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Variations d'abondance de trois espèces d'Acartia dans un estuaire à gradient de salinité inverse : la Casamance
Variations spatio-temporelles du zooplancton d'un estuaire hyperhalin : la Casamance
La Casamance est un fleuve côtier du sud du Sénégal (Afrique de l'Ouest) pourvu d'une zone estuarienne relativement vaste. Le déficit pluviométrique de ces deux dernières décennies, combiné à une forte évaporation a contribué à une augmentation anormale de la salinité laquelle atteint 172 °/°° en amont, en fin de saison sèche 1986. La répartition spatio-temporelle du zooplancton semble dépendre de la température et de la salinité. Le zooplancton est abondant et diversifié (cinquante-six espèces adultes dont 55 % de copépodes et 13 types de larves; effectif pouvant atteindre 16500 individus/m3; indice de Shannon d'environ 3) tant que la salinité reste inférieure à 70 °/°°. En aval d'Adéane (93 km de l'embouchure), les salinités dépassent rarement cette valeur et les variations saisonnières du zooplancton suivent celles de la température (maximums en saison chaude de mars à novembre, et minimums en saison froide). En amont, la salinité, par l'amplitude de ses variations, devient le facteur prépondérant pour expliquer les variations spatio-temporelles du zooplancton,qui devient moint abondant et moins diversifié (6 à 18 espèces suivant les stations et les époques). (Résumé d'auteur
Prophylaxie de la cowdriose et observations sur la pathologie ovine dans la région des Niayes au Sénégal
Des moutons provenant d'une zone indemne de cowdriose ont été immunisés par la méthode de l'infection, suivie du traitement par une oxytétracycline à longue durée d'action. Ces animaux sont ensuite exposés dans une zone d'enzootie à l'infection naturelle, en même temps que des moutons témoins. On observe l'évolution numérique des tiques infestant ces ovins, afin d'établir une corrélation entre l'infestation causée par certaines espèces, notamment par Amblyomma variegatum, et l'apparition de la cowdriose. Chez des animaux dont la mort est associée à l'ehrlichiose et à l'anaplasmose dans le lot des moutons immunisés contre la cowdriose, on observe, sur les frottis de cortex cérébral de certains animaux, des colonies de Cowdria ruminantium. Des interrogations subsistent donc sur la véritable nature de l'immunité engendrée par la cowdriose. Par ailleurs, ces pertes mettent en évidence la nécessité d'une approche intégrée pour la lutte contre la pathologie affectant le bétail dans une région. L'examen des espèces de tiques inféodées au cheptel indique la présence, dorénavant significative, de Rh. e. evertsi auparavant absente de cette régio
Epidemiology of snakebites in Kedougou region (eastern Senegal) : comparison of various methods for assessment of incidence and mortality
Background: Although considered a public health issue in Senegal, the actual incidence and mortality from snakebite are not known. In the present study, an epidemiological survey was carried out in Kedougou region, southeastern Senegal, where envenomations, particularly by Echisocellatus, are frequent and severe. Methods: Three sources of data were used: records from health centers and reports by health professionals; traditional healers; and household surveys. Results: The annual incidence and mortality provided by health centers were 24.4 envenomations and 0.24 deaths per 100,000 population, respectively. The annual incidence recorded by traditional healers was 250 bites per 100,000 inhabitants, but the number of deaths was unknown. Finally, the household surveys reported an annual incidence of 92.8 bites per 100,000 inhabitants and an annual mortality rate of 2.2 deaths per 100,000 inhabitants. The differences in incidence and mortality between the different methods were explained by significant bias, resulting in particular from the complex patient's healthcare-seeking behavior. The incidence provided by health records should be used to specify the immediate quantitative requirements of antivenoms and places where they should be available first. Conclusion: Mandatory reporting of cases would improve the management of envenomation by simplifying epidemiological surveys. Patients' preference for traditional medicine should prompt health authorities to urge traditional healers to refer patients to health centers according to defined clinical criteria (mainly edema and bleeding or neurotoxic symptoms). Finally, household surveys were likely to reflect the actual epidemiological situation. Poison Control Center of Senegal should continue its work to sensitize stakeholders and train health staff
Absence of Helicobacter pylori in the oral cavity of 10 non-dyspeptic subjects demonstrated by real-time polymerase chain reaction
Helicobacter pylori plays a significant role in gastric disease. However, the presence of this bacterium in the oral cavity remains controversial. The aim of the present study was to detect and quantify H. pylori in 29 different sites of the oral cavity in non-dyspeptic subjects by means of real-time polymerase chain reactions (PCR). Ten subjects without gastric symptoms were studied. Samples from unstimulated saliva, three sites of the tongue, oral mucosa, and 12 sites of both supragingival and subgingival plaque were collected from each subject. DNA was extracted from the oral samples and analysed for the presence of H. pylori by real-time PCR (LightCycler) using JW23/22 primers which targeted the 16S rRNA gene. DNA from H. pylori DSM 4867 was used as a positive control. Amplification efficiency for the LightCycler 2.0 runs ranged from 1.8 to 2.4. Melting curve analysis identified all the positive control capillaries, which contained H. pylori reference DNA, as a single and narrow peak at a melting temperature between 84.5 and 84.9 degrees C. All the negative control capillaries with no template control and the 29 oral samples from each subject showed either no melting peaks or broad melting peaks below 80 degrees C, which were considered as primer dimers. Therefore, H. pylori was not detected from any of the 290 oral samples. As a conclusion, H. pylori seems not to be permanently present in the oral cavity of a non-dyspeptic population
Epidémiologie de la cowdriose au Sénégal. II. Résultats de suivis séro-épidémiologiques
Les auteurs rapportent les résultats de suivis séro-épidémiologiques réalisés dans la zone sahélienne, la zone des Niayes et en zone nord-guinéenne respectivement sur des zébus, des bovins Diakoré et des taurins Ndama. Des veaux âgés de 0 à 3 mois ou de 3 à 6 mois ont fait l'objet de prélèvements de sang tous les trimestres et ceci durant environ 20 mois. Au test d'immunofluorescence, 70 p. 100 environ des veaux âgés de 0 à 1 mois donnent dans les Niayes et en zone nord-guinéenne des résultats positifs vis-à-vis de l'antigène Cowdria ruminantium, tandis que la prévalence est de 92 p. 100 entre 3 et 6 mois. Au-delà du 2e trimestre, on obtient 100 p. 100 de positifs. En zone sahélienne, la prévalence de l'infection est nulle. Des résultats obtenus sur un échantillon d'une centaine de bovins adultes au niveau des zones écologiques suivantes : la zone sahélienne, la zone des Niayes, la zone nord-soudanienne, la zone nord-guinéenne, indiquent une bonne corrélation entre les taux de positivité et l'importance des populations d'Amblyomma variegatu
Essai sur le terrain d'un vaccin atténué contre la cowdriose
Les auteurs rapportent les résultats d'un essai sur le terrain d'une souche sénégalaise de Cowdria ruminantium atténuée par passage sur culture cellulaire. Trente moutons vaccinés et 30 moutons témoins sont introduits dans la région des Niayes au Sénégal et font l'objet d'un suivi quotidien. Dans le lot témoin, 22 cas de mortalité dus à la cowdriose sont observés dont un seul est associé à l'anaplasmose. Dans le lot vacciné, 13 animaux sont morts et Cowdria n'a été décelée que sur deux moutons qui souffraient auparavant d'ehrlichiose ou d'anaplasmose. Trois autres cas d'ehrlichiose et deux autres cas d'anaplasmose sont également enregistrés parmi ces 13 animaux. Le problème de l'interaction pathologique semble être à l'origine de la baisse de la résistance chez les deux individus vaccinés et qui présentaient des Cowdria dans le cortex cérébral. Les autres animaux du lot n'ont pas présenté de signes d'infection à Cowdria. (Résumé d'auteur
Etude de la prévalence et de la morbidité palustre en zone de mangrove des Iles du Saloum (Fatick, Sénégal)
The relationship of female physical attractiveness to body fatness
Funding This work was supported by NSFC grant 91431102 from the National Science Foundation of China. The funders had no role in study design, data collection and analysis, decision to publish, or preparation of the manuscript. Acknowledgements We are grateful to all the participants from all the countries and all the members of Molecular Energetics Group for their help on the investigation and discussion of the results.Peer reviewedPublisher PD
Extension des trématodoses du bétail après la construction des barrages dans le bassin du fleuve Sénégal
Après la mise en service du barrage de Diama (1985-86) et la multiplication des aménagements hydro-agricoles, il a été constaté au niveau du bassin du fleuve Sénégal un développement des trématodoses animales, particulièrement la fasciolose à #Fasciola gigantica#, les schistosomoses à #Schistosoma bovis# et à #S. curassoni# et la paramphistomose à #Paramphistomum# sp. Cette situation épidémiologique des trématodoses chez le bétail s'est manifestée par une augmentation des prévalences au niveau d'anciens foyers (Richard-Toll, Ross-Béthio, Mbane et Keur Momar Sarr). Les taux d'infestation chez les bovins sont passés de 11 à 27 p. 100, de 20 à 30 p. 100 et de 15 à 27 p. 100 respectivement pour la fasciolose, la paramphistomose et la schistosomose. Chez les petits ruminants qui semblaient être épargnés, des prévalences de 2 à 62 p. 100 pour la fasciolose ont été enregistrées, alors que la paramphistomose, plus fréquente, avait un taux de 25 à 30 p. 100. Parallèlement, à partir de 1989-1990 de nouveaux foyers de trématodoses sont apparus : d'une part, au niveau du delta à Tilène, Pont Gendarme et Takhembeut avec des prévalences de 3 à 20 p. 100, 4 à 20 p. 100 et 5 à 36 p. 100 respectivement pour fa fasciolose, la schistosomose et la paramphistomose ; d'autre part, au niveau du lac de Guiers à Temeye, Thiago et Senda avec des prévalences de 5 à 86 p. 100, 5 à 11 p. 100 et 5 à 33 p. 100 respectivement pour la fasciolose, la schistosomose et la paramphistomos
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