuel au premier semestre 2007, le PIB a connu sa meilleure performance depuis 2000. La consommation des ménages et l'investissement en bâtiment ont continué de tirer la croissance, et la vigueur retrouvée de l'investissement productif ne s'est pas démentie. L'acquis de croissance s'élève à 3,3 % et le PIB devrait croître de 3,9 % en 2007, comme en 2006. Mais le durcissement de la politique monétaire, déjà visible dans les statistiques de crédit et de charges financières des ménages, plaide pour un net ralentissement de l'investissement en logement dans les prochains trimestres. La bonne situation financière des entreprises et un revenu des ménages toujours dynamique permettraient toutefois à l'investissement productif et à la consommation privée de bien résister. Après avoir été largement supérieur à celui de la zone euro pendant une décennie, le rythme de croissance de l'Espagne (2,7 %) rejoindrait ce dernier en 2008 (2,5 %). [Premier paragraphe
Espagne : à bout de souffle
La croissance espagnole a finalement atteint le taux de 3,8 % en 2007 (contre 2,7 % dans la zone euro), en ligne avec les performances des années précédentes. Contrairement à la plupart de ses voisins européens, l'Espagne a toutes les caractéristiques d'une économie en surchauffe : surévaluation
immobilière, déficit courant gigantesque, montée en flèche de l'endettement des entreprises et des ménages. La moindre distribution de crédits — liée au resserrement monétaire depuis un peu plus de deux ans dans la zone euro après une phase de taux réels exceptionnellement bas dans cette économie
en rattrapage — à laquelle s'est récemment greffée l'accélération de l'inflation a entraîné un ralentissement des dépenses des ménages en fin d'année 2007 qui devrait se poursuivre dans les prochains trimestres. Les marges de manoeuvre budgétaires vont toutefois permettre au nouveau gouvernement de soutenir la croissance (avec une impulsion budgétaire de 0,4 point en moyenne par an sur 2008-2009) et l'inflation devrait ralentir fin 2008. Cela n'empêcherait pas le rythme de croissance du PIB d'être divisé quasiment par deux entre 2007 et 2009 : la hausse du taux de chômage, la moindre demande adressée et le maintien des taux d'intérêt à leur niveau actuel pèseront sur les comportements des agents privés. La croissance passerait ainsi à 2,4 % en 2008 et à 1,9 % en 2009. [Premier paragraphe
Perspectives 2007-2008. Espagne : vers la normalisation ?.
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The Best-or-Worst and the Postdoc problems
We consider two variants of the secretary problem, the\emph{ Best-or-Worst}
and the \emph{Postdoc} problems, which are closely related. First, we prove
that both variants, in their standard form with binary payoff 1 or 0, share the
same optimal stopping rule. We also consider additional cost/perquisites
depending on the number of interviewed candidates. In these situations the
optimal strategies are very different. Finally, we also focus on the
Best-or-Worst variant with different payments depending on whether the selected
candidate is the best or the worst
La croissance espagnole est-elle soutenable ?
Depuis le milieu des années 1990, et contrairement aux craintes d’un certain nombre de pays européens plus avancés, l’Espagne a fait figure d’excellent élève au sein de l’Union européenne : sa croissance a été très forte, l’assainissement des finances publiques a été remarquable et le taux de chômage a entamé une décrue durable. Cette performance a été en grande partie fondée sur une conjonction exceptionnelle de facteurs favorables (montée en puissance des fonds structurels, baisse importante des taux d’intérêt) et s’est principalement appuyée sur la construction et des services peu productifs. Le rattrapage espagnol a reposé sur l’emploi et sur le renforcement de la spécialisation de l’économie dans des secteurs à faible valeur ajoutée, la productivité du travail s’éloignant au contraire du niveau moyen européen. L’Espagne a donc de moins en moins pu compter sur la faiblesse de ses coûts, qui était à la base de son attractivité et de son développement, du fait d’une inflation toujours plus élevée que celle de ses principaux partenaires européens. De plus, la concurrence des pays de l’Est s’est révélée de plus en vive. De ce fait, le solde extérieur n’a cessé de se creuser depuis la fin des années 1990.
Cet article vise à présenter le mode de croissance qui a émergé en Espagne depuis le milieu des années 1990 et à rendre compte de ses succès et de ses limites. Il en ressort que la croissance actuelle, tant au niveau de sa composition que de son ampleur, n’est pas soutenable à moyen terme, puisqu’elle est basée sur des facteurs favorables qui ne se renouvelleront pas et qu’elle a conduit à des déséquilibres croissants (forte hausse de la dette des ménages, surévaluation des prix immobiliers, déficit courant record). Ceci implique qu’un rattrapage en termes de productivité est désormais indispensable pour que la convergence espagnole vers l’Union européenne se poursuive.This article aims to explain why Spanish growth has been so high since the mid-90s (with a significant reduction in public deficit and the unemployment rate), but also why it is not sustainable in the long term. Indeed, growth has recently been greatly dependent on European structural funds and an expansive monetary policy. Furthermore, it has induced severe imbalances (increasing current deficit and household debt, thus generating a house price bubble). For the catching-up towards the European Union to continue, higher productivity growth is necessary
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