Étude de la régénération au sein du dispositif de recherche en forêt naturelle (Boukoko et la Lole)

Ce rapport présente : les travaux d'installation de placeaux permanents de comptage du sous étage et des jeunes régénérations qui ont été réalisés de juin à juillet 1987 au sein de quatre parcelles exploitées commercialement ou intouchées du dispositif de recherches sur la dynamique des peuplements naturels dans les forêts classées de Boukoko et de La Lolé; ainsi que les premiers résultats et observations issus de l'inventaire réalisé d'avril à mai 1988. (Résumé d'auteur

Sylviculture en forêt primaire à Dipterocarpacées en Indonésie. Objectifs et méthodologie du projet STREK

Le projet STREK (Développement des techniques sylvicoles pour la régénération des forêts humides exploitées de l'Est-Kalimantan) avait pour objectif de proposer des règles de gestion en vue d'une productivité durable des forêts de cette région, principaux pourvoyeurs de l'industrie du bois en Indonésie. Le projet s'est déroulé de 1989 à 1996. Dans la concession de PT INHUTANI 1 à Berau, deux sites d'étude, de 1 000 ha chacun, ont été choisis. Sur le premier site, exploité en 1978-1979, six parcelles de 4 ha chacune ont été installées pour appliquer des traitements sylvicoles avec deux parcelles-témoins. Sur le second site, localisé en forêt primaire jusqu'en 1991, 12 parcelles de 4 ha chacune ont été matérialisées. On a choisi trois parcellestémoins et mis en oeuvre trois traitements d'exploitation avec trois répétitions : deux techniques d'exploitation à faible impact (EFI) avec deux limites de diamètre (> 50 et > 60 cm) et la dernière appelée "conventionnelle". Tous les arbres de diamètre > ou = 10 cm ont été mesurés, numérotés et cartographiés à l'échelle de 1 : 200. Une base de données portant sur 40 000 arbres a été créée où la botanique, la typologie et la pédologie sont présentes. La création de cette base de données est la première étape avant de pousser plus loin l'étude de la croissance et de la productivité des arbres. (Résumé d'auteur

Silviculture in African moist forests : do we have new answers to old questions?

The silviculture of African tropical moist forests has a long history punctuated with (few) successes and (many) failures. The European foresters in charge of managing forests in the African colonies realized early - e.g. 1900 in Nigeria - that they were facing a complex ecosystem with a low volume per ha of commercial timber. Somewhat a different situation than the one faced by foresters in South-East Asia where forests were rich in commercial timber of the Dipterocarpaceae family. Confronted to a highly dispersed, highly valuable timber resource and entrenched in their temperate forester culture they worked on ways to produce ?the greatest timber volume, as homogenous as possible?. Two main schools of thought confronted one another, promoting respectively natural regeneration vs artificial regeneration techniques. In the 1970's, realizing the many difficulties and costs linked to enrichment planting, French foresters decided to focus on silvicultural operations targeted at future crop trees, rather than trying to actively favor regeneration. But they came quickly to consider that logging will in most cases be the only economically feasible silvicultural operation in the course of a felling cycle. Attention shifted to establishing simple logging rules supposedly ensuring long-term timber production. Today, we face what foresters in the 30's and 40's had anticipated: the "picking" of a small number of valuable light demanding trees through highly selective logging is slowly but surely exhausting these populations as canopy is not opened enough to allow regeneration. In countries where industrial logging started early, several important commercial species like Assamela - Pericopsis elata - and most species of Entandrophragma are becoming rare and some logging companies are beginning to turn to silviculture, thus demonstrating the modernity of old questions and the urgency of finding answers. We went back over 64 years of publications on silvicultural trials in the journal Bois et Forêts des Tropiques to highlight the conditions of success, and to propose ways forward. (Résumé d'auteur

Les arbres hors forêt : vers une meilleure prise en compte

Pour favoriser une meilleure prise en compte des arbres hors forêt, cet ouvrage, constitué de deux parties, a voulu privilégier deux perspectives fort différentes mais absolument complémentaires, le niveau général et celui du particulier. Cette approche permet, non seulement de s'inscrire dans une réflexion itérative, mais également de créer le lien entre les réalités locales et les tendances générales. La première partie, Arbres hors forêt, facteur d'aménagement intégré de l'espace rural et urbain, tente de faire le point sur les connaissances accumulées relatives aux ressources des arbustes et arbres hors forêt; elle s'appuie sur la documentation existante et sur les travaux effectués dans des secteurs connexes. La seconde partie, Arbres hors forêt, objet d'un savoir partagé sous toutes les latitudes, examine ces ressources dans des situations concrètes et localisées à partir d'études de cas nationales. Dans l'une et l'autre de ces parties, on se penche sur les caractéristiques et les potentialités des arbres hors forêt, ressource dispersée, le plus souvent appropriée et cultivée, aux fonctions multiples, procurant de nombreux produits et des services envi ro n nementaux. Dans l'une et l'autre des perspectives, on apprécie leur contribution à l'économie locale, on entrevoit leur impact au niveau national et on pressent certains de leurs effets à l'échelle internationale. On constate alors que les arbres hors forêt sont bien connus des paysans, mal cernés par les gestionnaires et trop peu pris en compte dans les statistiques officielles et les aides au développement. Les caractéristiques majeures qui émergent à l'égard des arbres hors forêt dans l'un et l'autre des modes d'analyse est, d'une part, leur image imprécise faute d'éléments chiffrés et d'informations allant au-delà de leurs évidentes potentialités, malgré des efforts d'évaluation spécifiques et, d'autre part, leur poids indiscutable dans le combat pour la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la relève du défi de d'amélioration de l'environnement. (Résumé d'auteur

La sylviculture pour l'aménagement durable de la forêt tropicale humide

Le présent article examine les options de sylviculture dont dispose l'aménagiste forestier et passe en revue les résultats de la recherche menée sur la dynamique des plantations forestières et des forêts naturelles. Il fait le point des connaissances actuelles sur le comportement, la croissance, la régénération et la mortalité des peuplements naturels en rapport avec les influences humaines : exploitation pour la récolte de bois de construction, éclaircie d'amélioration, incendies accidentels, etc. Il faut bien comprendre ces importances composantes avant de prescrire une sylviculture appropriée pour un peuplement. La sylviculture appropriée est elle-même essentielle pour assurer un aménagement forestier qui aboutisse à la production durable de biens et de services forestiers tout en conservant la diversité biologique et, partant, en répondant aux exigences techniques de la conservation des écosystèmes forestiers tropicau

Drawing Graphs within Restricted Area

We study the problem of selecting a maximum-weight subgraph of a given graph such that the subgraph can be drawn within a prescribed drawing area subject to given non-uniform vertex sizes. We develop and analyze heuristics both for the general (undirected) case and for the use case of (directed) calculation graphs which are used to analyze the typical mistakes that high school students make when transforming mathematical expressions in the process of calculating, for example, sums of fractions