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    Sols, états de surface et rendements du cotonnier en station expérimentale (Togo central)

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    Dans une station expérimentale agronomique, le comportement des plantes cultivées peut dépendre autant des variations liées au support que des différences de techniques culturales. Sur huit parcelles agronomiques de la station de Dalanda, au Togo central, des variations édaphiques ont été comparées avec celles du rendement du cotonnier au cours de la campagne 1989. Les variations édaphiques ont été déterminées par l'observation de coupe de sol, et par la cartographie du microrelief et des états de surface. Les hétérogénéités du rendement ont été mesurées en se basant sur un traitement agronomique homogène. La méthode employée permet de cartographier le comportement du cotonnier et de comparer les cartes obtenues avec les variations spatiales des caractéristiques du support. Des corrélations ont été établies entre des caractéristiques du sol, les états de surface et le rendement en coton-graine. (Résumé d'auteur

    Influence of notillage on carbon sequestration and erosion in Brazil

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    Les sols constituent le plus gros réservoir superficiel de C (hors les roches carbonatées), environ 1500 Gt C, ce qui équivaut à presque trois fois la quantité stockée dans la biomasse terrestre, et deux fois celle de l'atmosphère. Toute modification de l'usage des terres et, même pour les systèmes agricoles à l'équilibre, toute modification de l'itinéraire technique, peut induire des variations du stockage du carbone dans les sols. Les pratiques de labour favorisent souvent une aération du sol, qui est propice à l'activité microbienne et conduisent à une dégradation de la structure. Il en résulte sur le moyen et long terme une minéralisation accrue de la matière organique du sol. Du fait de l'absence (ou limitation) des travaux du sol (No-tillage, NT) et d'un maintien d'une couverture végétale permanente (DMC), les systèmes de semis direct favoriseraient la séquestration du carbone et limiteraient l'érosion. Au Brésil, l'apparition du semi-direct dans la Région Sud, au Paraná date du début des années 1970. Un des objectifs majeurs de l'époque était la lutte contre l'érosion, puis les recherches se sont développées vers la gestion des résidus de récolte et leur effet sur la fertilité, que ce soit pour la gestion du phosphore, le contrôle de l'acidité ou la localisation des engrais. Cette pratique, qui a pris une grande extension et continue de s'accroître dans le centre et le nord du pays, occupe actuellement entre environ 18 millions d'hectares avec une très grande diversité de milieux, d'agrosystèmes et d'itinéraires techniques. Au Brésil, la plus part des auteurs donnent des vitesses de stockage du carbone dans des sols sous semis-direct allant de 0,4 à 1,7 t C/ha/yr pour la couche 0-40 cm, avec les taux les plus élevés pour la région centrale du Cerrado. Mais certaines précautions sont nécessaires lors de la comparaison, en terme de séquestration du carbone, des systèmes de semis direct avec les systèmes labourés. Les comparaisons ne doivent pas se limiter au seul stockage de carbone dans le sol, mais doivent prendre compte les changements dans les émissions de méthane et d'oxyde nitreux qui sont des gaz à effet de serres importants. L'adoption des techniques de semis-direct s'accompagne d'une diminution des pertes en sol par érosion de l'ordre de 90% et du ruissellement superficiel de l'ordre de 70%. Ce qui évite ainsi la perte de nutriments qui sont souvent en quantité limite dans les sols du Brésil. Le succès des techniques de semis-direct au Brésil est dû historiquement au contrôle de la fertilité des sols qui est assuré surtout par la préservation de la ressource sol. Plus récemment, ce succès est amplifié par la préservation de la ressource carbone. (Résumé d'auteur

    Soil carbon sequestration under traditional management of smallholder's oil palm plantations in Sudano-Guinean context. [P81]

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    In the current context of climate change, oil palm plantations are much criticized because they replace large areas of tropical forests. In Benin Republic, located in the Sudano-Guinean region, smallholder's oil palm plantations do not replace forests but old and unproductive croplands. In some of these palm plantations, pruned leaves from the palm trees are deposited to the soil for recycling. A study was conducted in southeastern Benin to evaluate the effect of the input of pruned leaves on soil carbon sequestration in smallholders' plantations. The study area is characterized by a mean annual precipitation in the range 1300-1400 mm. Soils are slightly desaturated ferralsols. Young palm plantations (4-6 year-old), pre-adults (7-12 year-old) and adults (13-20 year-old) were selected. In the young plantations, the leaves pruning is not occurring yet. In the pre-adults and adults plantations, the leaves have been cut down and recycled during respectively 4 years and 10 years, and are totally returned to the soil (TR) on the planting lines and not returned (NR) in the interrows. Nine palm trees were selected in each plantation to estimate the biomass of leaves on the soil surface and the carbon stock in the 0-20 cm soil layer. Leaves biomass amounted 45 and 80 Mg of dry matter per hectare, respectively for pre-adult and adult plantation, corresponding to 22 and 38 Mg C.ha-1. The soil carbon stock in the top 0-20 cm soil layer increased significantly after 10 years of leaves deposits (18.4 Mg C.ha-1) compared to young plantations (16.2 Mg C.ha-1). In the study context, smallholder's oil plantations play a role for greenhouse gas mitigation through the soil carbon sequestration. (Texte intégral

    Typologie et logique socio-économique des systèmes de culture associant céréales et légumineuses dans les agro-écosystèmes soudano-sahéliens du Burkina Faso

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    Dans la zone soudano-sahélienne du Burkina Faso, les associations mixtes céréales-légumineuses dominent les surfaces cultivées annuellement. Cependant, les rendements sont faibles et ne couvrent souvent pas les besoins alimentaires des exploitations qui les pratiquent. Afin d’améliorer la productivité de ces associations, il est nécessaire de comprendre la logique socio-économique de leurs mises en oeuvre. Dans cette optique, 60 exploitations agricoles familiales (EA) ont été enquêtées dans la région Nord du Burkina. Des analyses en correspondances multiples (ACM) font ressortir 4 types de systèmes de culture caractérisés d’une part par le niveau d’apport de matière organique et la fréquence de désherbage et d’autre part, par la présence de structures pérennes de conservation des eaux et des sols. La fertilisation organique et le désherbage fréquent sont associés aux EA les mieux pourvues en main d’oeuvre familiale, en petits ruminants et surfaces agricoles. L’âge de l’exploitant agricole et le nombre d’épouses sont de bons indicateurs des moyens économiques de l’EA. La plupart des recettes monétaires annuelles par EA varient dans la gamme très large de 25 à 300 KFCFA. Ces aspects doivent être pris en compte en vue de raisonner des propositions techniques adaptées à la diversité des EA de cette région.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: ACM, associations mixtes céréales-légumineuses, typologie des systèmes de culture, logique socioéconomique, Burkina FasoEnglish Title: Typology and socio-economic logic of cropping systems in Sub-Saharan agro-ecosystems of Burkina FasoEnglish AbstractIn Sub-Saharan zone of Burkina Faso, legumes and cereals mixed cultivation systems occupy most of the cultivated area. However, yields are low and often do not cover the food needs of farms that practise them. In order to improve the productivity of these intercropping systems, it is necessary to understand the socio-economic logic of their implementation. To this purpose, sixty family farms were surveyed in the northern region of Burkina Faso. Multiple correspondences analysis (MCA) showed four types of cropping systems characterized on one hand by the level of organic matter intake and weeding frequency and on the other hand, by the presence of permanent structures for water and soil conservation. Organic matter fertilization and frequent weeding are associated with farms with high family labor, livestock (especially small ruminants) and high cultivated area, while 70% of farmers have an off-farm activity. The age of household head and the number of their wives are good indicators of farmers’ income. Most of farmers’ monetary recipes vary widely from 25 to 300 KFCFA. These aspects must be taken into consideration for reasoning suitable technical recommendations for the farmer’s in this region.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: MCA, legumes and cereals mixed cultivation systems, typology of cropping systems, socioeconomic logic, Burkina Fas

    Structure and evolution of Apetala3, a sex-linked gene in Silene latifolia

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>The evolution of sex chromosomes is often accompanied by gene or chromosome rearrangements. Recently, the gene <it>AP3 </it>was characterized in the dioecious plant species <it>Silene latifolia</it>. It was suggested that this gene had been transferred from an autosome to the Y chromosome.</p> <p>Results</p> <p>In the present study we provide evidence for the existence of an X linked copy of the <it>AP3 </it>gene. We further show that the Y copy is probably located in a chromosomal region where recombination restriction occurred during the first steps of sex chromosome evolution. A comparison of X and Y copies did not reveal any clear signs of degenerative processes in exon regions. Instead, both X and Y copies show evidence for relaxed selection compared to the autosomal orthologues in <it>S. vulgaris </it>and <it>S. conica</it>. We further found that promoter sequences differ significantly. Comparison of the genic region of <it>AP3 </it>between the X and Y alleles and the corresponding autosomal copies in the gynodioecious species <it>S. vulgaris </it>revealed a massive accumulation of retrotransposons within one intron of the Y copy of <it>AP3</it>. Analysis of the genomic distribution of these repetitive elements does not indicate that these elements played an important role in the size increase characteristic of the Y chromosome. However, <it>in silico </it>expression analysis shows biased expression of individual domains of the identified retroelements in male plants.</p> <p>Conclusions</p> <p>We characterized the structure and evolution of <it>AP3</it>, a sex linked gene with copies on the X and Y chromosomes in the dioecious plant <it>S. latifolia</it>. These copies showed complementary expression patterns and relaxed evolution at protein level compared to autosomal orthologues, which suggests subfunctionalization. One intron of the Y-linked allele was invaded by retrotransposons that display sex-specific expression patterns that are similar to the expression pattern of the corresponding allele, which suggests that these transposable elements may have influenced evolution of expression patterns of the Y copy. These data could help researchers decipher the role of transposable elements in degenerative processes during sex chromosome evolution.</p

    Typologie des plantations villageoises de palmier à huile (Elaeis guineensis Jacq.) dans le département du Plateau au Bénin

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    Une typologie des palmeraies villageoises du département du Plateau au sud-est du Bénin a été établie à travers : i) une étude cartographique de la couverture pédologique et d'occupation des sols, ii) des entretiens semi-structurés en assemblée générale avec des groupes de producteurs choisis de façon aléatoire dans chaque commune, iii) des entretiens semi-structurés individuels avec quatre vingt dix producteurs dont les palmeraies sont installées sur les terres de barre et étudiées par une analyse factorielle des correspondances multiples. Les terres de barre sont les sols les plus plantés avec le palmier à huile et Adja-Ouèrè et Sakété constituent les communes de grosse production. Les palmeraies du département présentent i) des caractéristiques très peu variables : la densité de plantation, le précédent cultural, les pratiques d'association des cultures vivrières et d'utilisation des engrais et ii) des caractéristiques variables et spécifiques : la restitution des sous-produits de transformation et le recyclage des feuilles d'élagage des palmiers. Parmi les cinq modalités de gestion des feuilles d'élagage identifiées, l'exportation des feuilles est une pratique dominante dans le département. Sur les terres de barre, on retrouve quatre types de palmeraies qui se différencient par la superficie, les pratiques culturales et l'âge des palmeraies.Mots clés: Palmeraies villageoises, sols, sud-Bénin, pratiques culturales, typologie, palmier à huile
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