Y a-t-il une place pour la phytothérapie dans la prévention des maladies cardiovasculaires ?

Depuis quelques années, les patients recherchent des approches complémentaires, telle que l utilisation de substances naturelles, y compris dans le cas de pathologies métaboliques ou cardiovasculaires. Face à cet engouement pour le naturel à l officine, le pharmacien est de plus en plus sollicité pour ses conseils et doit être à même de disposer d un maximum d arguments pour répondre au plus près des besoins des patients. Il doit notamment veiller à la pertinence scientifique de ses conseils, et bien évidemment à la qualité et à la sécurité des produits qu il référence. Il est difficile pour la phytothérapie traditionnelle basée sur l empirisme de trouver sa place dans la pratique clinique. On peut néanmoins se réjouir de voir de plus en plus de publications rigoureuses évaluant les plantes médicinales. Cette phytothérapie, appuyée par des études cliniques, basée sur les évidences (en référence à l evidence-based medicine ou médecine factuelle ) a quant à elle le potentiel de trouver sa place dans la pratique clinique s il est démontré que la plante a une indication fondée. L ail (Allium sativum L.), les feuilles d'olivier (Olea europaea L.), l'aubépine (Crataegus oxyacantha L.), l ispaghul (Plantago Ovata Forsk.) ou encore l artichaut (Cynara scolymus L.) et le fenugrec (Trigonella foenum-graecum L.), entre autres, seront abordés dans ce travail.For some time, patients seek complementary approaches, such as the use of natural substances, including in case of metabolic and cardiovascular diseases. Faced with this enthusiasm for the "natural", the pharmacist is increasingly asked for his advice. He must be able to have a maximum of arguments to answer more closely to the needs of patients. He must ensure the scientific relevance of his advice, and of course the quality and safety of products referenced in the pharmacy. We can rejoice to see more and more rigorous scientific publications on medicinal plants. Herbal medicine supported by clinical studies and based on evidence (with reference to evidence-based medicine) has the potential to figure in clinical practice if it is shown that the plant have a valid indication. Garlic (Allium sativum L.), the olive leaf (Olea europaea L.), hawthorn (Crataegus oxyacantha L.), ispaghula (Plantago ovata Forsk.), artichoke (Cynara scolymus L .) and fenugreek (Trigonella foenum-graecum L.), among others, will be addressed in this work.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

Ethanol drinking, brain mitochondrial DNA, polyunsaturated fatty acids and effects of dietary anthocyanins

Background This study aimed at exploring whether moderate ethanol drinking may have adverse effects on the fatty acids composition and on mitochondrial DNA (mtDNA) of rat brain. A secondary aim was to examine whether dietary antioxidant anthocyanins (ACN) can be protective. Methods One group of rats received ethanol 12% and another water as an exclusive liquid to drink for 8 weeks. In order to test the impact of ACN consumption, two other groups of rats were fed an ACN-rich diet in combination with either ethanol or water. Brain fatty acids were measured by gas chromatography and mtDNA alterations, markers of mitochondrial suffering, were studied through an original real-time qPCR-based protocol. Results Linoleic acid (LA, 18:2n-6) and eicosadienoic acid (20:2n-6) were significantly decreased, by 12% and 31% respectively, in the brains of both ethanol groups. The other brain lipids, including arachidonic acid (20:4n-6) and n-3 polyunsaturated fatty acids, were not modified. These changes were associated with a significant increase in deleted mtDNA (by 28%) in the ethanol group, without total mtDNA depletion. The ACN-rich diet prevented the increase in mtDNA common deletion (mtDNA CD). Conclusion These data demonstrate that moderate ethanol drinking reduces certain brain n-6 and results in mtDNA injury. The antioxidant anthocyanins protect brain mtDNA but do not restore normal n-6 levels. Further studies are required to investigate the consequences of a decrease in n-6 levels in brain

Rats selectively bred for low aerobic capacity have reduced hepatic mitochondrial oxidative capacity and susceptibility to hepatic steatosis and injury

Peer Reviewedhttp://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/2027.42/65411/1/jphysiol.2009.169060.pd

L'exposome, un nouveau paradigme? VRAI

International audienc

Protection et risques nutritionnels : l'ambivalence de aliments

International audienc

Exposition professionnelle aux HAP : recherche de biomarqueurs: Signatures biologiques (protéomique, métabolomique et génotoxique) associées à l’exposition professionnelle à des mélanges d’Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques et liens avec les biomarqueurs d’exposition : aide à l'élaboration de valeurs limites biologiques

En France, plus de trois millions de salariés sont exposés à des mélanges complexes d’Hydrocarbures Aromatiques Polycyliques dans les aciéries, cokeries, raffineries de pétrole, usines métallurgiques. Parmi eux, le benzo(a)pyrène est classé comme cancérogène avéré pour l’Homme du fait d’un excès de risque de cancers broncho-pulmonaires, vésicaux et cutanés. Quels sont les mécanismes toxicologiques qui sous-tendent ces effets

Que veut dire effet cocktail?

International audienc

Les valeurs toxicologiques de référence

International audienc

Faire face à l'anorexie mentale en 2008

L'anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire complexe dont la cause n'est pas encore élucidée, malgré les nombreuses hypothèses proposées et étudiées. La dénutrition associée au trouble entraîne de nombreuses complications somatiques, souvent réversibles avec la reprise de poids, mais pouvant être fatales. Un IMC inférieur à 13 kg/m2 est le signe d'une dénutrition très avancée imposant l'hospitalisation. La prise en charge est multidisciplinaire pour traiter les aspects nutritionnel et psychologique du trouble, et doit être adaptée au cas par cas. L'évolution est plus favorable lorsque la prise en charge précoce. Le pharmacien peut aussi participer à la prise en charge des patients anorexiques, de par ses rôles de professionnel de santé et de conseiller. D'une part, il peut dépister les personnes souffrant de ce trouble, les informer et les orienter vers un thérapeute compétent. D'autre part il lui revient de veiller à l'adaptation posologique des médicaments chez ces patients, dont le poids est souvent très inférieur au poids attendu pour l'âge et pour la taille.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF