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    Le travail social à l’aube de 1990 : nouvelles tâches et remise en question des approches de formation

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    Le travail social a connu des remises en question en profondeur de sa place et de son rôle dans la société : une première crise, plus repérable dans les années 70, a trait à l'identité ; on parle davantage de crise de légitimité dans les années 80. Ayant situé le contexte des sociétés industrielles capitalistes avancées, l'auteur fait ressortir quelques pistes devenir et quelques tâches pour le travail social, tout en soulignant les impacts sur la formation

    Mouvement citoyen international et développement social : De nouveaux espaces de dialogue interculturel

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    La mondialisation de la dernière décennie et donc l’interdépendance accrue entre les nations de la planète tout entière font de la période actuelle une période de profondes mutations qui représentent des menaces, mais aussi des opportunités. Malgré la déroute des projets de grande envergure (socialiste et tiers-mondiste) et même si la mondialisation néolibérale représente indiscutablement une tendance forte et durable, le rapport des forces en présence n’est pas à sens unique pour autant. La conjoncture internationale est en effet incertaine et instable. Les mouvements sociaux peuvent tirer parti d’une situation moins polarisée et cristallisée qu’à l’époque de la guerre froide. Comme en témoignent la mobilisation des organisations non gouvernementales internationales (ONGI) lors des nombreux sommets et conférences organisés par l’ONU (Rio, Beijing, Copenhague…) ou la forte participation lors des forums sociaux mondiaux, la société civile se fait à nouveau entendre aujourd’hui sur la scène mondiale. Cet article cherche à dégager les lignes de force de cette nouvelle situation dans laquelle des mouvements sociaux ont aujourd’hui une part active après avoir été longtemps sur la défensive.The economic globalization process witnessed during the past decade and, therefore, the increased level of interdependence between this planet’s nations resulted in a period of profound transformations representing not only risks but also providing opportunities. Despite the collapse of broad political projects (socialism and anti-colonialism) and even though the neo-conservative globalization initiatives indisputably represent a strong and lasting trend, the balance of power has not irremediably shifted in favor of the globalization agenda. The international economic situation remains uncertain and unstable. In such a context, social movements can take advantage of a social and political landscape that changed considerably since the heyday of the Cold War, becoming far less polarized. As demonstrated by the mobilization of international non-governmental organizations (INGO) during numerous summits and conferences held by the UN (Rio, Beijing and Copenhagen) or by the strong participation observed at world-wide forums, civil society’s voices are being heard again on the international scene. This article highlights the central themes of this new situation in which social movements, after being placed on the defensive for a long period, now reclaim an active role

    Study of hot-cathode magnetron ion gauge

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    Hot cathode magnetron ion gaug

    Réglementation et pratique de la lutte contre le blanchiment

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    Développement communautaire et économie sociale: l'expérience péruvienne de Villa el Salvador

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    Dans le contexte de la mondialisation néolibérale, une majorité de pays du Sud voit leur situation générale se dégrader. Et pourtant, dans nombre de pays, des initiatives locales naissent pour faire face, de façon à tout le moins défensive, sinon offensive, à la crise (Favreau, 1997). Dès lors, en ce qui a trait aux pays du Sud, la question du développement se pose en des termes nouveaux. Nombreux aujourd'hui sont les chercheurs, les coopérants et même certaines instances internationales (comme le BIT) qui confirment l'importance de la participation des populations locales dans le processus conduisant au développement. Cette participation qui ne fait plus de doute est une condition indispensable au développement. Mais est-elle non suffisante? L'expérience de Villa el Salvador (VES) est particulièrement riche en terme de participation populaire. Mais cette expérience fait valoir que plusieurs moteurs de développement longtemps délaissés sont liés à cette participation, identifiant du même coup d'autres éléments de réussite du développement. C'est ce que ce texte a l'ambition d'examiner. Villa el Salvador est un bidonville de 300 000 habitants, en banlieue de Lima. Cette municipalité se caractérise par son haut degré d'organisation sociale: non seulement plus de 3000 associations y sont aujourd'hui actives mais celles-ci déploient leurs activités dans un cadre d'organisation communautaire très évolué. VES a en effet su développer un aménagement de son territoire correspondant à une organisation de la communauté par pâtés de maison autour de 120 places communes. Cette expérience unique en Amérique latine est riche en leçons de toutes sortes, même si elle n'a pas encore suscité tout l'intérêt auquel elle aurait droit. Comment s'organisent ces 300 000 habitants et comment une telle municipalité a-t-elle pu se développer? Résultat d'une enquête sur place et de plusieurs échanges entre Péruviens et Québécois engagés dans la coopération internationale sur 10 ans, ce texte tentera de répondre à ces questions

    Mouvement coopératif et développement des communautés dans les pays du Sud : Étude exploratoire de l'Alliance coopérative internationale (ACI)

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    Changement climatique, crise alimentaire et crise énergétique se télescopent. Désormais certaines échéances peuvent être fatales étant donné les croisements de l’échéance climatique liée au seuil de réchauffement de la planète, de l’échéance énergétique liée à l’épuisement des ressources pétrolières et de l’échéance alimentaire liée à la remise au marché de la fixation des prix qui montent en flèche. Le tout sur fond de scène de la montée des inégalités qui consacre et perpétue la fracture entre le Nord et le Sud. Le monde dans lequel nous vivons est ainsi devenu plus instable et plus imprévisible. Ce n’est pas pour autant le chaos. Le pire n’est jamais sûr! Mais de grandes transitions sont en cours. Jeffrey Rubin, économiste et stratège en chef de CIBC marchés mondiaux, nous dit que le transport des produits coûtera si cher que les dynamiques économiques changeront radicalement: «le monde s’en allait vers le global, mais désormais il s’en ira vers le local». Il prévoit un pétrole à $225.00 le baril d’ici quelques années (journal La Presse du 7 juin 2008). Voilà un exemple révélateur d’une crise qui accélère la dérégulation du monde. Cette crise climatique, énergétique et alimentaire….est bel et bien l’expression actuelle des enjeux de développement durable avec de nouvelles mobilisations ici et là au Nord comme au Sud. Une des grandes ruptures actuelles depuis l’après-guerre et la chute du mur de Berlin, c’est la fin de l’abondance des matières premières : pétrole, produits agricoles et eau. Bref, les enjeux locaux sont devenus globaux et les enjeux globaux sont devenus locaux. L’agriculture est, comme l’énergie le révélateur par excellence de cette dynamique du local et du global. L’UPA présente à Genève au cours de l’été 2008 où se déroulaient les négociations de l’OMC, a vite pressentie la remise en cause de la gestion de l’offre au Québec et au Canada, gestion qui est la clé de voûte de tout un système bâti entre les agriculteurs et les gouvernements pour leur assurer un revenu équitable et des prix raisonnables pour les consommateurs. Directement de Genève, le nouveau président de l’UPA, Christian Lacasse, disait au journal Le Devoir (28 juillet 2008, p. A3) : «Si le gouvernement canadien signait le projet d’accord actuel, il mettrait à risque plus de 40% des recettes agricoles québécoises et, conséquemment, quelque 70,000 emplois directs et indirects à la ferme et dans la transformation. Ce n’est pas seulement l’avenir de nos fermes, c’est la stabilité économique de nos régions qui est en jeu». Voilà une des bonnes raisons de s’intéresser à l’organisation mondiale des coopératives comme partie prenante des solutions à la crise alimentaire tant aux plans local qu’international. Tous les mouvements ici au Québec doivent s’assurer d’avoir des dispositifs solides à l’échelle internationale : pour leurs propres intérêts et pour le développement d’une solidarité Nord Sud qui s’impose de plus en plus. Un angle de recherche : les coopératives, actrices de développement Dans le processus de mondialisation en cours, l’influence décisive demeure certes entre les mains des grandes organisations financières internationales (FMI, BM, OMC) et des États des pays du Nord qui pilotent des politiques de lutte contre la pauvreté. Ils ne sont cependant pas les seuls à peser sur le cours des événements. Les deux dernières décennies ont considérablement changé la donne avec l’émergence sur l’avant-scène internationale – à côté et en cohabitation avec l’aide au développement des États - de nouveaux acteurs de développement qui stimulent l’organisation des communautés locales tout en s’internationalisant. Les ONG, les gouvernements locaux du Nord en interface avec leurs équivalents au Sud dans le cadre d’une coopération de proximité, certaines diasporas, des organisations de travailleurs (syndicats), des regroupements villageois, certains réseaux religieux sécularisés («communautés de base» en Amérique latine…), des organisations du mouvement paysan et du mouvement coopératif suscitent des initiatives internationales (Favreau, Fréchette et Lachapelle, 2008) dans nombre de secteurs : Villes et villages en santé, INAISE pour la finance solidaire, le RIPESS pour l’économie sociale et solidaire, les réseaux liés à la Marche mondiale des femmes, les réseaux de commerce équitable... Tout comme nous l’avons fait pour le mouvement des paysans et des producteurs agricoles en étudiant la Fédération internationale des producteurs agricoles, la FIPA (Doucet et Favreau, 2008) et la Confédération syndicale internationale (Favreau et alii 2008 : 133-140), nous voulons traiter ici de l’évolution du mouvement coopératif à l’échelle internationale et tout particulièrement de l’Alliance coopérative internationale (ACI)

    Population structure and genetic diversity in Acacia senegal complex of species as revealed by SSR markers

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    Acacia senegal is a multipurpose African tree mainly exploited for gum Arabic production. It also played a capital role in soil fertilization and as fodder for animals. Despite its wide distribution in Africa and its economic and ecological importance, no studies about population structure and genetic diversity using highly polymorphic and co-dominant markers, such as microsatellites have yet been performed for this species. In this study, we investigate the pattern of A. senegal genetic diversity in its African distribution range using 469 samples from 12 populations and 6 countries. Microsatellite markers that we developed especially for this species are used. The first results show that different specific alleles are fixed in some populations. This led to a high genetic structure and confirms that A. senegal is a complex of several sub-species. When population samples with common alleles are only considered the genetic structure becomes low with Fst = 0.09, indicating gene flow among these populations. Genetic structure investigated using Bayesian model displays 6 clusters and presence of migrants among them. Allelic richness ranges from 3.16 to 5.17 with an average value of 5.03. Expected heterozygosity (He) ranges from 0.41 to 0.56 with 0.47 of average. These results show the ability of microsatellites markers developed and used in this study, to distinguish sub-species in the A. senegal complex and, to detect genetic structure and diversity within sub-species. (Texte intégral

    Nucleotidic variability of the CAD gene in Eucalyptus urophylla population along altitudinal gradient in Timor Island

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    Single nucleotide polymorphism (SNP) in candidate genes offers new perspectives to analyse the impact of natural selection on gene variation along environmental gradient and to understand the molecular basis of adaptation. The aim of our study was to describe the nucleotidic variability within the Cinnamyl Alcohol Dehydrogenase (CAD) gene, a structural gene of the lignin biosynthesis pathway, within a representative sample of Eucalyptus urophylla distributed at various altitudes in the Timor island. Previous studies have shown that the altitudinal gradient affect strongly the growth of this species, the origin from lower altitude exhibiting a better growth. In order to have a better understanding of this phenotype, we have studied 89 E. urophylla genotypes from 45 open pollinated families. They have been selected in the region of Remexio and Maubisse (Timor East), from 500 m to 1760 m. The gene has been firstly sequenced, from 10 individuals, by direct sequencing of the PCR product. Then the SNPs and INDELs were identified by sequence alignment. An average of 1 SNP every 34 pb and 1 INDEL every 338 pb were detected, with differences related to the intronic or exonic localization. Then a large scale genotyping was performed by fluorescence polarization detection. A preliminary analysis of the nucleotidic variability was carried out in the first exon and intron of the CAD gene. A statistical method (PHASE software) was used to infer phase and to reconstruct haplotypes, using genotype datas. This study was compared with an analysis based on microsatellite markers which shows that the natural population of E.urophylla was poorly structured (Fst=0.04 with a sample covering all the natural range and Fst=0.02 on Timor island). (Résumé d'auteur

    Adaptation of the guayule to Mediterranean climate: characterization and enhancement of genetic diversity

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    The objective of Agroguayule project (co-financing ADEME, Call for projects GRAINE) is to select lines that combine good adaptation to the Mediterranean climate (dry and cold), high vegetative vigour and a high concentration in natural rubber. Guayule varieties are mainly apomictically propagated. The descendants are homogeneous. However, since apomixis is facultative, there is some diversity in the descendants. In our studies, we started with a very low initial genetic diversity (5 cultivated varieties, uncultivated diploids and close relatives of P incanum). First of all, we checked the ploidy of the accessions available as well as their pollen fertility. In complement, we looked for and characterized off-types in the progeny of these 5 cultivated varieties. On nearly 100 selected off-types, we observed a high variation of ploidy levels (3X to 7X) compared to the initial cultivars. Our preliminary observations on agro-morphological features of these off-types (growth, foliar development, plant habit...) have shown that there is no relationship between the level of ploidy and plant vigour. These results raise questions about the formation of polyploid gametes (2N) in the guayule. This question will be addressed by comparing parental and polyploid descendant genotypes. Additional studies on parents and the most outstanding offsprings are ongoing in a plant-by-plant using analytical chemistry, fingerprinting metabolomics and SPIR spectroscopy. First, overall classification of plants will be performed. Then, we will focus on rubber biosynthesis according to seasonality, distribution and concentration in plants (bark, leaf, flower, wood) according to agro-climatic conditions. The outputs of this work will contribute to better design and implement a seed field. It also aims to select varieties that are more productive and better adapted to the cold and water deficit conditions characteristic of the Mediterranean climate
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