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Rice stabilization policies in Madagascar : [Abstract]
What has been done? Government intervention in marketing and the major production areas has been increasing since independence in 1960, through the early 1970s. From 1973 to 1977, state-run companies controlled all downstream marketing activities. From 1980 to 1990, the government gradually withdrew. Structural adjustment policies were accompanied by the rehabilitation of irrigation systems, which came under the management of water user associations. During the 2000s, policies aimed at increasing domestic supply through production support and regulation of urban supply through imports. How has it been implemented? Until the late 70s, government intervention took the form of land development corporations in two of the main rice production areas. The government also intervened through parastatals, which had a monopoly over the purchase and distribution of rice, and set prices for both producers and consumers. After liberalization, state intervention focused on setting import levies (with rates ranging from 30% to 0%) and ad hoc initiatives like facilitating imports during crises. Efforts to increase production included investment in irrigation infrastructure (rehabilitation), intensification incentives based on access to inputs (such as recent efforts to encourage off-season rice), and incentives to expand rainfed production through access to mechanization. Microcredit has also expanded significantly, to finance production and storage. Starting in 2005, the government implemented two innovative instruments to improve the management of the sector: an observatory and a consultative mechanism to encourage dialogue between the government and industry players. What were the effects? The centralizing policies of the 70s completely destroyed marketing channels and producers' interest in the market. Availability per capita fell (from 200 kg to 125 kg/per capita between 1970 and 2000) and imports increased. Since 2002, production levels have shown a marked increase, and starting in 2005, fluctuations in consumer prices stabilized, despite a troubled national and international context. What recommendations could be derived? The period of total government control was catastrophic the recover long. The recent positive developments in the rice sector are partly the fruit of production support and infrastructure development efforts (irrigation and transportation), and partly due to a new form of governance that relies on wellinformed decision-makers and public-private coordination. However, multi-stakeholder dialogue has not eliminated the unequal balance of power: measures (including price stabilization) are taken more in the interest of urban consumers than the protection of producers. (Texte intégral
Les dispositifs de coordination entre producteurs maraîchers et TPE en zone périurbaine d'Antananarivo. Caractérisation et typologie
Evaluation des pertes au cours de la commercialisation des produits maraîchers approvisionnant Antananarivo
Market Information and Price Instability : An Insight into Vegetable Markets in Senegal
Market gardening has been increasing fast in Senegal. But farmers face high marketing risks: daily price fluctuations exceed an average 20% for some products, seasonality is strong, anticipation based on prices leads to cyclic movements. Farmers and market operators have found various forms of coordination to manage uncertainty. “Coxers” are specifically dedicated to information gathering, either in rural or wholesale urban markets or to transport negotiation. Paid per unit handled, they limit their own risk, whereas they reduce uncertainty for their partners. In other cases, interlinked transactions permit to provide inputs to producers despite the deficient credit market; meanwhile, it secures merchants access to product. As it is the case in many other countries, information provided by MIS is of little help to Senegalese market gardeners. The updated and more targeted access to information through MANOBI services allows producers to improve their negotiation capacity. But it does not modify the existing coordination features, given that they are not only determined by needs in information (but also by social links, access to credit, payment modalities, transport facilities…).Horticulture, Price analysis, Market instability, Information, Transaction costs
Observatoire et plateforme de concertation : deux outils complémentaires d'aide à la décision pour la filière riz à Madagascar
Les remises en cause de la gouvernance par l'Etat comme de la gouvernance par le marché ont été le terreau de l'émergence de formes hybrides, basées sur la participation et la concertation. Cette communication analyse l'expérience de la Plateforme de concertation de la filière riz et de l'Observatoire du Riz à Madagascar. Malgré un contexte marqué par plusieurs crises, la stabilité du marché intérieur s'est améliorée et la production est en croissance. Ces résultats positifs ne peuvent être imputables en premier lieu à ces nouveaux dispositifs de régulation. Toutefois, un suivi régulier du marché sur tout le territoire et une gestion plus transparente et raisonnée des interventions au travers d'une amorce de partenariat public-privé autour de la régulation de l'offre, semblent y avoir contribué. Les limites principales relèvent des tentations populistes en cas de crises, de l'asymétrie entre acteurs qui demeure forte et des difficultés inerrantes à la définition de l'intérêt commun.(Résumé d'auteur
La flambée des prix internationaux du riz : quels facteurs de résilience du marché malagache ?
Les prix des céréales, notamment celui du riz, ont subit une flambée exceptionnelle sur le marché international en 2008. A Madagascar, où le riz est une denrée particulièrement sensible, l'incidence de cette hausse a toutefois été très faible sur le marché intérieur. La dépendance relativement faible vis-à-vis des importations (5 à 10% de la consommation nationale) ainsi que le calendrier cultural et une récolte 2008 satisfaisante ont limité la transmission de la flambée des prix internationaux. De plus, le suivi des marchés intérieurs ainsi que le dispositif de concertation mis en place ont permis d'assurer une gestion cohérente de cette crise du marché international et d'en limiter la portée. (Résumé d'auteur
Caractérisation des risques à la commercialisation des produits maraîchers à Antananarivo
Les politiques de stabilisation des prix du riz à Madagascar
Contenu des politiques : Qu'est-ce qui a été fait ? De l'indépendance (1960) au début des années 70, l'Etat est intervenu de façon croissance dans la commercialisation et dans les grands bassins de production. De 1973 à 1977, le contrôle des sociétés publiques sur l'aval devient total. De 1980 à 1990, l'Etat se désengage progressivement ; le PAS s'accompagne de la réhabilitation des périmètres irrigués dont la gestion est transférée aux associations d'usagers de l'eau. Au cours des années 2000, les politiques visent à augmenter l'offre nationale par des appuis à la production et à réguler l'approvisionnement urbain par les importations. Processus : Comment cela a-t-il été fait ? L'extension de l'emprise de l'Etat jusqu'à la fin des années 70 est passée par le développement de sociétés d'aménagement dans les deux plus principaux " greniers à riz " et par des structures étatiques et paraétatiques qui détenaient le monopole de la collecte et de la distribution et contrôlaient les prix (au producteur et au consommateur). Après la libéralisation, les interventions de l'Etat sur le marché se sont centrées sur la fixation des prélèvements à l'importation (avec des taux qui ont varié de 30 à 0%) et sur des interventions ponctuelles comme facilitateur dans les importations aux périodes de crises. Les appuis à la production sont passés par des investissements dans les infrastructures hydro agricoles (réhabilitations), de l'incitation à l'intensification par des facilités d'accès aux intrants (avec récemment un accent sur le riz de contre-saison) et une incitation à l'extension des surfaces pluviales par l'accès à la mécanisation. Le microcrédit a également connu un essor important pour le financement de la production et du stockage. A partir de 2005, deux outils novateurs ont été mis en place pour améliorer le pilotage de la filière : un observatoire et une plateforme de concertation entre l'Etat et les acteurs de la filière. Pour quels résultats? La politique centralisatrice des années 70 a conduit à une destruction complète des réseaux de commercialisation et à une totale désaffection des producteurs pour le marché. La disponibilité par tête s'est effondrée (de 200 à 125 kg/per capita entre 1970 et 2000) et les importations se sont développées. Depuis 2002 la production affiche une nette progression et depuis 2005 les fluctuations des prix aux consommateurs se sont maintenues dans une amplitude " normale ", malgré un contexte national et international troublé. Quelles leçons pouvons-nous en tirer ? La période de mainmise totale de l'Etat a été catastrophique et le redressement long. Les signes positifs récents de l'évolution de la filière riz sont d'une part à mettre sur le compte des appuis à la production et du développement des infrastructures (irrigation et transport), d'autre part à une forme de gouvernance qui s'appuie sur des décideurs mieux informés et sur une certaine coordination entre les acteurs privés et l'Etat. Toutefois la concertation multi-acteurs ne réduit en rien les fortes asymétries : la convergence d'intérêt s'établi davantage sur la satisfaction des besoins des consommateurs urbains (dont la stabilisation des prix) que sur la défense des producteurs..(Résumé d'auteur
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