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Multi-Level Pre-Correlation RFI Flagging for Real-Time Implementation on UniBoard
Because of the denser active use of the spectrum, and because of radio
telescopes higher sensitivity, radio frequency interference (RFI) mitigation
has become a sensitive topic for current and future radio telescope designs.
Even if quite sophisticated approaches have been proposed in the recent years,
the majority of RFI mitigation operational procedures are based on
post-correlation corrupted data flagging. Moreover, given the huge amount of
data delivered by current and next generation radio telescopes, all these RFI
detection procedures have to be at least automatic and, if possible, real-time.
In this paper, the implementation of a real-time pre-correlation RFI
detection and flagging procedure into generic high-performance computing
platforms based on Field Programmable Gate Arrays (FPGA) is described,
simulated and tested. One of these boards, UniBoard, developed under a Joint
Research Activity in the RadioNet FP7 European programme is based on eight
FPGAs interconnected by a high speed transceiver mesh. It provides up to ~4
TMACs with Altera Stratix IV FPGA and 160 Gbps data rate for the input data
stream.
Considering the high in-out data rate in the pre-correlation stages, only
real-time and go-through detectors (i.e. no iterative processing) can be
implemented. In this paper, a real-time and adaptive detection scheme is
described.
An ongoing case study has been set up with the Electronic Multi-Beam Radio
Astronomy Concept (EMBRACE) radio telescope facility at Nan\c{c}ay Observatory.
The objective is to evaluate the performances of this concept in term of
hardware complexity, detection efficiency and additional RFI metadata rate
cost. The UniBoard implementation scheme is described.Comment: 16 pages, 13 figure
De l'ennui organisationnel
Dans un texte sur la notion de méta-organisation1 (les organisations dont les membres sont des organisations, comme les fédérations professionnelles par exemple), Nils Brunsson et Göran Ahrne (2005) notent que les méta-organisations sont des « organisations ennuyeuses » [« boring organisations »]. La question vaut d'être posée : existe-t-il des organisations, par nature, ennuyeuses ? Ou toutes les organisations, dans certaines phases de leur existence, génèrent-elles une forme caractéristique d'ennui ? De quelle nature serait cet ennui particulier, l'ennui organisationnel ? Pour répondre à ces questions, il peut être intéressant de remonter dans le temps. Les monastères furent l'une des premières formes d'organisation. Il se trouve que les moines identifièrent effectivement un type d'ennui particulier à ces structures, l'acédie2. C'est Évagre le Pontique (IVe siècle), puis Jean Cassien (IVe-Ve siècles) qui ont fixé le concept, avant que de nombreux auteurs ne le reprennent en l'approfondissant
La difficile construction du jugement collectif : la sélection des projets de recherche à financer, analysée par Michèle Lamont
Dans un livre récent, How professors think, Michèle Lamont (Harvard University) analyse la manière dont des chercheurs de différentes disciplines, réunis dans des comités, construisent un jugement collectif en sélectionnant des projets de recherche à financer. L'intérêt de l'ouvrage est bien sûr d'aider à comprendre un aspect de la politique de recherche. Mais il dépasse cette situation, pour poser la question plus générale de ce qu'est le jugement en tant que phénomène social
La mécanique de l'espoir vue par Nils Brunsson : réformons pour être (enfin) rationnels
Si les thèses qu'il défend se vérifient, le livre important de Nils Brunsson, "Mechanisms of Hope" (2006), devrait n'avoir aucun succès. Kant en son temps a établi la distinction entre l'erreur et l'illusion : l'erreur se corrige, et un livre peut par exemple permettre de corriger une erreur ; l'illusion renaît d'elle-même sans qu'on puisse l'extirper. Or, c'est à l'espoir de réforme rationnelle des organisations en tant qu'illusion que s'attaque cet ouvrage
Un essai sur le concept de capacité ou capability
Comment peut-on définir et appréhender les capacités (capabilities) d'une firme ? De ce qu'une firme fait, on peut en déduire – et déjà avec des réserves sur ses performances réelles qui ne seront pleinement connues que plus tard – qu'elle est capable de le faire. Mais l'intérêt de la notion de capacité réside évidemment dans l'analyse dynamique : de ce qu'elle fait, la firme a intérêt à inférer ce qu'elle pourrait faire d'autre, de nouveau et de plus créateur de valeur. Et c'est ce qu'elle fait en permanence Quelles sont donc les dimensions de la notion de capacité
Rodin, le Balzac et l'étude de cas
Ce texte tente une analogie entre le travail de Rodin sur Balzac et une recherche par étude(s) de cas. Il n'est pas question ici de comparer l'étude de cas à la démarche artistique (trop de chercheurs se prennent pour des génies, et déjà parfois des doctorants...). L'analogie porte sur les liens entre idées et matériaux
Peter Drucker
Il y a cent ans à Vienne naissait Peter Drucker. Celui qui domina la pensée et la pratique managériale depuis les années 50 commence à tomber dans l'oubli. Pourtant son autobiographie, notamment pour sa partie viennoise, est un chef d'oeuvre. Drucker à 19 ans, avait été bouleversé par la lecture de Kierkegaard et un article est consacré en écho à l'écrivain et penseur danois
Théodore Roosevelt, ou une vie heureuse
International audienceLorsqu'on se mit à lui apprendre à lire, on s'aperçut que le petit Théodore n'y voyait pas et ses parents lui offrirent une paire de lunettes rondes. Toute sa vie, il se souvint de ce jour où le monde, dans toute sa beauté, était apparu au garçonnet qu'il était. Jeune homme, il se laissa pousser l'épaisse moustache qui était de mise à l'époque. En vieillissant, sa forme élancée céda la place à un certain embonpoint. Son visage prit alors son apparence définitive : deux lunettes rondes sur une tête elle-même arrondie, barrée d'une grosse moustache aux coins retombants mais cachant mal un grand sourire ouvert. Et derrière les deux verres, deux yeux étincelants de certitude de soi, d'intelligence, d'humour, de douceur mais aussi de fermeté, et même d'envie de bousculer les choses
Penser l'action par les excuses: (accompagné d'un plaidoyer pour un programme d'étude des excuses organisationnelles)
International audienceL'action constitue l'objet d'analyse fondamental des chercheurs en sciences sociales (gestionnaires, sociologues, politistes, psychologues, économistes même peut-être). Il s'agit par ailleurs d'une des réalités les plus banales et les plus universelles, les plus évidentes. Mais peut-on la penser, et si oui, comment ? Sur ce thème, John Langshaw Austin a écrit un texte aussi étrange que profond
"À propos de la notion de situation de gestion", notes du séminaire de Benoît Journé & Nathalie Raulet-Croset, 12 juin 2008
L'exposé, lors du séminaire AEGIS du 12 juin 2008, portait sur l'article : Journé Benoit & Raulet-Croset Nathalie (2008) “Le concept de situation : contribution à l'analyse de l'activité managériale dans un contexte d'ambiguïté et d'incertitude.” M@n@gement, vol. 11, n° 1, pp. 27-5
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