257 research outputs found

    Performance of the ECR ion source of CERN's heavy ion injector

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    In fall 1994 the new heavy ion injector at CERN was brought into operation successfully and a lead beam of 2.9´107 ions per pulse was accelerated in the SPS up to an energy of 157 GeV/u. The ion source, which was supplied by GANIL (France) was in operation almost continuously over a period of about one year and proved to be very reliable. It pro-duces a current of more than 100 µA of Pb27+ (after the first spectrometer) during the afterglow of the pulsed discharge. The current stays within 5% of the maximum value for a time of about 1 ms, which is more than required by the accel-erators. Measurements of the charge state distribution, emittance and energy spread, which were made during this window, are presented together with other operating data

    Force et limites d’une lecture moderne des guerres yougoslaves

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    Dans les premières pages de son ouvrage Explaining Yugoslavia, John Allcock rappelle à juste titre que la plupart des livres consacrés aux récentes guerres yougoslaves « se limitent à fournir un arrière-plan historique, plutôt que de procéder à une analyse historique, et évitent également toute confrontation directe avec des enjeux théoriques » (préface, p. XI). Aspirant au contraire à une sociologie historique de l’espace yougoslave, John Allcock entend « fournir une étude sociologique des t..

    Od krivičnog zakona do memoranduma: upotrebe pojma "genocid" u komunističkoj Jugoslaviji

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    Tokom osamdesetih godina u Jugoslaviji, sećanja na Drugi svetski rat su bila instrumentalizovana kako bi hranila uzajamne strahove i mržnje. Takođe je poznato da su u isto vreme, srpski nacionalisti kvalifikovali kao „genocid“ ne samo pokolje počinjene od strane hrvatskih ustaša između 1941-1945, već i situaciju u kojoj se nalazila srpska populacija na Kosovu. Takva politička instrumentalizacija termina genocid ne može biti pravilno shvaćena bez osvrta na njegove definicije i primene u toku prethodnih decenija. Takva perspektiva omogućuje ne samo da tačnije identifikujemo poreklo određenih semantičkih nepreciznosti, već i da sagledamo kako se u jugoslovenskom slučaju artikuliše pravna i istoriografska logika, kao i istorijske procese svojstvene jugoslovenskom prostoru i one zajedničke celom evropskom kontinentu. U tekstu se najpre analizira pravna definiciju pojma genocid korišćenu od strane jugoslovenskih vlasti u prvoj posleratnoj deceniji, zatim upotreba ovog pojma od strane Vladimira Dedijera i njegovog Odbora za istraživanje građe o genocidu nad srpskim i drugim narodima Jugoslavije, a potom i njegova upotrebu od strane određenih prestavnika Srpske pravoslavne crkve. Na kraju, ovaj tekst se bavi generalizacijom upotrebe ovog pojma u okviru srpskih nacionalističkih krugova krajem osamdesetih godina.During the 1980’s, the memories of the Second World War were employed to foster mutual fears and hostilities in Yugoslavia. Also, the Serb nationalists labelled as genocide not only massacres committed by Croatian Ustasha between 1941-1945, but also the situation in which Serbs found themselves in Kosovo. This manipulation with the use of term genocide cannot be understood without reference to the way it had been defined and used in previous decades. This perspective helps us not only to identify the origins of semantic inconsistencies, but also to understand legal and historiographical logic at work in the Yugoslav case as well as the unfolding of historical processes inherent to the Yugoslav milieu and to the European continent as a whole. The article starts with the examination of Yugoslavia’s official legal definition of genocide in the first decade after the war and proceeds with the concept’s usage by Vladimir Dedijer and his Committee for the investigation of materials on the genocide over the Serbs and other Yugoslavia’s nations. It then discusses the way representatives of the Serbian Orthodox Church employed the concept of genocide as well as its broader usage by Serb nationalist circles in the late 1980’s.Dans la Yougoslavie des années 1980, les mémoires de la Seconde Guerre mondiale ont été instrumentalisées pour alimenter les peurs et les haines réciproques. En particulier, les nationalistes serbes ont qualifié de « génocide » non seulement les massacres commis par les Oustachis entre 1941 et 1945, mais aussi la situation de la population serbe au Kosovo. Cette instrumentalisation politique du terme « génocide » ne peut être comprise sans revenir sur ses définitions et ses usages au cours des décennies précédentes. Une telle mise en perspective permet non seulement de mieux identifier l’origine de certaines dérives sémantiques, mais aussi de voir comment s’articulent logiques juridiques et logiques historiographiques d’une part, évolutions propres à l’espace yougoslave et évolutions communes à l’ensemble du continent européen d’autre part. Cet article revient donc sur la définition juridique du terme « génocide » par les autorités yougoslaves dans la première décennie de l’après-guerre, puis sur l’usage de ce terme par Vladimir Dedijer et son Odbor za istraživanje građe o genocidu nad srpskim i drugim narodima Jugoslavije d’une part, par certains représentants de l’Eglise orthodoxe serbe d’autre part. Enfin, il s’intéresse à la généralisation de l’usage de ce terme au-delà des seuls milieux nationalistes serbes à la fin des années 1980

    Travailler sur l'islam dans la Bosnie en guerre. Partie 1

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    J'ai écrit ce texte à la demande de Valérie Amiraux, à qui je dois de m'avoir poussé dans un avion Istanbul-Paris, un jour où je n'avais même plus la force de le faire. Ce texte est étrange, y compris à mes propres yeux. Il ne demandait sans doute qu'à être écrit depuis de longues années. Ce n'est pas un texte scientifique, même s'il traite de l'activité scientifique. Il se situe quelque part entre la remémoration onirique, la confession et la déclaration de guerre. Ce mélange des genres expl..

    Introduction

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    Les cinq contributions rassemblées ici ont été rédigées par des étudiants en géographie ou en anthropologie, et sont basées sur des recherches de terrain conduites dans le cadre d’une maîtrise ou d’un D.E.A. À leur manière, elles témoignent donc du renouveau des études balkaniques en France, un renouveau tout aussi réjouissant qu’indispensable, mais qui reste encore très partiel et fragile aujourd’hui. Le dossier qu’elles constituent s’intitule « Bosnies », car leur dénominateur commun est le..

    La « revanche des campagnes »

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    Alors qu’une partie des journalistes et des intellectuels ont refusé de conceptualiser les conflits yougoslaves comme atavisme balkanique, ils ont tout de même cédé à les présenter en tant que « revanche des campagnes », ce qui ne décrit pas non plus la réalité de ces conflits, mais est utile aux acteurs politiques : l’idée d’une ville « civilisée » opposée à une campagne « barbare » nourrit les haines de classe et les discours guerriers.Si les rapports entre ville et campagne occupent une place centrale dans ces conflits comme dans le discours de leurs protagonistes, encore faut-il savoir quelle est la part de la réalité et la part du mythe, quelle est la véritable signification de ces rapports, et se demander en particulier ce qu’ils révèlent (ou dissimulent) sur les rapports entre milices, État et société dans l’espace yougoslave. L’importance des solidarités claniques dans les mobilisations miliciennes s’explique moins par leur enracinement dans les hauts villages du karst dinarique que par leur redéploiement dans les interstices d’une modernisation mal maîtrisée et par leur extension au « village global ».Dans les guerres balkaniques comme dans les récents conflits yougoslaves, les formations armées de type milicien viennent d’abord compenser la difficulté des États à conduire leurs populations dans la guerre.Although a part of reporters and intellectuals have refused to conceptualise Yugoslavian conflicts as an atavism from the Balkans, they accepted to interpret them as a « revenge from countryside », which does not, as the first, describe the reality of these conflicts. But this argumentation is useful for political actors : the idea of a « civilised » town vs. a « barbaric » countryside helps to nurture the class’s hate and war discourses.If the relations between city and countryside fill a central place in the conflicts as well as in the discourses of their protagonists, we have to know what is the part of truth and the one of myth, what signification they have, what the reveal or, on the contrary, hide on the relations between militias, state and community in the Yugoslavian space. The importance of clanic solidarity in the mobilisation of militias is much more explained by its new extension in the interstices of a modernisation badly controlled and to the « global village » than by its rooting in the villages in the dinaric karst’s mountains.In the Balkan wars, as well as in the recent Yugoslavian conflicts, the armed units, like militias, serve, first of all, to offset states’ difficulties to lead their populations into war

    La « revanche des campagnes »

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    Alors qu’une partie des journalistes et des intellectuels ont refusé de conceptualiser les conflits yougoslaves comme atavisme balkanique, ils ont tout de même cédé à les présenter en tant que « revanche des campagnes », ce qui ne décrit pas non plus la réalité de ces conflits, mais est utile aux acteurs politiques : l’idée d’une ville « civilisée » opposée à une campagne « barbare » nourrit les haines de classe et les discours guerriers.Si les rapports entre ville et campagne occupent une place centrale dans ces conflits comme dans le discours de leurs protagonistes, encore faut-il savoir quelle est la part de la réalité et la part du mythe, quelle est la véritable signification de ces rapports, et se demander en particulier ce qu’ils révèlent (ou dissimulent) sur les rapports entre milices, État et société dans l’espace yougoslave. L’importance des solidarités claniques dans les mobilisations miliciennes s’explique moins par leur enracinement dans les hauts villages du karst dinarique que par leur redéploiement dans les interstices d’une modernisation mal maîtrisée et par leur extension au « village global ».Dans les guerres balkaniques comme dans les récents conflits yougoslaves, les formations armées de type milicien viennent d’abord compenser la difficulté des États à conduire leurs populations dans la guerre.Although a part of reporters and intellectuals have refused to conceptualise Yugoslavian conflicts as an atavism from the Balkans, they accepted to interpret them as a « revenge from countryside », which does not, as the first, describe the reality of these conflicts. But this argumentation is useful for political actors : the idea of a « civilised » town vs. a « barbaric » countryside helps to nurture the class’s hate and war discourses.If the relations between city and countryside fill a central place in the conflicts as well as in the discourses of their protagonists, we have to know what is the part of truth and the one of myth, what signification they have, what the reveal or, on the contrary, hide on the relations between militias, state and community in the Yugoslavian space. The importance of clanic solidarity in the mobilisation of militias is much more explained by its new extension in the interstices of a modernisation badly controlled and to the « global village » than by its rooting in the villages in the dinaric karst’s mountains.In the Balkan wars, as well as in the recent Yugoslavian conflicts, the armed units, like militias, serve, first of all, to offset states’ difficulties to lead their populations into war

    Rouvrir les blessures ? Le Parlement de Bosnie-Herzégovine et la question des responsabilités bosniaques

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    Dès l’été 1995, diverses polémiques ont vu le jour sur de possibles erreurs tactiques des dirigeants politiques et militaires bosniaques ou un hypothétique abandon de l’enclave de Srebrenica. Par la suite, ces polémiques ont été alimentées par les dissensions internes au Parti de l’action démocratique (SDA), les premières manifestations des survivants de l’enclave et l’approche des élections générales de septembre 1996. Dans ce contexte, le Parlement de la République de Bosnie-Herzégovine a organisé le 1er août 1996 un débat sur les causes de la chute de Srebrenica. L’analyse de ce débat permet de mieux comprendre comment la question des éventuelles responsabilités bosniaques dans la chute de Srebrenica renvoie en fait à d’autres interrogations plus larges sur les modes d’exercice du pouvoir politique par les dirigeants du SDA d’une part, sur leurs buts de guerre d’autre part.In the summer of 1995 already, various polemics broke out on possible tactical mistakes of the Bosniac political and military leaders and on a hypothetical abandonment of the Srebrenica enclave. Later on, these polemics were fed by the internal conflicts of the Party of Democratic Action (SDA), the first demonstrations of the enclave’s survivors, and the forecoming general elections of September 1996. Against this background, the Parliament of the Republic of Bosnia-Herzegovina organized on the 1st of August 1996 a debate on the causes of the fall of Srebrenica. The analysis of this debate allows for a better understanding of the ways in which the question of the possible Bosniac responsibilities in the fall of Srebrenica is in fact related to larger interrogations on the way the SDA leaders exerted political power and defined their war aims

    Trabajar sobre el Islam en la Bosnia en guerra

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    He escrito este artículo por sugerencia de Valérie Amiraux, quien me animó a tomar un avión Estambul-París, un día en el que yo ya ni siquiera  tenía fuerzas para hacerlo. El artículo es raro, incluso para mí. Sin duda, requería ser escrito desde hace bastantes años. Aunque analice la actividad científica, no se trata de un texto científico. Se sitúa en algún punto entre la rememoración onírica, la confesión y la declaración de guerra. Esta mezcla de géneros explica sin ninguna duda su aspect..
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