83 research outputs found

    ComExp : une manière d'introduire l'exploration avec les acteurs

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    Avec l'utilisation de systèmes multi-agents dans un contexte de modélisation d'accompagnement, la question de la validation de modèle est le plus souvent reléguée aux moments où l'on sera amené à publier sur des résultats. On invoque souvent le statut donné au modèle qui n'a pas vocation à dépasser le cadre KILT (Keep It a Learning Tool) (Le Page et Perrotton 2017). Il est vrai que tant que le modèle est utilisé comme objet intermédiaire (Star et Griesemer, 1989), et que seules les dynamiques sociales qui ont lieu à l'extérieur de celui-ci sont interrogées par la démarche, l'exploration et la validation de modèle ne sont que secondaires. Mais quand le statut du modèle glisse vers un usage dans le cadre de prises de décision sur des résultats, et cela bien que le modèle ait été co-construit, les enjeux de l'exploration de modèle reprennent toute leur importance. Nous nous sommes questionnés sur le changement de posture induit par les outils méthodologiques et techniques véhiculés par les besoins de calcul lié à l'exploration ou à la validation de modèle. En effet, dans les démarches ComMod, si des trésors d'ingéniosité sont déployés pour atténuer les barrières entre modélisateurs et acteurs, nous ne voulons pas les abandonner à un moment aussi crucial. Nous proposons, en partant des implications de la posture du modélisateur, quelques pistes à explorer pour avancer avec les acteurs vers de l'accompagnement à l'exploration de modèle (ComExp). On s'intéressera principalement aux potentiels de la méthode PSE (Pattern Space Exploration) (Chérel et al. 2015) à utiliser dans un contexte de modélisation d'accompagnement

    Explorer des modèles de simulations pour accompagner les acteurs locaux : le cas de Diohine au Sénégal

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    Depuis 4 ans, dans le cadre du projet DSCATT, nous accompagnons un groupe d'acteurs constitué en Living-lab dans le village de Diohine situé dans le bassin arachidier du Sénégal. Le projet DSCATT vise à identifier des stratégies efficaces pour intensifier la séquestration du carbone dans les sols agricoles. Plus particulièrement, nous nous sommes intéressé à l'influence de l'organisation sociale sur les pratiques de production et l'intégration agriculture-élevage. En mobilisant une approche de modélisation d'accompagnement (ComMod), nous avons co-construit un modèle de simulation avec des acteurs du LL. Le modèle conceptuel, puis le modèle de simulation ont ici été utilisés pour structurer la connaissance empirique des acteurs locaux, tout autant que celle des scientifiques. Pour les besoins du modèle, nous utilisons des données produites à l'échelle de l'un des quartier de Diohine (Sassem). Nous y observons plusieurs dynamiques à plusieurs niveaux interdépendants: la démographique (grâce au travail de l'observatoire de l'IRD), l'expression de la solidarité et la fertilité du sol. Dans ce travail nous élaborons un modèle multi-agents mettant en interaction des ménages d'agro-pasteurs, leur troupeau et la fertilité du sol qu'ils arpentent. L'objectif est de comprendre comment les actions collectives, qui se manifestent notamment par le maintien de la jachère et plusieurs réseaux de solidarité, bénéficient à tout le village, et contribuent au maintien de sa sécurité alimentaire. Nous apportons, en plus de la modélisation d'accompagnement (type ComMod), une approche d'exploration du modèle informatique (ComExp). L'exploration d'un modèle de simulation peut-être vue comme un révélateur du potentiel du modèle en le questionnant sur sa capacité à reproduire des comportements observés ou communiqués par les acteurs et à se projeter dans des scénarios futurs où l'on modifie des pratiques en vigueur jusqu'à présent. Nous proposons ici de considérer la diversité des actions collectives comme la diversité des régimes possibles du modèle de simulation. Exposer ces régimes, afin de les qualifier et les confronter, nécessite une exploration systématique des comportements du collectif modélisé. L'implication des acteurs tout au long du processus de co-construction puis d'exploration des futurs possibles est une manière pour nous d'engager le collectif du Living-lab dans un processus transformatif. Il ne s'agit donc pas simplement de mobiliser des approches de recherche extractivistes, mais bien d'intégrer les questions, puis les différentes alternatives imaginées au cours du processus. Le modèle est donc à la fois une représentation des connaissances et une machine a produire des résultats sur l'état du système dans le temps. Les acteurs ont à leur disposition l'ensemble des leviers qu'ils ont eux-même identifiés et sont alors en capacité de construire des narratifs a partir de résultats chiffrés

    Co-construire et formaliser les relations foncières dans le bassin arrachidier au Sénégal - une question de temps et d'espace

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    Au Sénégal, le droit foncier résulte d'une hybridation entre différentes lignées juridiques historiques. Le droit traditionnel (coutumier) est issu d'un métissage entre le droit Sérère/Wolof et le droit islamique, et légitime une structure hiérarchique locale où le pouvoir est partagé entre chef de famille, et chef de village (Pelissier 1966). La loi sur le domaine National de 1964 verse toutes les terres dans le domaine national : la gestion et l'attribution des terres sont confiées aux communes, bien que celles-ci appliquent majoritairement la gestion coutumière de l'espace, à l'échelle des villages et des chefs de villages. Dans le cadre du projet DSCATT, nous avons mené une série d'ateliers à Diohine (région de Fatick) autour de la fertilité des sols dans une approche prospective et d'anticipation (Perrotton et al 2021), où les acteurs ont souligné l'importance des règles foncières dans la gestion de la fertilité et des mécaniques de résolutions de conflit dans le maintien de la paix sociale. Cela nous a conduit à animer une série d'ateliers plus spécifiquement orientés sur les règles foncières et les pratiques des agropasteurs Sérères. L'enjeu était de formaliser avec les acteurs, selon la méthodologie PARDI (Etienne et al. 2011), leur représentation du système d'interaction et de solidarité dans lequel s'inscrit la gestion collective de l'espace, à partir de la survivance des jachères communautaires à Diohine. Ce système de jachère est un élément capital du processus de maintien de la fertilité des sols et une passerelle vers les questions de stockage de carbone dans les sols au centre du projet DSCATT. Nous présenterons les résultats de la co-construction du modèle d'interaction (les participants ayant validé une première version du système disponible ici : https://github.com/ElCep/DSCATT/tree/master/PARDi), et les grandes lignes d'un modèle de simulation à base d'agents s'intéressant à la viabilité de cette gestion collective de l'espace

    Co-construire un modèle de simulation et son exploration : les pratiques des agro-pasteur de Diohine

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    Le projet DSCATT (Dynamic of Soil CArbon sequestration in Temperate and Tropical Forest) se donne pour objectif de répondre aux défis de l'Initiative 4p1000 sur la séquestration du carbone dans les sols pour faire face aux changements climatiques. Pour ce faire, il se propose d'explorer le potentiel de séquestration du carbone dans les sols cultivés tout en considérant le développement durable des systèmes agricoles dans un contexte de changements globaux. Nous nous proposons d'étudier les mécanismes à l'oeuvre dans un système agricole du bassin rachidier du Sénégal: Diohine, qui réussit à survivre dans un milieu particulièrement dificile. L'observation de la fertilité des sols est ici utilisée comme proxy du stockage de matières carbonnées qui est l'objet central du projet DSCATT. Plus précisément, nous cherchons à modéliser la dynamique solidaire des pratiques agricoles de Diohine, en particulier la gestion concertée de la jachère communautaire. Alors que cette pratique coutumière a disparu des villages alentours, les agro-pasteurs de Diohine continuent de laisser une partie des terres arables du village au repos chaque année, fertilisé par la pâture du troupeau du village, et ceux des transhumants. Nous mobilisons les outils de la méthode COMOD (COMpanion MODeling) pour modéliser avec les acteurs les mécanismes à l'oeuvre au sein de leur communauté participant à la survie du village. COMOD facilite une explicitation réflexive d'un système par ses parties prenantes afin qu'il puisse être synthétisé dans un modèle de simulation. Nous nous concentrons sur les pratiques foncières, notamment (i) les interactions entre agriculteurs et éleveurs (ii) la résolution de conflits (iii) la gestion collective de l'espace (iv) les réseaux de solidarité qui en découlent. Nous proposons pour ce cas d'étude d'aller au delà de la construction du modèle, là où s'arrête habituellement la démarche COMOD, en développant une approche innovante d'exploration d'accompagnement (ComExp). Il s'agit d'une exploration itérative de ce système complexe, avec le modèle de simulation comme médiateur entre modélisateurs et acteurs. La démarche ComExp a pour objectif de i) calibrer le modèle (pour valider son fonctionnement) , ii) caractériser les mécanismes prépondérants dans la viabilité du système social modélisé et iii) proposer des scénarios crédibles de subsistance face au défi de la croissance démographique

    Entre terre et solidarité : la jachère collective comme lien social à Diohine, Sénégal

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    L’étude menée dans le village de Diohine, situé au cœur du bassin arachidier du Sénégal, explore les pratiques de gestion collective de la jachère, une tradition qui perdure dans cette communauté malgré son abandon dans les villages environnants. Nous nous sommes particulièrement intéressés à la manière dont ces pratiques traditionnelles, profondément ancrées dans les structures sociales locales, ont résisté aux pressions modernes, telles que l’augmentation démographique et la dégradation des sols. La jachère collective, qui consiste à laisser des terres en repos pour en restaurer la fertilité, est présentée comme un symbole de solidarité et de cohésion sociale par les habitants. En mettant en commun une sole de la rotation en pâturage, les habitants de Diohine maintiennent un équilibre entre production agricole et conservation des ressources, tout en renforçant les liens communautaires. En combinant des méthodes de modélisation d’accompagnement (ComMod) et des ateliers de co-construction avec les habitants, nous illustrons comment la jachère collective fonctionne comme un mécanisme de résilience face aux défis environnementaux et sociaux contemporains, garantissant stabilité territoriale, fertilité des sols et paix sociale. Ce travail invite à repenser la jachère, non plus seulement comme une pratique agricole, mais comme un espace de négociation et de partage, où s’entrelacent modernité et tradition dans le contexte rural sénégalais

    Composition de la trousse d'urgence du médecin généraliste en Haute-Garonne en 2007

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    La composition de la trousse d'urgence du médecin généraliste en Haute-Garonne en 2007 a été analysée dans cette étude au travers d'un questionnaire soumis à 118 médecins généralistes du département. Ceci a permis de mettre en évidence : des disparités selon le type d'exercice médical ; mais aussi le matériel et les médicaments les plus fréquemment retrouvés qui permettent de déterminer les urgences qui sont le plus souvent rencontrées en médecine générale ; et enfin certaines lacunes dans la composition des trousses d'urgence vis-à-vis de la prise en charge d'urgences vitales rares mais auxquelles le médecin généraliste doit pouvoir faire face. Dans ce travail, nous proposons également une trousse d'urgence minimale dédiée à la prise en charge des urgences vitales en médecine générale, que chaque médecin pourra compléter en fonction de sa pratique.TOULOUSE3-BU Sciences (315552104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocTOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Explorer des modèles de simulations pour accompagner les acteurs locaux : le cas de Diohine au Sénégal

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    Source Agritrop Cirad (https://agritrop.cirad.fr/609604/)International audienceDepuis 4 ans, dans le cadre du projet DSCATT, nous accompagnons un groupe d'acteurs constitué en Living-lab dans le village de Diohine situé dans le bassin arachidier du Sénégal. Le projet DSCATT vise à identifier des stratégies efficaces pour intensifier la séquestration du carbone dans les sols agricoles. Plus particulièrement, nous nous sommes intéressé à l'influence de l'organisation sociale sur les pratiques de production et l'intégration agriculture-élevage. En mobilisant une approche de modélisation d'accompagnement (ComMod), nous avons co-construit un modèle de simulation avec des acteurs du LL. Le modèle conceptuel, puis le modèle de simulation ont ici été utilisés pour structurer la connaissance empirique des acteurs locaux, tout autant que celle des scientifiques. Pour les besoins du modèle, nous utilisons des données produites à l'échelle de l'un des quartier de Diohine (Sassem). Nous y observons plusieurs dynamiques à plusieurs niveaux interdépendants: la démographique (grâce au travail de l'observatoire de l'IRD), l'expression de la solidarité et la fertilité du sol. Dans ce travail nous élaborons un modèle multi-agents mettant en interaction des ménages d'agro-pasteurs, leur troupeau et la fertilité du sol qu'ils arpentent. L'objectif est de comprendre comment les actions collectives, qui se manifestent notamment par le maintien de la jachère et plusieurs réseaux de solidarité, bénéficient à tout le village, et contribuent au maintien de sa sécurité alimentaire. Nous apportons, en plus de la modélisation d'accompagnement (type ComMod), une approche d'exploration du modèle informatique (ComExp). L'exploration d'un modèle de simulation peut-être vue comme un révélateur du potentiel du modèle en le questionnant sur sa capacité à reproduire des comportements observés ou communiqués par les acteurs et à se projeter dans des scénarios futurs où l'on modifie des pratiques en vigueur jusqu'à présent. Nous proposons ici de considérer la diversité des actions collectives comme la diversité des régimes possibles du modèle de simulation. Exposer ces régimes, afin de les qualifier et les confronter, nécessite une exploration systématique des comportements du collectif modélisé. L'implication des acteurs tout au long du processus de co-construction puis d'exploration des futurs possibles est une manière pour nous d'engager le collectif du Living-lab dans un processus transformatif. Il ne s'agit donc pas simplement de mobiliser des approches de recherche extractivistes, mais bien d'intégrer les questions, puis les différentes alternatives imaginées au cours du processus. Le modèle est donc à la fois une représentation des connaissances et une machine a produire des résultats sur l'état du système dans le temps. Les acteurs ont à leur disposition l'ensemble des leviers qu'ils ont eux-même identifiés et sont alors en capacité de construire des narratifs a partir de résultats chiffrés

    Exploring the outcomes of a simulation model: Collective action in the village of Diohine

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    The groundnut basin is a region of Senegal that has relied heavily on the combination of organic manure and mineral fertilizer since colonization. Today, despite the lack of mineral fertilizer supply, fertility has been maintained or reduced in fairly small proportions thanks to the maintenance of the “Faidherbia park” and organic manure. As part of the DSCATT project[1], we co-defined a set of aspirations with farmers in the village of Diohine. One of the outlined aspirations was to maintain the community fallow in time and space. We developed a multi-agent model involving the interaction of agropastoralist households, their herds and the fertility of the soil . The objective is to understand how collective action, manifested in particular by the maintenance of fallow land and several solidarity networks, benefits the entire village and contributes to maintaining its food security. We propose here to consider the diversity of collective actions as the diversity of possible regimes of the simulation model. Exposing these regimes, in order to qualify and compare them, requires a systematic exploration of the behaviors of the model, using specific tools and methods. The difficulty (and the interest) of this exploration lies in the space that is explored, which is the the model dynamics space. Its analysis can take several forms depending on the selectd measures and observables: the analysis of the viability of the modeled system, or the classification of its dynamics by the values of the input variables that led to it

    Co-construire un modèle de simulation et son exploration : les pratiques des agro-pasteur de Diohine

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    Source Agritrop Cirad (https://agritrop.cirad.fr/601467/)International audienceLe projet DSCATT (Dynamic of Soil CArbon sequestration in Temperate and Tropical Forest) se donne pour objectif de répondre aux défis de l'Initiative 4p1000 sur la séquestration du carbone dans les sols pour faire face aux changements climatiques. Pour ce faire, il se propose d'explorer le potentiel de séquestration du carbone dans les sols cultivés tout en considérant le développement durable des systèmes agricoles dans un contexte de changements globaux. Nous nous proposons d'étudier les mécanismes à l'oeuvre dans un système agricole du bassin rachidier du Sénégal: Diohine, qui réussit à survivre dans un milieu particulièrement dificile. L'observation de la fertilité des sols est ici utilisée comme proxy du stockage de matières carbonnées qui est l'objet central du projet DSCATT. Plus précisément, nous cherchons à modéliser la dynamique solidaire des pratiques agricoles de Diohine, en particulier la gestion concertée de la jachère communautaire. Alors que cette pratique coutumière a disparu des villages alentours, les agro-pasteurs de Diohine continuent de laisser une partie des terres arables du village au repos chaque année, fertilisé par la pâture du troupeau du village, et ceux des transhumants. Nous mobilisons les outils de la méthode COMOD (COMpanion MODeling) pour modéliser avec les acteurs les mécanismes à l'oeuvre au sein de leur communauté participant à la survie du village. COMOD facilite une explicitation réflexive d'un système par ses parties prenantes afin qu'il puisse être synthétisé dans un modèle de simulation. Nous nous concentrons sur les pratiques foncières, notamment (i) les interactions entre agriculteurs et éleveurs (ii) la résolution de conflits (iii) la gestion collective de l'espace (iv) les réseaux de solidarité qui en découlent. Nous proposons pour ce cas d'étude d'aller au delà de la construction du modèle, là où s'arrête habituellement la démarche COMOD, en développant une approche innovante d'exploration d'accompagnement (ComExp). Il s'agit d'une exploration itérative de ce système complexe, avec le modèle de simulation comme médiateur entre modélisateurs et acteurs. La démarche ComExp a pour objectif de i) calibrer le modèle (pour valider son fonctionnement) , ii) caractériser les mécanismes prépondérants dans la viabilité du système social modélisé et iii) proposer des scénarios crédibles de subsistance face au défi de la croissance démographique

    Co-construire et formaliser les relations foncières dans le bassin arrachidier au Sénégal - une question de temps et d'espace

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    Source Agritrop Cirad (https://agritrop.cirad.fr/601626/)International audienceAu Sénégal, le droit foncier résulte d'une hybridation entre différentes lignées juridiques historiques. Le droit traditionnel (coutumier) est issu d'un métissage entre le droit Sérère/Wolof et le droit islamique, et légitime une structure hiérarchique locale où le pouvoir est partagé entre chef de famille, et chef de village (Pelissier 1966). La loi sur le domaine National de 1964 verse toutes les terres dans le domaine national : la gestion et l'attribution des terres sont confiées aux communes, bien que celles-ci appliquent majoritairement la gestion coutumière de l'espace, à l'échelle des villages et des chefs de villages. Dans le cadre du projet DSCATT, nous avons mené une série d'ateliers à Diohine (région de Fatick) autour de la fertilité des sols dans une approche prospective et d'anticipation (Perrotton et al 2021), où les acteurs ont souligné l'importance des règles foncières dans la gestion de la fertilité et des mécaniques de résolutions de conflit dans le maintien de la paix sociale. Cela nous a conduit à animer une série d'ateliers plus spécifiquement orientés sur les règles foncières et les pratiques des agropasteurs Sérères. L'enjeu était de formaliser avec les acteurs, selon la méthodologie PARDI (Etienne et al. 2011), leur représentation du système d'interaction et de solidarité dans lequel s'inscrit la gestion collective de l'espace, à partir de la survivance des jachères communautaires à Diohine. Ce système de jachère est un élément capital du processus de maintien de la fertilité des sols et une passerelle vers les questions de stockage de carbone dans les sols au centre du projet DSCATT. Nous présenterons les résultats de la co-construction du modèle d'interaction (les participants ayant validé une première version du système disponible ici : https://github.com/ElCep/DSCATT/tree/master/PARDi), et les grandes lignes d'un modèle de simulation à base d'agents s'intéressant à la viabilité de cette gestion collective de l'espace
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