Outils d'évaluation du risque écotoxicologique des contaminants atmosphériques

L’utilisation de divers procédés industriels rend disponible dans l’environnement des contaminants de nature organique et inorganique susceptibles de modifier l’intégrité du milieu récepteur. La pollution atmosphérique peut conduire à la détérioration de la santé humaine, la dégradation des habitats et la diminution de la productivité agricole. Les sources de pollution atmosphérique responsables de ces dommages proviennent d’activités industrielles, commerciales et institutionnelles. Elles sont régies au Québec, par une législation, ainsi que par des outils de suivi et de contrôle. Les objectifs sont de protéger la santé humaine, de minimiser les nuisances et les effets sur l’environnement. Cependant, au Québec il n’existe actuellement aucune démarche d’évaluation du risque écotoxicologique qui permettrait d’évaluer les effets des émissions atmosphériques sur l’écosystème. Afin de bonifier les pratiques, en ce qui a trait à l’évaluation et à l’autorisation d’activités impliquant des sources de pollution atmosphérique, l’objectif de cet essai est d’identifier et d’évaluer la pertinence de différents outils et démarches disponibles en évaluation de risque écotoxicologique à l’égard des contaminants atmosphériques. La revue de littérature a permis de démontrer que l’utilisation de bioindicateurs végétaux pourrait s’insérer dans les démarches actuelles d’évaluation de risque écotoxicologique préconisées au Québec pour les sols contaminés. L’utilisation de mousses et de lichens comme bioindicateurs d’exposition permet d’utiliser des concentrations disponibles dans l’environnement, lors du calcul de risque. De plus, l’utilisation de lichens et de certaines plantes supérieures permet de tenir compte de l’effet réel des contaminants atmosphériques, au niveau de la flore. Ce travail a ainsi mis de l’avant l’importance de développer une démarche d’évaluation de risque écotoxicologique spécifique à l’air, à l’aide de démarches et d’outils existants. Le partenariat avec d’autres institutions de recherches est de mise, pour développer une expertise, quant à l’utilisation de certains bioindicateurs. Afin de valider les recommandations, l’application des outils à un cas réel sera déterminante. L’intégration de l’évaluation de risque écotoxicologique liée à l’air permettra d’orienter les scénarios de gestion et d’apporter des outils supplémentaires pour la gestion de l’air au Québec en améliorant la protection de l’écosystème, et ce, dans une perspective de développement durable

Outils d'évaluation du risque écotoxicologique des contaminants atmosphériques

L’utilisation de divers procédés industriels rend disponible dans l’environnement des contaminants de nature organique et inorganique susceptibles de modifier l’intégrité du milieu récepteur. La pollution atmosphérique peut conduire à la détérioration de la santé humaine, la dégradation des habitats et la diminution de la productivité agricole. Les sources de pollution atmosphérique responsables de ces dommages proviennent d’activités industrielles, commerciales et institutionnelles. Elles sont régies au Québec, par une législation, ainsi que par des outils de suivi et de contrôle. Les objectifs sont de protéger la santé humaine, de minimiser les nuisances et les effets sur l’environnement. Cependant, au Québec il n’existe actuellement aucune démarche d’évaluation du risque écotoxicologique qui permettrait d’évaluer les effets des émissions atmosphériques sur l’écosystème. Afin de bonifier les pratiques, en ce qui a trait à l’évaluation et à l’autorisation d’activités impliquant des sources de pollution atmosphérique, l’objectif de cet essai est d’identifier et d’évaluer la pertinence de différents outils et démarches disponibles en évaluation de risque écotoxicologique à l’égard des contaminants atmosphériques. La revue de littérature a permis de démontrer que l’utilisation de bioindicateurs végétaux pourrait s’insérer dans les démarches actuelles d’évaluation de risque écotoxicologique préconisées au Québec pour les sols contaminés. L’utilisation de mousses et de lichens comme bioindicateurs d’exposition permet d’utiliser des concentrations disponibles dans l’environnement, lors du calcul de risque. De plus, l’utilisation de lichens et de certaines plantes supérieures permet de tenir compte de l’effet réel des contaminants atmosphériques, au niveau de la flore. Ce travail a ainsi mis de l’avant l’importance de développer une démarche d’évaluation de risque écotoxicologique spécifique à l’air, à l’aide de démarches et d’outils existants. Le partenariat avec d’autres institutions de recherches est de mise, pour développer une expertise, quant à l’utilisation de certains bioindicateurs. Afin de valider les recommandations, l’application des outils à un cas réel sera déterminante. L’intégration de l’évaluation de risque écotoxicologique liée à l’air permettra d’orienter les scénarios de gestion et d’apporter des outils supplémentaires pour la gestion de l’air au Québec en améliorant la protection de l’écosystème, et ce, dans une perspective de développement durable

Co-Developing Interprofessional Course Content with People with Disabilities

Quality interprofessional and interorganizational practices are key to supporting people with disabilities and their families (Gilbert et al., 2010). It is critical to increase efforts to give health and social care professionals a better understanding of the roles and contributions of their colleagues and to encourage sharing between different disciplines. Professionals must also be supported in developing essential clinical knowledge, attitudes, and skills to build the foundations of a person-centred approach focusing on the needs of people with disabilities and their families (Lezzoni &amp; Long-Belil, 2012). </jats:p

Prognostic impact of paraneoplastic syndromes in patients with small cell lung cancer, real-world data.

e20082 Background: Small cell lung cancer (SCLC) remains an aggressive cancer, with a reported mOS of 15-20 mo when localized (L-SCLC) and 9-11 mo when extensive (E-SCLC). Paraneoplastic syndromes (PNS) are a debilitating condition either related to the embryogenic stem cell origin or to auto-immune antibodies produced against the tumor. These mechanisms may be even more relevant with the use of immunotherapy for first-line treatment of E-SCLC. Methods: We retrospectively reviewed our clinical database of patients diagnosed with SCLC between 2006 and 2017 at CHUM University Center. The primary outcome was to compare OS of patients with and without PNS in L-SCLC and E-SCLC. No patients received immunotherapy. Results: We identified 426 unselected SCLC patients, 39% L-SCLC and 61% E-SCLC. 84 patients (20%) were diagnosed with a PNS: 66 (15%) SIADH, 8 (2%) paraneoplastic Cushing syndromes, 2 (1%) humoral hypercalcemia and 8 (2%) paraneoplastic neurologic syndromes. 25% of patients with PNS vs 14% without PNS had a PS 3-4 and would not have been eligible to a clinical trial. 65% of patients with PNS received chemotherapy vs 63% without PNS. Neurologic PNS were all diagnosed in patients with L-SCLC. PNS affecting the central nervous system (4 limbic encephalitis and 1 cerebellar degeneration) were associated with a poorer prognosis than L-SCLC without PNS (mOS 3,5 mo vs 16,7 mo (p = 0,003)). The 2 patients with Lambert-Eaton myasthenic syndrome had a long survival (29 and 82 mo), but persistence of the neurologic symptoms. 86% of patients with paraneoplastic Cushing syndrome were diagnosed with an E-SCLC and had a worse prognosis than E-SCLC without PNS (mOS 1,1 mo vs 4,63 mo (p = 0,022)). SIADH had a significative poor impact on OS in patients with L-SCLC (mOS 10,1 mo vs 16,7 mo (p = 0,016)), but no impact in survival for patients with E-SCLC (mOS 3,63 mo vs 4,63 mo (p = 0,735)). Conclusions: PNS either in patients with L-SCLC or E-SCLC worsen the overall prognosis, except for Lambert-Eaton myasthenic syndrome. A more systematic detection of these syndromes is suggested before starting immunotherapy as first-line standard treatment for E-SCLC. Furthermore, this real-world unselected clinical cohort shows our E-SCLC patients have a worse prognosis than the clinical trial experience. </jats:p

Synthesis of C-terminal glycopeptides<i>via</i>oxime resin aminolysis

We developed a general solid-phase approach to complex C-terminal glycopeptides.</p

L’exanthème coïtal en France : Etat des lieux sur la période 2010-2021

National audienceL’exanthème coïtal équin est provoqué par l’herpèsvirus équin 3. Cette maladie vénérienne touche les juments et les étalons. Cette étude rétrospective montre que ce virus est retrouvé chaque année en France. Le virus est facilement identifiable par un test PCR. De plus, de premiers travaux montrent la sensibilité de l’HVE-3 à certaines molécules antivirales