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Etude de l'évolution des patients porteurs d'une cardiomyopathie hypertrophique obstructive (CMHO) après alcoolisation septale
La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est la maladie cardiaque monogénique la plus fréquente, touchant environ 1 individu sur 500 dans la population (1,2). L'étiologie est familiale dans la majorité des cas avec une transmission de type autosomal dominant à pénétrance variable. Deux gènes principaux sont à l'origine de la maladie chez 70% des patients avec un test génétique positif. Il s'agit des gènes qui codent pour la chaine lourde β de la myosine (MYH7) et la protéine C liant la myosine (MYBPC3) (1-3).
La CMH est définie par la présence d'une hypertrophie myocardique « inadéquate » car se développant en l'absence d'une cause d'augmentation de la post-charge (HTA, sténose aortique, membrane sous-aortique), d'une pathologie infiltrative ou d'un entrainement physique (4,5). Le plus souvent asymétrique et affectant préférentiellement le septum, cette hypertrophie s'accompagne dans près de deux tiers des cas d'une obstruction dynamique sous-aortique de la chambre de chasse du ventricule gauche par la valve mitrale (systolic anterior motion ou SAM). Cette obstruction est à la fois la conséquence du rétrécissement de la chambre de chasse par l'hypertrophie septale mais également d'un malpositionnement de la valve mitrale (6-8). On parle alors de Cardiomyopathie Hypertrophique et Obstructive (CMHO). L'obstruction - présente au repos dans 50% des cas et uniquement après manoeuvres de provocation dans l'autre moitié des cas (manoeuvre de Valsalva, test de vasodilatation par nitrite d'amyle) est à l'origine d'un gradient de pression entre le ventricule gauche et l'aorte, et donc d'une surcharge de pression pour le ventricule gauche. Cette surcharge de pression est à l'origine des symptômes classiquement rencontrés soit dyspnée et angor d'effort, présyncope voire syncopes à l'effort. Un gradient sous-aortique de plus de 50 mmHg (mesuré au repos ou après provocation) est considéré comme un gradient à valeur pronostique (6-8) et justifiant un traitement si associé à des symptômes.
Le traitement médical des formes obstructives repose sur l'administration de substances inotropes négatives et/ou susceptibles de favoriser la relaxation myocardique tels que les béta-bloqueurs, les antagonistes du calcium et le disopyramide - pris isolément ou en association. Pour les nombreux patients qui deviennent réfractaires ou intolérants à ces traitements, deux interventions peuvent leur être proposées pour lever l'obstruction : une myotomie-myectomie chirurgicale du septum (9,10) ou une alcoolisation du septum par voie percutanée (7,8). Les indications à ces interventions sont les suivantes (7,8,11) :
1. Symptômes (dyspnée de classe fonctionnelle NYHA III ou IV, angor de classe fonctionnelle CCS III ou IV, syncope, ou présyncope) réfractaires au traitement médical ou intolérance du patient au traitement. Une dyspnée de classe II est considérée suffisante dans le cas de jeunes patients.
2. Obstruction sous-aortique avec gradient supérieur ou égal à 50 mmHg, au repos ou après manoeuvre de provocation, associée à une hypertrophie septale et à un mouvement systolique antérieur de la valve mitrale (effet SAM)
3. Anatomiecardiaquefavorableàuntraitementinvasif(épaisseurduseptumde plus de 16 mm)
Si la myectomie chirurgicale reste la méthode de référence (12-18), l'alcoolisation septale du myocarde par voie percutanée est devenue un des traitements de choix dans la thérapie de la Cardiomyopathie Hypertrophique Obstructive réfractaire. Elle consiste à repérer par coronarographie l'artère septale nourrissant le septum basal hypertrophié, puis à y introduire un petit ballon pour isoler ce territoire du reste du lit coronaire avant d'y injecter une dose d'alcool à 95% comprise entre 1 et 5 cc. On crée ainsi un infarctus chimique, technique qui fut dans le passé utilisée pour le traitement de certaines tumeurs. Les effets ne sont pas immédiats et nécessitent généralement 2-3 semaines avant de se manifester. On assiste alors à une diminution progressive de l'épaisseur du myocarde nécrosé (7), à la disparition progressive de l'obstruction et à l'amélioration / disparition des symptômes.
La question de savoir qui de la chirurgie ou de l'alcoolisation est le plus efficace a été source de nombreux débats (7,11-13,18).
Par rapport à la chirurgie, les avantages de la méthode percutanée sont les suivants (11,14,15,18,19) :
- Efficacités hémodynamique et fonctionnelle jugées comparable à la chirurgie selon les études
- Taux de morbidité et de mortalité très faible et non supérieure à la chirurgie
- Absence de sternotomie
- Diminution de la durée de l'hospitalisation et surtout de la période de
convalescence, le patient pouvant reprendre une activité dès son retour à domicile
Certains experts émettent néanmoins des doutes quant à l'innocuité à long terme de la méthode, les zones nécrotiques pouvant servir de terrain arythmogène. Pour ces raisons, la méthode n'est pas recommandée chez les patients de moins de 40 ans (6,8).
Le risque majeur de l'alcoolisation du septum proximal réside dans l'induction d'un bloc atrio-ventriculaire complet chimique, le noeud atrio-ventriculaire étant justement situé dans cette région. Ce risque augmente avec la quantité d'alcool administrée et nécessite, si persistance après trois jours, l'implantation d'un pacemaker à demeure. Selon les centres, le taux d'implantation d'un stimulateur varie ainsi entre 7% et 20% (7,14,20).
L'efficacité clinique et l'incidence des complications est donc en partie liée à la compétence technique et à l'expérience de l'opérateur (7,14), mais aussi aux choix des patients. Il peut donc varier grandement selon les centres médicaux.
L'étude proposée vise à analyser les résultats de l'alcoolisation obtenus à Lausanne, jusqu'à présent pas encore été étudiés, et à les comparer à ceux de la littérature
An analysis for more equitable revenue and expenditure allocations within Lingnan College
From the triennial 1995-98, the funds allocated from University Grants Committee to universities have decreased. In order to use the limited resources effectively, and to manage their revenue and costs efficiently, universities have to set up a better budgeting system. Therefore, the eight universities in Hong Kong are proposing the Revenue Center Management (RCM) instead of the current budgeting system. The purposes of this project focuses on the analyses of the current budgeting system adopted at Lingnan College, and the proposed RCM budgeting system
Septal myectomy for hypertrophic obstructive cardiomyopathy: coil, boil and the role of rescue surgery
Interventional treatment of hypertrophic obstructive cardiomyopathy has considerably developed and primary surgical approach is nowadays considered for a minority of patients with insufficient relief of obstruction following catheter intervention. We present the history of a patient who underwent alcohol ablation and developed a life-threatening ventricular septal defect consecutively to a large myocardial infarction because of alcohol injection into the LA
Les Alpes pennines dans un jour, soit panorama boréal de la Becca de Nona depuis le Mont-Blanc jusqu'au Mont-Rose
Editorial Comment: Re-operation: a thing of the past? Transcatheter aortic valve-in-valve implantation for failed surgical bioprosthesis
ORIGAMIX, a CdTe-based spectro-imager development for nuclear applications
The Astrophysics Division of CEA Saclay has a long history in the development
of CdTe based pixelated detection planes for X and gamma-ray astronomy, with
time-resolved imaging and spectrometric capabilities. The last generation,
named Caliste HD, is an all-in-one modular instrument that fulfills
requirements for space applications. Its full-custom front-end electronics is
designed to work over a large energy range from 2 keV to 1 MeV with excellent
spectroscopic performances, in particular between 10 and 100 keV (0.56 keV FWHM
and 0.67 keV FWHM at 13.9 and 59.5 keV). In the frame of the ORIGAMIX project,
a consortium based on research laboratories and industrials has been settled in
order to develop a new generation of gamma camera. The aim is to develop a
system based on the Caliste architecture for post-accidental interventions or
homeland security, but integrating new properties (advanced spectrometry,
hybrid working mode) and suitable for industry. A first prototype was designed
and tested to acquire feedback for further developments. In this study, we
particularly focused on spectrometric performances with high energies and high
fluxes. Therefore, our device was exposed to energies up to 700 keV (133Ba,
137Cs) and we measured the evolution of energy resolution (0.96 keV at 80 keV,
2.18 keV at 356 keV, 3.33 keV at 662 keV). Detection efficiency decreases after
150 keV, as Compton effect becomes dominant. However, CALISTE is also designed
to handle multiple events, enabling Compton scattering reconstruction, which
can drastically improve detection efficiencies and dynamic range for higher
energies up to 1408 keV (22Na, 60Co, 152Eu) within a 1-mm thick detector. In
particular, such spectrometric performances obtained with 152Eu and 60Co were
never measured before with this kind of detector.Comment: Nuclear Instruments and Methods in Physics Research Section A:
Accelerators, Spectrometers, Detectors and Associated Equipment. Available
online 9 January 2015, ISSN 0168-9002
(http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0168900215000133).
Keywords: CdTe; X-ray; Gamma-ray; Spectrometry; Charge-sharing; Astrophysics
Instrumentation; Nuclear Instrumentation; Gamma-ray camera
Lack of evidence-based practice leads to major geographical variations in elective coronary revascularization by stents or surgery in England
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