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Différenciation d'une population envahissante de tiques en deux sous-populations, selon l'hôte (bovin ou cervidé sauvage)
Spatio-temporal genetic variation of the biting midge vector species Culicoides imicola (Ceratopogonidae) Kieffer in France
Background Introduction of vector species into new areas represents a main driver for the emergence and worldwide spread of vector-borne diseases. This poses a substantial threat to livestock economies and public health. Culicoides imicola Kieffer, a major vector species of economically important animal viruses, is described with an apparent range expansion in Europe where it has been recorded in south-eastern continental France, its known northern distribution edge. This questioned on further C. imicola population extension and establishment into new territories. Studying the spatio-temporal genetic variation of expanding populations can provide valuable information for the design of reliable models of future spread. Methods Entomological surveys and population genetic approaches were used to assess the spatio-temporal population dynamics of C. imicola in France. Entomological surveys (2–3 consecutive years) were used to evaluate population abundances and local spread in continental France (28 sites in the Var department) and in Corsica (4 sites). We also genotyped at nine microsatellite loci insects from 3 locations in the Var department over 3 years (2008, 2010 and 2012) and from 6 locations in Corsica over 4 years (2002, 2008, 2010 and 2012). Results Entomological surveys confirmed the establishment of C. imicola populations in Var department, but indicated low abundances and no apparent expansion there within the studied period. Higher population abundances were recorded in Corsica. Our genetic data suggested the absence of spatio-temporal genetic changes within each region but a significant increase of the genetic differentiation between Corsican and Var populations through time. The lack of intra-region population structure may result from strong gene flow among populations. We discussed the observed temporal variation between Corsica and Var as being the result of genetic drift following introduction, and/or the genetic characteristics of populations at their range edge. Conclusions Our results suggest that local range expansion of C. imicola in continental France may be slowed by the low population abundances and unsuitable climatic and environmental conditions. (Résumé d'auteur
Politique monétaire et taux de change : mesure et contre-mesures
Il y a un an, l’actualité monétaire portait sur le changement d’orientation des politiques après une longue période d’attentisme. La difficulté était de consolider une reprise fraîchement et laborieusement acquise, tout en signalant que l’ère des liquidités abondantes tirait à sa fin. Au printemps 2005, malgré l’enclenchement d’un nouveau cycle de hausses des taux directeurs, les liquidités abondent toujours, circulent facilement et se placent aussi bien là où le rendement est encore élevé (marchés émergents, matières premières, immobilier, marchés d’actions européens) que sûr (marchés obligataires américains) : il n’y a aucune sorte de concurrence entre les besoins de financement. Les banques centrales asiatiques, par l’accumulation de réserves de change, en sont partiellement responsables. Et la croissance la première bénéficiaire. Mais si elle a jusqu’à présent plutôt bien tiré son épingle du jeu, ce n’est pas sans poser problème aux banques centrales, désormais confrontées, en plus d’une situation patrimoniale des ménages fragile, à une flambée des prix du pétrole, à la non-hausse des taux d’intérêt nominaux longs, et au creusement des déséquilibres de la croissance mondiale. Leur tâche est d’autant plus malaisée qu’à partir de ces déséquilibres (excès d’épargne de l’Europe et de l’Asie et déficit des États-Unis) s’est construit un semblant d’équilibre, caractérisé par une confluence d’intérêts (les croissances asiatiques et américaine s’auto-entretiennent). Or, cet équilibre doit être reconfiguré pour assurer la soutenabilité et la pérennité de la croissance mondiale.
À l’horizon 2006, toutes les banques centrales ne sont pas logées à la même enseigne, et c’est la Réserve fédérale qui a la plus lourde responsabilité, même si, côté asiatique, il y a aussi fort à faire. La difficulté pour la Banque centrale américaine sera d’achever le resserrement de sa politique monétaire, sans trop durcir les conditions monétaires et financières (c’est-à-dire sans dégonfler brutalement les bulles ou booms existant sur les différents marchés), mais suffisamment pour réduire le déficit d’épargne des États-Unis. Et donc préserver le dollar. Nos prévisions débouchent sur un taux des Federal Funds à 4 % fin 2005, des taux d’intérêt nominaux à 10 ans à 5 % fin 2006, une parité euro/dollar à 1,34 fin 2005 mais à 1,25 fin 2006. La Banque centrale européenne (BCE) apporterait son concours en maintenant son taux directeur inchangé à 2 %. Les banques centrales asiatiques devront, quant à elles, faire face à la montée des coûts inhérents à une politique de change active, et la Banque populaire de Chine devra parvenir à imposer son rythme aux attentes d’un changement de son régime de change
Croissance sans châtiment. Perspectives 2006-2007 pour l'économie mondiale.
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Croissance sans châtiment:Perspectives 2006-2007 pour l’économie mondiale
Après les désordres du début de la décennie, bulle technologique, scandales financiers, tensions géopolitiques, l’économie mondiale a retrouvé la voie d’une croissance durable. Le ralentissement anticipé pour l’année 2005, après une croissance record en 2004, a été plus modéré que prévu et l’expansion est restée largement diffusée. Le resserrement monétaire aux États-Unis n’a pas vraiment entamé le dynamisme de l’économie américaine qui, malgré une baisse de régime en 2005, croît toujours à des rythmes enviés par l’Europe, restée à la traîne. Le ralentissement a été à peine perceptible en Asie, plus net en Amérique latine et dans les pays de l’Est, sans toutefois remettre en cause le rattrapage de ces économies en développement sur les économies plus avancées. Le Japon est sorti de la déflation, et la reprise de 2004 s’est confirmée en 2005. En 2006 et en 2007, la croissance mondiale se poursuivrait à des rythmes voisins de ceux de 2005.
Les déséquilibres auxquels doit faire face l’économie mondiale n’ont à ce jour pas infléchi son sentier de croissance. En dépit des inquiétudes réitérées par les observateurs ou les banquiers centraux, le choc pétrolier n’a pas déclenché d’inflation. Les discours des banques centrales et les politiques monétaires ont montré la volonté des autorités monétaires de s’opposer à un emballement inflationniste. Aidées par la concurrence des pays émergents qui empêche les pressions haussières sur les prix de s’exprimer, les banques centrales sont parvenues à convaincre de leur capacité à intervenir sur le cours des évènements, empêchant la remontée des taux longs à hauteur de celle des taux courts.
Le marché immobilier a largement profité de la faiblesse des taux longs. L’injection de liquidités par le crédit immobilier, en permettant aux vendeurs de réaliser leurs plus-values et d’en consommer une fraction, a été à l’origine d’une baisse du taux d’épargne des ménages dans les pays où le marché immobilier a été le plus dynamique. En cas de remontée des taux longs, l’exubérance de l’immobilier est réversible et les récentes expériences anglo-saxonnes de resserrement monétaire ont rassuré sur l’efficacité de l’arme des taux.
Le déficit courant américain prend un caractère vertigineux, mais n’a pas eu pour l’instant les conséquences dévastatrices qu’il pouvait laisser craindre. Les déséquilibres s’installent dans la durée, au plus grand bénéfice de la croissance. Leur soutenabilité repose sur le contrôle des situations patrimoniales, qu’elles soient entre pays ou entre agents. Ou du moins, sur la croyance dans ce contrôle.Gone is the early decade’s turmoil, growth is back on a sustainable path. The expected 2005 slowdown turned out benign in the US, Latin America and Central and Eastern Europe, hardly noticeable in Asia, absent in Japan which emerged out of deflation. Prospects for 2006 and 2007 should confirm this. Disequilibria have had no major impact: the hike in oil prices has not fuelled inflation; central bankers have maintained their credibility, this kept long term interest rates low. As a result, housing markets have proved buoyant and savings rates have decreased, thus providing an effective transmission channel for a possible rise in interest rates. US Current account is becoming abysmal; disequilibria settle and push growth further. The storm should stay at bay so long as faith in people’s and countries’ situations remains
L’investissement joue à « cash-cash »
La rentabilité des entreprises s’est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux États-Unis l’année dernière, la croissance des profits a cependant gagné l’Europe avec un temps de retard. Alors que la rentabilité semble avoir atteint un pic outre-Atlantique au troisième trimestre 2004, elle se poursuit avec vigueur en Europe qui devrait rattraper, puis dépasser à la fin 2004, les États-Unis. L’effet du cycle de productivité, plus précoce aux États-Unis du fait d’une reprise antérieure à celle de l’Europe, explique ce ciseau. Le rebond du taux d’investissement productif entamé au début de l’année 2003 aux États-Unis n’est pas encore visible dans la zone euro. Cependant, même aux États-Unis, les profits augmentent plus rapidement que l’investissement. Les taux d’autofinancement s’améliorent donc de part et d’autre de l’Atlantique, ce qui explique le moindre recours des SNF au financement externe. Les entreprises utilisent une part importante de leurs liquidités au désendettement, à la distribution de dividendes ou au rachat d’actions. En contrepartie, la qualité de la dette des sociétés s’est fortement améliorée, réduisant les primes de risque et encourageant l’offre de crédit bancaire à des coûts de plus en plus faibles. Cette position attentiste des entreprises profite plus aux marchés obligataires, rassurés par la diminution des risques, qu’aux marchés d’actions pénalisés en 2004 par la hausse des prix du pétrole et le manque de projets d’investissements. La sous-évaluation des cours boursiers européens, au regard des profits dégagés par les entreprises, et l’abondance de liquidités pourraient conduire à des opérations de rachat et à une augmentation de la valorisation boursière des marchés. L’augmentation de la capitalisation boursière faciliterait alors la croissance de l’investissement.US corporate profit margins have recovered since 2003. It seems they reached a peak in the third quarter of 2004. In Europe, the upturn has been somewhat delayed, but profitability is likely to gather momentum over the next quarters.
Corporate investment is still much tentative in Europe, whereas it bounced back in 2003 in the USA. However, in both regions, profit margins have been used to cut indebtedness, distribute dividends or buy shares back, rather than invest.
In consequence, corporate balance sheets have strongly improved, thereby reducing risk premiums, and encouraging loans at low costs. Business’ wait-and-see stance has benefited bond markets rather than share markets to date
Un monde presque parfait:Perspectives 2004-2005 pour l’économie mondiale
En 2003, la croissance mondiale est repartie après un accroc au premier semestre. Tirée par le bloc anglo-saxon, la croissance s’est généralisée à l’Asie, l’Amérique latine et l’Europe de l’Est. Elle continuerait d’être soutenue, supérieure à 4 % en moyenne annuelle en 2004 et 2005. Les États-Unis entreraient dans une phase de croissance qui permettrait la résorption des déséquilibres (déficits public et courant, endettement des ménages). La croissance ralentirait de 4,5 % en 2004 à 3,4 % en 2005. La dépréciation du dollar observée depuis 2002 devrait en effet permettre le redressement du solde extérieur américain, tandis que les interventions des banques asiatiques en faveur du dollar permettraient de contrôler cette dépréciation et favoriseraient la croissance de la zone Pacifique en maintenant la compétitivité de cette dernière. En revanche, la zone euro resterait à la traîne de la reprise mondiale avec une croissance de 1,4 et 2,1 % en 2004 et 2005. Elle pâtirait des effets de l’appréciation passée de l’euro (– 1 point de croissance en 2004), des ajustements restant à faire sur le marché du travail et d’un policy mix restrictif imposé par les contraintes du Pacte de stabilité et de croissance, alors que la situation économique — un creux comparable à ceux du début des années 1980 et 1990 — nécessiterait une politique expansionniste
Politique monétaire et taux de change : mesure et contre-mesures.
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axe de croissance. Perspectives 2005-2006 pour l'économie mondiale.
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