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Statistics for the Luria-Delbr\"uck distribution
The Luria-Delbr\"uck distribution is a classical model of mutations in cell
kinetics. It is obtained as a limit when the probability of mutation tends to
zero and the number of divisions to infinity. It can be interpreted as a
compound Poisson distribution (for the number of mutations) of exponential
mixtures (for the developing time of mutant clones) of geometric distributions
(for the number of cells produced by a mutant clone in a given time). The
probabilistic interpretation, and a rigourous proof of convergence in the
general case, are deduced from classical results on Bellman-Harris branching
processes. The two parameters of the Luria-Delbr\"uck distribution are the
expected number of mutations, which is the parameter of interest, and the
relative fitness of normal cells compared to mutants, which is the heavy tail
exponent. Both can be simultaneously estimated by the maximum likehood method.
However, the computation becomes numerically unstable as soon as the maximal
value of the sample is large, which occurs frequently due to the heavy tail
property. Based on the empirical generating function, robust estimators are
proposed and their asymptotic variance is given. They are comparable in
precision to maximum likelihood estimators, with a much broader range of
calculability, a better numerical stability, and a negligible computing time
Parallel-in-Time Multi-Level Integration of the Shallow-Water Equations on the Rotating Sphere
The modeling of atmospheric processes in the context of weather and climate
simulations is an important and computationally expensive challenge. The
temporal integration of the underlying PDEs requires a very large number of
time steps, even when the terms accounting for the propagation of fast
atmospheric waves are treated implicitly. Therefore, the use of
parallel-in-time integration schemes to reduce the time-to-solution is of
increasing interest, particularly in the numerical weather forecasting field.
We present a multi-level parallel-in-time integration method combining the
Parallel Full Approximation Scheme in Space and Time (PFASST) with a spatial
discretization based on Spherical Harmonics (SH). The iterative algorithm
computes multiple time steps concurrently by interweaving parallel high-order
fine corrections and serial corrections performed on a coarsened problem. To do
that, we design a methodology relying on the spectral basis of the SH to
coarsen and interpolate the problem in space. The methods are evaluated on the
shallow-water equations on the sphere using a set of tests commonly used in the
atmospheric flow community. We assess the convergence of PFASST-SH upon
refinement in time. We also investigate the impact of the coarsening strategy
on the accuracy of the scheme, and specifically on its ability to capture the
high-frequency modes accumulating in the solution. Finally, we study the
computational cost of PFASST-SH to demonstrate that our scheme resolves the
main features of the solution multiple times faster than the serial schemes
Evidence, Mechanisms and Improved Understanding of Controlled Salinity Waterflooding Part 1 : Sandstones
Acknowledgements TOTAL are thanked for partial supporting Jackson through the TOTAL Chairs programme at Imperial College London, for supporting Vinogradov through the TOTAL Laboratory for Reservoir Physics at Imperial College London, and for granting permission to publish this work.Peer reviewedPostprin
L'adjuration à "Saint Yves de Vérité": persistance tardive d'une ordalie populaire bretonne
National audienceTelles étaient les mystérieuses formules bretonnes rituelles de « l'adjuration à saint Yves de Vérité », rite occulte des plus surprenants et expression superstitieuse de la confiance indéfectible que les Bretons placent en la puissance d'intercession de saint Yves : par ce rituel, une personne s'estimant gravement lésée dans un conflit et n'ayant pas réussi à obtenir gain de cause devant le tribunal des Hommes, instituait saint Yves juge suprême de son différend, remettant alors entre ses mains et sa vie, et celle de son adversaire . Cette adjuration exceptionnelle s'avérait ainsi des plus dangereuses, puisque la partie ayant tort devait mourir « de langueur » ou de « malemort » dans les neuf mois, châtiment terrible que la langue bretonne rend par une expression encore plus saisissante : « disec'han diwar e zreid » – littéralement : « se dessécher sur pieds ». Gare donc au plaideur téméraire ayant mal à propos sollicité saint Yves ! La sentence surnaturelle n'était pas toujours celle attendue, et le solliciteur pouvait périr de sa témérité
Histoire de l'île Saint-Gildas et de son Pardon
National audienceL’île Saint-Gildas est à juste titre considérée comme un paisible paradis insulaire de vingt-cinq hectares où la nature maritime précieusement préservée côtoie à chaque pas les traces d’un riche et lointain passé, dominé par la figure tutélaire de saint Gildas : l’île (sur laquelle il n’a cependant jamais vécu), lui doit en effet non seulement son nom, mais également sa renommée, puisque le culte qui lui est rendu donne lieu annuellement à un Pardon aux chevaux fréquenté par un nombre très considérable de pèlerins.Après avoir pu découvrir les lieux le 14 juin 2010, lors de l’excursion annuelle de la Société d’Emulation, nous proposons aujourd’hui aux lecteurs de faire plus amplement connaissance avec leur histoire
Le contentieux du commerce des toiles, du tribunal des manufactures au tribunal de commerce : l’exemple de Quintin (XVIIIème – XIXème siècles)
Actes de la journée d’étude de mai 2008International audienceIl semble solidement acquis, pour quiconque s’intéresse à la résolution des conflits en matière de commerce terrestre et maritime en France, que les tribunaux de commerce, institués sous cette dénomination par la loi du 24 août 1790 (confortée ensuite par le Livre IV du Code de Commerce de septembre 1807), trouvent leur origine directe dans les Consuls des marchands de l’Ancien Régime : l’impact de la Révolution se serait donc limité, pour l’essentiel, à un changement d’appellation. C’est l’opinion clairement exprimée dès 1812 par Merlin de Douai, ancien député de 1789, tour à tour Montagnard en 1793, « Thermidorien » après la chute de Robespierre, membre du Conseil des Anciens, ministre de la Justice puis Directeur exécutif sous le Directoire, avant de se rallier à Napoléon et à l’Empire, en devenant Conseiller d’Etat et Procureur général près la Cour de Cassation . Dans son Répertoire universel et raisonné de Jurisprudence, demeuré fameux, les articles « Tribunal de Commerce » et « Consuls des marchands » se complètent en effet mutuellement, établissant une filiation directe entre les deux institutions qui se sont « substituées» l’une à l’autre ; s’il admet que les juridictions commerciales « ne sont plus appelées consulaires » depuis 1790, il rappelle que c’est « François Ier qui, au mois de juillet 1549, [en] jeta à Toulouse les premiers fondements »
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