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    Evaluation de la résistance aux pesticides de différentes populations de Bemisia tabaci Genadius (Homoptera, Aleyrididae) en Afrique de l'ouest

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    La mouche blanche Bemisia tabaci Gennadius (Homoptera, Aleyrodidae) est un des ravageurs les plus redoutés des cultures maraîchères et cotonnières. Ce ravageur a développé à travers le monde des résistances aux insecticides appartenant à plusieurs familles chimiques. Pour évaluer le statut de la résistance de B. tabaci en Afrique de l'Ouest, huit insecticides appartenant à cinq familles chimiques ont été testés au laboratoire. Les bioessais ont été réalisés sur des populations sauvages du ravageur collectées sur cotonnier au Bénin, au Togo et au Burkina Faso en utilisant la méthode par trempage de feuilles dans des solutions insecticides. En se référant aux valeurs des DL50s de la souche de référence Sud-S, les résultats ont montré que toutes les populations testées sont résistantes aux pyréthrinoïdes (deltaméthrine et bifenthrine) et aux organophosphorés (chlorpyriphos et diméthoate) utilisés depuis plus de vingt ans en Afrique de l'Ouest. Toutefois, les populations de B. tabaci du Burkina Faso ont été 5 à 9 fois pour les pyréthrinoïdes et 15 fois pour les organophosphorés plus résistantes que celles du Bénin. Les populations du Togo ont montré un niveau de résistance intermédiaire. Les populations du Burkina Faso sont également résistantes à l'endosulfan et aux néonicotinoïdes (acétamipride et thiaméthoxame) contrairement à celles du Togo et du Bénin. Seul le pymétrozine a montré la même efficacité sur toutes les populations. Les populations du Bénin plus sensibles pour la plupart des insecticides testés, leurs DL50s ont été utilisées comme référence pour établir les facteurs de résistance. Ces résultats montrent que la pression de sélection exercée par les traitements chimiques sur les populations de B. tabaci serait beaucoup plus forte au Burkina Faso jusqu'à entraîner aussi de résistance aux néonicotinoïdes d'utilisation récente voire jamais encore utilisées. L'implication des résultats pour le contrôle des infestations au champ en particulier sur cotonnier et cultures maraîchères est discutée. (Texte intégral

    Efficacite des Insecticides Huile de Neem, Cypermethrine et Chlorpyrifos Ethyle Contre les Principaux Ravageurs du Sorgho Poophilus costalis et Stenodiplosis sorghicola

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    Le sorgho Sorghum bicolor (L.) Moench est la deuxième céréale la plus cultivée après le maïs au Togo. Sa production subit des pertes de rendements de plus en plus importantes, du fait des attaques d'insectes ravageurs, principalement la cicadelle écumeuse, Poophilus costalis (Walker) (Hemiptera: Aphrophoridae) et la cécidomyie, Stenodiplosis sorghicola (Coquillett) (Cecidomyidae: Diptera). Cette étude a été réalisée en station et au champ pour évaluer l'efficacité du biopesticide Huile de Neem et des insecticides de synthèse Cyperméthrine et Chlopyrifos éthyle contre P. costalis et S. sorghicola. Trois doses d'Huile de Neem (964, 2892 et 5784 ml.ha-1), de cyperméthrine (Cypercal 50 EC : 128, 384 et 768 ml.ha-1) et de chlorpyrifos éthyle (Dursban 480 EC: 38, 114 et 228 ml.ha-1) ont été appliquées hebdomadairement dans des parcelles de sorgho contre ces deux ravageurs. Des parcelles non traitées ont représenté le témoin. Un dispositif en blocs aléatoires complets avec 4 répétitions a été utilisé. Les résultats ont montré que P. costalis a provoqué plus de 59% de perte de rendement du sorgho. Sa population a été efficacement contrôlée par l'Huile de neem, le Chlorpyrifos éthyle et la Cyperméthrine qui ont respectivement 3, 5 et 19 fois réduit l'effectif du ravageur en station et 6, 7 et 58 fois au champ, par rapport au témoin. En ce qui concerne la protection des panicules de sorgho contre S. sorghicola, la Cyperméthrine a été plus efficace que les deux autres insecticides. Appliquée à une dose de 768 ml.ha-1, la cyperméthrine a permis d'obtenir un rendement de 2802 et 1873 kg.ha-1, respectivement en station et au champ, contre 695 et 692 kg.ha-1 pour le témoin. Cette étude doit se poursuivre pour élaborer une stratégie de lutte intégrée efficace contre P. costalis et S. sorghicola. (Résumé d'auteur

    Pesticide resistance in Plutella xylostella (Lepidoptera: Plutellidae) populations from Togo and Benin

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    The diamondback moth, Plutella xylostella (L.) is the major insect pest of cabbage crops in Togo and Benin. For control, farmers very often resort to spraying chemical insecticides at high dosages with frequent applications. Bioassays were carried out on three populations of P. xylostella, two from Togo (Kara and Dapaong) and one from Benin (Cotonou), to assess their level of susceptibility to currently used insecticides. A reference strain of P. xylostella from Matuu in Kenya was used as a control. In the laboratory, three insecticide representatives of different chemical families (deltamethrin, chlorpyrifos ethyl and spinosad) were assayed against third instar larvae of P. xylostella. Results revealed that P. xylostella populations from Dapaong, Kara and Cotonou were more resistant to deltamethrin (13 to 59-fold at LC50 level, 149 to 1772-fold at LC90 level) and chlorpyrifos ethyl (5 to 15-fold at LC50 level, 9 to 885-fold at LC90 level) than the reference strain. Spinosad was more toxic to P. xylostella populations than the other insecticides with LC50 and LC90 values less than 1 µg/ml and 15 µg/ml, respectively. However, the population from Cotonou appeared significantly more resistant to spinosad compared to the reference strain. These results are discussed in the light of developing an integrated pest management strategy for reducing the selection pressure of spinosad. (Résumé d'auteur

    Efficacy of a mosaic long-lasting insecticide net, PermaNet 3.0, against wild populations of Culex quinquefasciatus in experimental huts in Togo

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    PermaNet 3.0 was evaluated against Culex quinquefasciatus in experimental huts in Lomé. Endpoints were deterrence, exophily, blood feeding inhibition, and mortality. Insecticide susceptibility of Culex quinquefasciatus was assessed with permethrin (1%), DDT (4%), bendiocarb (0.1%), deltamethrin (0.5%, 0.05%), carbosulfan (0.4%), and chlorpyrifos methyl (0.4%). Total of 1,223 Cx. quinquefasciatus females were collected. PermaNet 3.0 unwashed deterred 16.84% Culex mosquitoes. After 20 washes, it deterred 5.79% mosquitoes compared to 6.84% deterrence by unwashed PermaNet 2.0. PermaNet 3.0 induced mosquitoes to exit huts 50.48% and inhibited blood feeding 70.97% in unwashed state. After 20 washes, the net induced 42.91% mosquitoes to exit and inhibited 67.06% mosquitoes from blood feeding. PermaNet 3.0 gave 76% personal protection at zero wash and 69% protection after 20 washes. The net retained 7.1% insecticidal effect in the unwashed state and after 20 washes 6.5%. Cx. quinquefasciatus was resistant to tested insecticides (6%-50% mortality). PermaNet 3.0 is a good control tool against mosquitoes. However, Cx. quinquefasciatus is less affected by PermaNet 3.0. The evaluation depicts the success of vector control innovations using pyrethroids and nonpyrethroids in combination on nets. Additional studies with Culex species are recommended to know whether the difference in blood feeding is interspecific (difference in vector behaviour) and not due to intertrial variability. (Résumé d'auteur

    Survival of Coelaenomenodera lameensis (Coleoptera: Chrysomelidae) in Relation to the Physical Characteristics of Different Oil Palm (Elaeis sp.) Breeding Populations

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    The edibility of different Elaeis sp. breeding populations present in Benin was tested for the leaf miner Coelaenomenodera lameensis Berti (Coleoptera: Chrysomelidae), a major oil palm pest in Africa. Experiments carried out in sleeves revealed the oviposition capacities of females and the mortality rates for the different developmental stages by comparing the populations found on two breeding populations of Elaeis oleifera (HBK) Cortes, four of Elaeis guineensis Jacquin and four (E. guineensis × E. oleifera) × E. guineensis backcrosses. Females laid their eggs similarly on all breeding populations, with a preference for the E. guineensis La Mé origin. The average hatching rate reached 80% for the La Mé origin as opposed to 28% for the Deli origin. The mortality rates for the larval instars were greater on E. oleifera, on certain backcrosses and on the Deli origin of E. guineensis. Development at the second- and third- larval instars was the most affected, with a mortality rate of three to five times greater than that seen on La Mé. Epidermis and cuticle measurements indicated which breeding populations were suitable or unsuitable for the development of C. lameensis. E. guineensis, with its thin epidermis (12 µm) and cuticle (2 µm), proved to be highly susceptible to C. lameensis attacks. On the other hand, E. oleifera, which is very resistant, exhibited a thicker epidermis (17 µm) and cuticle (4 µm). The breeding populations were thus classified according to the positive or negative influence they exerted on the insect's egg laying and feeding. (Résumé d'auteur

    Bactéries et moisissures associées à Musca domestica L. et à Chrysomya chloropyga Wied. (Diptera : Muscomorpha) collectées sur deux sites à environnements différents de la ville de Lomé

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    Objectif: La présente étude a pour objectif de rechercher les bactéries et les moisissures de l’exosquelette de Musca domestica L. et de Chrysomya chloropyga Wied., deux espèces de mouches synanthropiques abondantes dans les marchés de denrées alimentaires de la ville de Lomé.Méthodologie et résultats: Les deux espèces de mouches ont été collectées dans cinq marchés et dans un Jardin botanique de la ville de Lomé. La technique classique d’isolement et d’identification des bactéries et des moisissures a été utilisée pour rechercher les microorganismes associés à ces deux espèces de mouches. Sur 180 individus de chaque espèce de mouche collectés, les analyses ont permis d’identifier 11 espèces de bactéries : Escherichia coli, Enterobacter agglomerans, Klebsiella spp, Proteus mirabilis, Proteus rettgeri, Proteus vulgaris, Proteus spp, Shigella spp, Staphylococcus aureus, Staphylococcus à coagulase négative et Pseudomonas spp, et 2 espèces de moisissures : Aspergillus niger et Rhizopus spp dans les marchés tandis que dans le Jardin botanique, environnement sans denrées alimentaires, seulement 3 espèces de bactéries (Proteus vulgaris, Proteus spp, Staphylococcus aureus) et de moisissures (Aspergillus niger, Rhizopus spp et Mucor spp) ont été identifiées.Conclusion et application des résultats: La diversité des espèces microbiennes véhiculées par ces mouches capturées au sein des marchés varie suivant les sites et serait liée à la qualité hygiénique de leur l’environnement. M. domestica et C. chloropyga sont de potentiels vecteurs d’agents pathogènes dans les marchés de la ville de Lomé. Des mesures d’hygiène doivent donc être renforcées dans ces marchés pour éviter la transmission croisée des agents pathogènes à l’homme.Mots clés: Musca domestica, Chrysomya chloropyga, bactéries, moisissures, marchésEnglish Title: Associated bacteria and fungi to Musca domestica L. and Chrysomya chloropyga Wied. (Diptera: Muscomorpha) collected from two differents environments of Lomé CityEnglish AbstractObjective: The objective of this study was to isolate and identify bacteria and fungi on the external surfaces of adult house fly Musca domestica L. and the blow fly Chrysomya chloropyga Wied, two species of synantropic fly who are abundance in the market of the city of Lomé.Methodogy and results: Both species were sampled from five market and botanical garden of city of Lomé. The conventional isolation of bacteria and fungi technique was used to research the microorganisms associated to both species of fly. Eleven bacteria species were isolated from 180 adult of each species of fly: Escherichia coli, Enterobacter agglomerans, Klebsiella spp, Proteus mirabilis, Proteus rettgeri, Proteus vulgaris, Proteus spp, Shigella spp, Staphylococcus aureus, negative coagulase Staphylococcus and Pseudomonas spp, and 2 fungi species : Aspergillus niger and Rhizopus spp in the market while in botanic garden, environment without food, only 3 species of bacteria (Proteus vulgaris, Proteus spp, Staphylococcus aureus) and fungi (Aspergillus niger, Rhizopus spp and Mucor spp) were identified.Conclusion and application: The diversity of the species of bacteria and fungi associated to fly sample in the market changed with the collecting sites and was linked with the hygienic quality of their environment. M. domestica and C. chloropyga have the potentiality to transmit the pathogens in the market of Lomé city. Sanitary action must be strengthen in the market to avoid the cross transmission of pathogen to human.Keywords: Musca domestica, Chrysomya chloropyga, bacteria, fungi, marke

    Effets d’extrait hydroéthanolique de feuilles de neem (Azadirachta indica A. Juss) sur Plutella xylostella (Lepidoptera : Plutellidae) et Lipaphis erysimi (Hemiptera : Aphididae) dans la production du chou au Sud du Togo

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    L’utilisation des pesticides botaniques dans le contrôle des insectes ravageurs des cultures constitue de nos jours, une alternative à l’utilisation abusive des pesticides de synthèse. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’extrait hydroéthanolique de feuilles de neem dans la lutte contre Plutella xylostella (Lepidoptera : Plutellidae) et Lipaphis erysimi (Hemiptera : Aphididae), deux principaux insectes ravageurs du chou en milieu maraîcher au Sud du Togo. L’efficacité de cet extrait botanique a été comparée à celles de deux insecticides de synthèse, le Conquest Plus 388 EC et le Cydim Super, très utilisés par les producteurs en maraîchage au Togo. Les essais ont été effectués en zone maraîchère sur des parcelles de chou disposées en blocs complets randomisés et équilibrés. Les traitements à base d’extrait ont significativement réduit les populations de P. xylostella par rapport aux insecticides de synthèse. Les plants des parcelles traitées, ont tous été exemptes d’infestation de L. erysimi par rapport à ceux du témoin. Les rendements moyens en pomme de chou ont été compris entre 1,72 ± 0,77 t / ha pour le témoin et 14,48 ± 1,30 t/ha pour des parcelles traitées avec l’extrait de neem. Le taux de perte en feuilles pommées perforées a varié entre 32,31 ± 8,94% sur des parcelles traitées avec l’extrait de neem et 49,56 ± 8,99% sur les parcelles traitées avec le Cydim Super. Cette étude montre que l’extrait de feuilles de neem peut être utilisé dans la gestion intégrée de P. xylostella et de L. erysimi au sud du Togo.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Plutella xylostella, Lipaphis erysimi, neem, chou, Sud du TogoEnglish Title: Effects of neem (Azadirachta indica A. Juss) leaves hydroethanolic extract on Plutella xylostella (Lepidoptera: Plutellidae) and Lipaphis erysimi (Hemiptera: Aphididae) in cabbage production in Southern TogoEnglish AbstractThe use of botanical pesticides against insect pests is nowadays an alternative to the abusive use of synthetic pesticides. The objective of this study is to evaluate the efficacy of hydroethanolic extract of neem  leaves against Plutella xylostella (Lepidoptera: Plutellidae) and Lipaphis erysimi (Hemiptera: Aphididae), two main insect pests of cabbage in gardening field in Southern Togo. The effectiveness of this botanical extract was compared to those of two synthetic insecticides, Conquest Plus 388 EC and Cydim Super, very used by producers in gardening in Togo. The trials were conducted in vegetable area on cabbage plots arranged in randomized complete blocks. Treatments containing extract significantly reduced the populations of P. xylostella compared to synthetic insecticides. The plants of plots treated, were all free of L. erysimi infestation compared to control’s. Cabbage yields were in average between 1.72 ± 0.77 t / ha for the control and 14.48 ± 1.30 t / ha for plots treated with neem extract. The loss rate of perforated cabbage leaves varied between 32.31 ± 8.94% in plots treated with the extract of neem and 49.56 ± 8.99% in plots treated with Cydim Super. This study shows that the extract of neem leaves can be used in the integrated management of P. xylostella and L. erysimi in Southern Togo.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Plutella xylostella, Lipaphis erysimi, neem, cabbage, Southern Tog
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