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    Suez and After: Canada and British Policy in the Middle East, 1956–1960

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    The Suez crisis is generally considered to be a decisive turning-point in Canada’s relations with Great Britain. Prime Minister Louis St. Laurent and Secretary of State for External Affairs Lester Pearson refused to support Britain’s military action in Egypt, choosing instead to work through the United Nations for a resolution of the conflict. It seemed that Canada was repudiating a subservient role and declaring its final independence from the mother country. However, the documentary record shows that Canadian politicians and diplomats were in fact eager to work for what they believed to be Britain’s good. In their view, Britain had temporarily lost sight of its own, and the western world’s, best interests. During the years immediately after Suez, support for British policies was a priority of Canadian diplomats, most notably Arnold Smith, Canada’s ambassador to Egypt from 1958 to 1960. Smith played an important role in the resumption of diplomatic relations between Britain and Egypt. Drawing on previously unused documents in the files of the Department of External Affairs, this paper outlines Canadian views of, and Canada’s relationship to, British policy in the Middle East during and after Suez. It demonstrates that a “colony to nation” framework is inadequate for the study of the Anglo-Canadian relationship in the years following World War II. Instead, the broader context of Cold War politics must be taken into consideration. The paper also shows that despite the surface differences between Liberal and Conservative foreign policy, there were strong elements of continuity between the St. Laurent and Diefenbaker governments.La crise de Suez est généralement considérée comme un tournant décisif dans les relations entre le Canada et la Grande-Bretagne. Le premier ministre Louis St-Laurent et le sous-secrétaire des Affaires extérieures Lester B. Pearson ont refusé d’appuyer l’action militaire britannique en Égypte, choisissant plutôt de collaborer avec les Nations Unies afin de résoudre le conflit. Le Canada parut alors déclarer une fois pour toute son indépendance par rapport à la mère patrie. Toutefois, les documents sonores montrent que politiciens et diplomates canadiens ne considéraient pas qu’ils avaient cessé de travailler pour ce qu’ils croyaient être le bien de la Grande-Bretagne. À leurs yeux, le problème était plutôt que la Grande-Bretagne avait temporairement perdu de vue ses meilleurs intérêts et ceux du monde occidental. Au cours des années qui ont immédiatement suivi la crise de Suez, l’appui des politiques britanniques demeura une priorité pour les diplomates canadiens, notamment Arnold Smith, ambassadeur du Canada en Égypte de1958 à1960. Celui-ci allait jouer un rôle important dans la reprise des relations entre la Grande-Bretagne et l’Égypte. Inspiré des documents inutilisés des anciens dossiers du ministère des Affaires extérieures, cet article décrit le point de vue des Canadiens à l’égard des relations du Canada et de la politique britannique au Moyen-Orient durant et après la crise de Suez. Il démontre que le un récit privilégiant le passage du statut de colonie à celui de pays ne convient pas à l’étude de la relation anglo-canadienne dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Le contexte plus large des politiques de la guerre froide doit être pris en considération. L’article montre également qu’en dépit de différences superficielles, les politiques étrangères des gouvernement libéral de St Laurent et conservateur de Diefenbaker contiennent d’importants éléments de continuité

    Lady Lucy Barry and Evangelical Reading on the First Franklin Expedition

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    This article examines the relationship between Lady Lucy Barry and John Franklin. Barry has been dismissed by other writers as a fanatic who had only a passing influence on the explorer’s religious beliefs. Though their friendship ended after Franklin’s marriage to Eleanor Porden in August 1823, Barry’s Evangelical faith, as expressed through the books she presented to the members of the first Franklin expedition, had already shaped both Franklin’s own understanding of his Arctic experiences and the literary representation of them in his Narrative of a Journey to the Shores of the Polar Sea in the Years 1819, 20, 21, and 22. In the narrative, both Franklin and his companion John Richardson affirmed the great value of religious books and practices in helping them to endure the sufferings of the journey. As a result, the public came to revere Arctic explorers as Christian heroes. Without Lady Lucy Barry and her books, Arctic exploration might never have come to hold such an important place in 19th-century British culture.Cet article porte sur la relation qui a existé entre Lady Lucy Barry et John Franklin. Barry était considérée par les autres écrivains comme une fanatique qui n’a eu qu’une influence passagère sur les croyances religieuses de l’explorateur. Bien que leur amitié ait pris fin lorsque Franklin a épousé Eleanor Porden en août 1823, la foi évangélique de Barry, telle qu’exprimée dans les livres qu’elle a présentés aux membres de la première expédition de Franklin, avait déjà façonné la façon dont Franklin vivait son expérience dans l’Arctique et sa représentation littéraire de celle-ci dans son récit intitulé Narrative of a Journey to the Shores of the Polar Sea in the Years 1819, 20, 21, and 22. Dans ce récit, Franklin et son compagnon John Richardson affirmaient la grande valeur des pratiques et livres religieux en ce sens que ces derniers les avaient aidés à endurer les souffrances découlant de leur expédition. Par conséquent, la société en général en était venue à révérer les explorateurs de l’Arctique à titre de héros chrétiens. Sans Lady Lucy Barry et ses livres, l’exploration de l’Arctique n’aurait peut-être jamais occupé une place aussi importante dans la culture britannique du XIXe siècle

    The Arctic Gold Rush: The New Race for Tomorrow's Natural Resources, by Roger Howard

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    The Sea of Ice and the Icy Sea: The Arctic Frame of Frankenstein

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    It has become common for scholars to understand the Arctic framing narrative of Mary Shelley’s Frankenstein as a commentary on the northern expeditions sent out by the British Admiralty after the Napoleonic Wars. According to this view, the character Robert Walton is a surrogate for John Barrow, the principal organizer of the Admiralty expeditions. This article demonstrates that chronological factors make such an interpretation untenable. Yet the process through which the far North became the setting for Frankenstein’s opening and closing scenes is of great importance for understanding the evolution of the novel into its final complex form and with regard to broader considerations about the Arctic’s place in Romantic literary culture. The article suggests other sources for the Arctic frame, most notably the 1815 plan by whaler William Scoresby for a sledge expedition toward the North Pole. Although Scoresby’s lecture was not published until 1818, reports appeared in newspapers and periodicals soon after the lecture was given. There is strong circumstantial evidence to suggest that Mary Shelley read these reports. By tracing the likely influence of Scoresby and other Arctic writers on Frankenstein, the article both sheds new light on the novel itself and demonstrates the extent of the Arctic’s presence in European culture even before the famous Admiralty expeditions.Pour bien des érudits, la description narrative du cadre de l’Arctique faite par Mary Shelley dans son ouvrage Frankenstein fait figure de commentaire sur les expéditions nordiques organisées par l’Amirauté britannique après les guerres de Napoléon. D’après cette perspective, le personnage, Robert Walton, se veut le substitut de John Barrow, principal organisateur des expéditions de l’Amirauté. Le présent article montre que les facteurs chronologiques ne permettent pas de soutenir cette interprétation. Pourtant, la manière dont le Grand Nord est devenu la scène d’ouverture et de clôture de Frankenstein revêt une grande importance pour nous aider à comprendre l’évolution du roman dans sa forme complexe finale, à l’égard des considérations plus vastes quant à la place qu’occupe l’Arctique dans la culture littéraire romantique. Cet article suggère l’existence d’autres sources pour le cadre de l’Arctique, notamment le plan conçu par le baleinier William Scoresby en 1815 pour une expédition en traîneau vers le pôle Nord. Bien que l’exposé de William Scoresby n’ait été publié qu’en 1818, des reportages ont paru dans les journaux et les périodiques peu après la tenue de l’exposé. Il existe de fortes preuves circonstancielles suggérant que Mary Shelley avait lu ces reportages. En faisant le lien entre l’influence vraisemblable exercée sur Frankenstein par William Scoresby et d’autres auteurs sur l’Arctique, cet article jette une nouvelle lumière sur le roman même et montre l’étendue de la présence de l’Arctique dans la culture européenne avant l’avènement des célèbres expéditions de l’Amirauté

    Who Discovered the Northwest Passage?

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     In 1855 a parliamentary committee concluded that Robert McClure deserved to be rewarded as the discoverer of a Northwest Passage. Since then, various writers have put forward rival claims on behalf of Sir John Franklin, John Rae, and Roald Amundsen. This article examines the process of 19th-century European exploration in the Arctic Archipelago, the definition of discovering a passage that prevailed at the time, and the arguments for and against the various contenders. It concludes that while no one explorer was “the” discoverer, McClure’s achievement deserves reconsideration.En 1855, un comité parlementaire a conclu que Robert McClure méritait de recevoir le titre de découvreur d’un passage du Nord-Ouest. Depuis lors, diverses personnes ont avancé des prétentions rivales à l’endroit de Sir John Franklin, de John Rae et de Roald Amundsen. Cet article se penche sur l’exploration européenne de l’archipel Arctique au XIXe siècle, sur la définition de la découverte d’un passage en vigueur à l’époque, de même que sur les arguments pour et contre les divers prétendants au titre. Nous concluons en affirmant que même si aucun des explorateurs n’a été « le » découvreur, les réalisations de Robert McClure méritent d’être considérées de nouveau

    Lines in the Ice: Exploring the Roof of the World, by Philip Hatfield

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    The Sea of Ice and the Icy Sea: The Arctic Frame of Frankenstein

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    It has become common for scholars to understand the Arctic framing narrative of Mary Shelley’s Frankenstein as a commentary on the northern expeditions sent out by the British Admiralty after the Napoleonic Wars. According to this view, the character Robert Walton is a surrogate for John Barrow, the principal organizer of the Admiralty expeditions. This article demonstrates that chronological factors make such an interpretation untenable. Yet the process through which the far North became the setting for Frankenstein’s opening and closing scenes is of great importance for understanding the evolution of the novel into its final complex form and with regard to broader considerations about the Arctic’s place in Romantic literary culture. The article suggests other sources for the Arctic frame, most notably the 1815 plan by whaler William Scoresby for a sledge expedition toward the North Pole. Although Scoresby’s lecture was not published until 1818, reports appeared in newspapers and periodicals soon after the lecture was given. There is strong circumstantial evidence to suggest that Mary Shelley read these reports. By tracing the likely influence of Scoresby and other Arctic writers on Frankenstein, the article both sheds new light on the novel itself and demonstrates the extent of the Arctic’s presence in European culture even before the famous Admiralty expeditions.Pour bien des érudits, la description narrative du cadre de l’Arctique faite par Mary Shelley dans son ouvrage Frankenstein fait figure de commentaire sur les expéditions nordiques organisées par l’Amirauté britannique après les guerres de Napoléon. D’après cette perspective, le personnage, Robert Walton, se veut le substitut de John Barrow, principal organisateur des expéditions de l’Amirauté. Le présent article montre que les facteurs chronologiques ne permettent pas de soutenir cette interprétation. Pourtant, la manière dont le Grand Nord est devenu la scène d’ouverture et de clôture de Frankenstein revêt une grande importance pour nous aider à comprendre l’évolution du roman dans sa forme complexe finale, à l’égard des considérations plus vastes quant à la place qu’occupe l’Arctique dans la culture littéraire romantique. Cet article suggère l’existence d’autres sources pour le cadre de l’Arctique, notamment le plan conçu par le baleinier William Scoresby en 1815 pour une expédition en traîneau vers le pôle Nord. Bien que l’exposé de William Scoresby n’ait été publié qu’en 1818, des reportages ont paru dans les journaux et les périodiques peu après la tenue de l’exposé. Il existe de fortes preuves circonstancielles suggérant que Mary Shelley avait lu ces reportages. En faisant le lien entre l’influence vraisemblable exercée sur Frankenstein par William Scoresby et d’autres auteurs sur l’Arctique, cet article jette une nouvelle lumière sur le roman même et montre l’étendue de la présence de l’Arctique dans la culture européenne avant l’avènement des célèbres expéditions de l’Amirauté

    The Magnetism of Antarctica: The Ross Expedition 1839–1843, by John Knight

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    Historical Evidence and the Eastern Greenland Case

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    The Eastern Greenland case (1931–33) is the only territorial dispute in the polar regions ever to have been decided by an international court. Norway challenged Denmark’s claim to sovereignty over all of Greenland on the grounds that Denmark had established effective occupation in a limited area only. The Permanent Court of International Justice (PCIJ) held that effective occupation in the polar regions requires relatively little actual exercise of sovereign rights, and that Denmark therefore did indeed have sovereignty over the entire island. Both parties in the dispute based many of their arguments on historical evidence, most notably the records of a series of diplomatic overtures to other states made by Denmark between 1915 and 1921. These documents, the Norwegians argued, showed that the Danes themselves did not believe that they had sovereignty over the entire island. The Danes, on the other hand, contended that their sovereignty dated back to the Middle Ages. The Court found the Danish arguments more convincing. However, the dissenting opinion of Justice Dionisio Anzilotti upheld the Norwegian interpretation. This paper re-examines the issue in the light of historical evidence, found recently in Canadian archives, that was not available to the Court. These new documents indicate that Anzilotti’s view was the correct one. While the 1933 decision in favour of Denmark can be upheld on other than historical grounds, a re-assessment of the historical evidence and arguments presented to the PCIJ is essential to set the record straight.Le cas du Groenland oriental (1931-1933) constitue le seul conflit territorial des régions polaires à n’avoir jamais été tranché par un tribunal international. La Norvège avait contesté la revendication de souveraineté du Danemark sur tout le Groenland, sous prétexte que le Danemark n’avait effectivement occupé qu’une partie limitée de ce territoire. La Cour permanente de justice internationale (CPJI) a soutenu qu’une occupation effective des régions polaires ne nécessite qu’un exercice réel relativement faible des droits de souveraineté, et que par conséquent, le Danemark avait effectivement le droit de souveraineté sur toute l’île. Les deux parties visées par le conflit fondaient grand nombre de leurs arguments sur des preuves historiques, plus précisément les dossiers d’une série d’ouvertures diplomatiques faites par le Danemark à d’autres États entre 1915 et 1921. Les Norvégiens soutenaient que ces documents prouvaient que les Danois mêmes ne croyaient pas avoir la souveraineté sur toute l’île. Pour leur part, les Danois affirmaient que leur souveraineté remontait au Moyen-Âge. La Cour avait trouvé les arguments des Danois plus probants. Toutefois, l’avis minoritaire du juge Dionisio Anzilotti venait appuyer l’interprétation des Norvégiens. Ce document examine cet enjeu de nouveau à la lumière de preuves historiques trouvées récemment dans les archives canadiennes, preuves qui n’étaient pas à la disposition de la Cour à ce moment-là. Ces nouveaux documents laissent croire que le point de vue du juge Anzilotti était exact. Bien que la décision de 1933 en faveur du Danemark puisse être maintenue en raison de motifs autres qu’historiques, la réévaluation des preuves historiques et des arguments présentés à la CPJI s’impose afin de tirer les choses au clair
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