141 research outputs found

    Nouvelles espèces émergentes en Mycologie

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    Date du colloque&nbsp;: 11/2008</p

    Mycoses à champignons noirs : chromoblastomycoses et phæohyphomycoses

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    Les mycoses à champignons noirs, appelées aussi mycoses à dématiés recouvrent, en dehors des mycétomes à grains noirs, deux entités cliniques : les phæohyphomycoses et la chromoblastomycose, caractérisées par la présence dans les tissus de filaments isolés pigmentés associés à des éléments fongiques aussi foncés, vésiculeux avec ou sans cellules fumagoïdes. Les espèces incriminées sont toutes issues du sol et des végétaux en décomposition. La chromoblastomycose est une dermatose verruqueuse, d\u27évolution chronique, habituellement sans tendance à la dissémination, sévissant essentiellement dans les régions tropicales et subtropicales. Madagascar est le foyer francophone le plus touché. On n\u27observe en France que des cas importés. La maladie fait suite à une blessure avec souillure tellurique ou par l\u27introduction accidentelle d\u27un végétal (écharde). Fonsecaea pedrosoi et Cladophialophora carrionii sont les espèces les plus rencontrées. Le diagnostic immédiat repose sur la mise en évidence des cellules fumagoïdes (formes parasitaires du champignon inoculé) objectivées dans les prélèvements cutanés superficiels ou à partir d\u27un examen anatomopathologique. Le traitement est long et difficile, souvent peu accessible pour les populations touchées et les rechutes sont fréquentes. La prise en charge associe le traitement physique (excise) au traitement médicamenteux essentiellement par des azolés (itraconazole, posaconazole) seuls ou associés à la terbinafine. Les phæohyphomycoses, selon une terminologie « parapluie », coiffent un ensemble disparate de mycoses cosmopolites, cutanées et profondes dues aussi à des champignons telluriques, à parois mélanisées, appelés aussi dématiés. Mais contrairement à la chromoblastomycose, les phæohyphomycoses ne produisent pas dans les tissus de cellules fumagoïdes et surviennent habituellement, (mais pas exclusivement), dans un contexte d\u27immunosuppression. Les espèces incriminées, dont certaines sont également responsables de chromomycose, sont très nombreuses, et répandues aussi bien en zone tropicale que tempérée. Le spectre clinique des phæohyphomycoses est bien plus varié que celui observé dans la chromomycose. On décrit aussi bien des atteintes superficielles,cutanées, unguéales, oculaires que profondes - sinusiennes, respiratoires, péritonéales, cérébrales, cardiaques - et disséminées au pronostic très sombre. Leur aspect dans les tissus à l\u27état parasitaire est différent de celui de la chromoblastomycose, des filaments septés sur un seul plan, plus ou moins dilatés ou avec des éléments globuleux, à paroi épaisse et foncée, observés avec certaines colorations et sans les cellules fumagoïdes pathognomoniques de la chromomycose. Les espèces appartenant aux genres Alternaria et Exophiala sont les plus isolées en France métropolitaine. Le diagnostic moléculaire est actuellement plus contributif au diagnostic car plus rapide et plus précis (permettant le diagnostic d\u27espèce) suppléant aux difficultés d\u27identification des cultures. Le traitement est chirurgical - exérèse des lésions extirpables, retrait des cathéters ou des corps étrangers souillés -, et aussi médical avec essentiellement les azolés (itraconazole, voriconazole, posaconazole) associés ou non avec la terbinafine. La guérison dépend aussi largement de la maîtrise de l\u27affection sous-jacente et du renforcement des défenses immunitaires du patient

    Autres mycoses profondes

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    Mucormycoses tropicalesTroisième partie: Maladies fongiques</p

    Mycoses superficielles

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    Troisième partie : Maladies fongiques</p

    Les onychomycoses à moisissures

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    Onychomycoses represent about 30% of superficial mycosis that are encountered in Dermatology consults. Fungi such as dermatophytes, which are mainly found on the feet nails, cause nearly 50% of these onychopathies. Yeasts are predominantly present on hands, whereas non-dermatophytic moulds are very seldom involved in both foot and hand nails infections. According to literature, these moulds are responsible for 2 to 17% of onychomycoses. Nevertheless, we have to differentiate between onychomycoses due to pseudodermatophytes such as Neoscytalidium (ex-Scytalidium) and Onychocola canadensis, which present a high affinity for keratin, and onychomycoses due to filamentous fungi such as Aspergillus, Fusarium, Scopulariopsis, Acremonium… These saprophytic moulds are indeed most of the time considered as colonizers rather than real pathogens agents. Mycology and histopathology laboratories play an important role. They allow to identify the species that is involved in nail infection, but also to confirm parasitism by the fungus in the infected nails. Indeed, before attributing any pathogenic role to non-dermatophytic moulds, it is essential to precisely evaluate their pathogenicity through samples and accurate mycological and/or histological analysis. The treatment of onychomycoses due to non-dermatophytic moulds is difficult, as there is today no consensus. The choice of an antifungal agent will first depend on the species that is involved in the infection, but also on the severity of nail lesions and on the patient himself. In most cases, the onychomycosis will be cured with chemical or mechanical removing of the infected tissues, followed by a local antifungal treatment. In some cases, a systemic therapy will be discussed

    Les onychomycoses, quoi de neuf en 2014 ?

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    International audienc

    Mycoses émergentes

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    Méthodes de diagnostic d’une onychomycose

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    Onychomycosis represents about 50% of ungueal pathology. Dermatophytes (especially Trichophyton rubrum and Trichophyton interdigitale) are the main species involved in tinea pedis. Yeasts of the Candida (Candida albicans, Candida parapsilosis,…) genus are predominant on hands and very often associated with ungueal disease and perionyxis. Fungi other than the classic dermatophytes and yeasts can be rarely isolated from nail diseases. Among them, species belonging to Scopulariopsis, Aspergillus and Fusarium genus are mainly found, but their involvement in the disease must be proved. Other fungi, presenting a special affinity to keratin (pseudodermatophytes), such as Neoscytalidium dimidiatum (ex Scytalidium dimidiatum) from tropical and subtropical areas and Onychocola canadensis from Northern America and Europe, are considered as real pathogens in nail diseases. A multidisciplinary approach, including clinicians and biologists, is required to confirm the mycosis. This comparative review emphasizes the importance of histological examination, as well as molecular approaches, which are very contributive to the diagnosis of onychomycosis. The role of the laboratory is to identify at the species level the fungus isolated from nail scrapings and to show its involvement in the ungueal lesions

    Émergence de nouveaux champignons pathogènes en médecine : revue générale

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    RésuméAu cours des 20 dernières années, l’incidence des infections fongiques, tant superficielles que profondes, a augmenté de façon considérable. Ces pathologies surviennent le plus souvent chez des patients fragilisés (transplantations d’organes, greffes de moelle, chimiothérapies aplasiantes, nouveaux immunosuppresseurs, …). Si les malades et les traitements ont évolué, les champignons impliqués dans les pathologies se sont, eux aussi, diversifiés. On observe en effet l’émergence d’espèces auparavant inconnues du milieu médical, ainsi que la réémergence d’espèces au pouvoir pathogène établi, mais qui sont responsables de nouvelles formes cliniques, survenant sur des terrains différents. Ces infections sont associées à des taux de mortalité élevés, souvent liés à un retard au diagnostic. La liste des « nouveaux champignons » isolés en pathologie humaine s’allonge ainsi chaque jour. Les nouveaux outils moléculaires ont permis d’identifier avec précision les différentes souches isolées. Mais les infections fongiques émergent aussi chez les sujets immunocompétents. Ainsi, la prévalence des mycoses à champignons « exotiques » augmente en zone d’endémie. Par ailleurs, de nombreux champignons filamenteux sont responsables de colonisation chronique des voies respiratoires chez les patients atteints d’affections respiratoires chroniques comme la mucoviscidose. Les onychomycoses sont également plus fréquentes dans la population générale, et on rapporte un nombre croissant de mycoses cutanées chez les sportifs. Le meilleur suivi des patients et la généralisation des dépistages systématiques contribuent certainement en grande partie à cette émergence. Les espèces rencontrées sont essentiellement des Ascomycètes ou des formes asexuées (Deutéromycètes) apparentées à ces derniers, plus rarement des Zygomycètes (Mucorales) et des Basidiomycètes. Nous passerons en revue les différents groupes de champignons : levures (Candida, Cryptococcus, …), filamenteux (Aspergillus, Fusarium, Scedosporium, Alternaria, Exophiala, …), dimorphiques (Histoplasma, Coccidioides, Penicillium marneffei, …) et les espèces assimilées d’intérêt médical, en insistant sur les espèces émergentes nouvellement décrites. Summary The incidence of fungal infections has significantly increased during the past two decades. These diseases mainly occur in susceptible patients (organ or bone marrow transplantation, haematological malignancies, immunosuppressive drugs, …). Patients and treatments have changed, as well as fungi which are involved in infections. Indeed, species that were previously unknown to the medical community are now emerging, likewise well known pathogenic species are now responsible for new clinical forms. Invasive fungal infections are associated with high mortality rates, often related to delayed diagnosis. The list of “new fungi” isolated in human is growing every day. Molecular tools allowed identifying these species. Fungal infections, however, are also emerging in immunocompetent patients. Thus, the prevalence of infections due to dimorphic fungi is increasing in endemic areas. Moreover, many filamentous fungi are responsible for chronic colonization of the airways in patients suffering from chronic respiratory diseases such as cystic fibrosis. Onychomycosis are also more frequent in the general population, and a growing number of skin mycosis is reported among athletes. The improved monitoring of patients and the widespread use of systematic screenings have probably largely contributed to this emergence. The species encountered mainly belong to Ascomycetes or to relative Deuteromycetes, less frequently to Zygomycetes or to Basidiomycetes. The different groups of fungi will be reviewed: yeasts (Candida, Cryptococcus, …), moulds (Aspergillus, Fusarium, Scedosporium, Alternaria, Exophiala, …), dimorphic fungi (Histoplasma, Coccidioides, Penicillium marneffei, …) and relative species of medical importance, with a special emphasis on emerging new species
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