137 research outputs found

    Les Cévennes: anatomie d'une fracture

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    Les Cévennes: périphérie, espace cloisonné, groupes sociaux imbriqués, héritages historiques divergents, présentent une image de la complexité que révèle un parcours à des échelles différentes

    Systèmes d'information, acteurs et territoires Note introductive

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    L'information est de plus en plus fréquemment invoquée et impliquée pour accompagner, éclairer voire orienter les décisions locales. Désengagement des Etats et régionalisations renvoient vers les acteurs et décideurs locaux la responsabilité de concevoir, constituer en système et mobiliser ces informations dans les interactions sociales. Ces systèmes d'information, qu'ils soient locaux, géographiques, territoriaux, de filières, ou encore observatoires, comportent tous une représentation de l'univers sur lequel doivent travailler ces acteurs. Ces représentations, généralement consignées dans des modèles conceptuels de données explicitent les perceptions de ceux qui ont contribué à la définition du système. Les objectifs de ces systèmes devraient donc constituer un premier univers à expliciter. Ce sont ainsi les projets, porteurs de ces objectifs, et donc souvent les modalités de décision et de gouvernance, les interactions et imbrications des acteurs, qui devraient être également à expliciter. Cet exercice de modélisation de l'univers de travail met en relations indissolublement projets, acteurs et territoires. La difficulté n'est que très partiellement technique. Deux types, un peu extrêmes et caricaturaux de systèmes d'information sont ensuite esquissés: de gestion puis d'accompagnement de dynamique territoriale. De nombreux choix "techniques" dissimulent, en deçà ou au-delà des critères techniques, des prises de position institutionnelles, sociales, économiques, organisationnelles, dont nous tentons de donner ici un premier aperçu en termes de glissement de sens. (Résumé d'auteur

    Nouvelles brèves

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    Cheylan Jean-Paul. Nouvelles brèves. In: Mappemonde, 1989/3. pp. 38-39

    Nouvelles brèves

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    Правила для авторов

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    Cet article compare deux manières d’envisager l’aléa hydroclimatique à travers un cadre d’analyse distinguant un point de vue étique (celui du chercheur au prisme de sa propre culture) et un point de vue émique (celui des acteurs sociaux étudiés). C’est à travers des recherches menées dans le Haut Atlas Central, dans la vallée des Aït Bou Guemez, que nous aborderons un point de vue autre sur l’aléa et les pratiques qui en prémunissent au moins partiellement. Nous décrivons la manière dont les Aït Bou Guemez envisagent le caractère aléatoire des eaux à travers leurs mythes et leurs pratiques rituelles. Ensuite nous confrontons leur apparente absence de gestion du risque à celle proposée par la science et l’ingénierie contemporaine du risque à travers un exemple dans le sud de la France. La mise en regard de ces deux points de vue aboutit à reconsidérer le rapport que les sociétés entretiennent avec l’eau et à valoriser une culture de l’eau et de l’aléa qui ne passe pas forcément par une culture du risque et qui prends plus en compte l’approche des savoir-faire.This article compares two ways of viewing the hydro-climatic hazards. We used a conceptual tool based on the distinction between an etic point of view (that of the researcher in the prism of its own culture) and an emic point of view (point of view of the studied society). The emic point of view on the hazard is analysed, a case study is described in the High Atlas from Morocco : The valley of the Aït Bou Guemez. We describe the way the people of the Aït Bou Guemez consider the uncertainty and the unpredictability concerning the water by their myths, their ritual practices and the practical activity giving a partial protection. Then we confront their apparent lack of risk management to the risk approach proposed by the modern sciences and the contemporary risk engineering, implemented for example, in the South of France. The confrontation of these two viewpoints allows us to reconsider the relationship existing between water and the societies. This reexamined relation lead us to give more importance to a water culture which does not pass necessarily by a risk culture and give more consideration to the know-how approach

    Dynamiques territoriales de l'agropastoralisme en zone de migration : niveaux d'organisation et interactions

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    En Afrique soudanienne, l'élevage connaît un essor lié aux migrations pastorales et à l'émergence d'un élevage agricole, dans un contexte de forte dynamique démographique. Ces phénomènes contribuent à bouleverser l'organisation sociale des communautés locales et de leur territoire, associant de nouvelles pratiques de gestion des ressources naturelles. En étudiant le cas de Torokoro, village burkinabé, soumis depuis moins d'une décennie à de grands changements, nous analysons les différents processus qui participent à cette reconstruction territoriale. Les descriptions des dynamiques d'occupation du sol, de l'utilisation des parcours et des trames foncières caractérisent l'organisation spatiale des activités agropastorales qui est interprétée à la lecture des interactions entre les différents acteurs. Elles révèlent deux logiques d'organisation et d'extension des activités pastorales qui différencient les agroéleveurs qui construisent des sous-espaces sociaux au sein du terroir et les agropasteurs qui exploitent les marges des terroirs agricoles. Ces pratiques spatiales, dans un processus de construction territoriale, sont en contradiction avec le niveau et les modes de régulation imposés par l'État. (Résumé d'auteur

    Croissance urbaine et fracture spatiale : l'apport de la géomatique et de la modélisation pour la compréhension des mécanismes de périurbanisation à la Réunion

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    Le modèle MUTE (Modéle d'Urbanisation du TErritoire) a été mis au point pour comprendre les mécanismes de localisation de la croissance urbaine à La Réunion - département français d'outre-mer et alimenter les réflexions préalables à la révision du Schéma d'Aménagement Régional. Cette démarche de modélisation, menée par un collectif de chercheurs géographes et géomaticiens (CIRAD, IRD, INRA, CNRS) s'intégrait dans un contexte de croissance urbaine et périurbaine très rapide, peu encadrée et en apparente contradiction avec le maintien de la culture de la canne à sucre, monoculture traditionnelle fortement soutenue par les pouvoirs publics. Alors que l'idée selon laquelle la "ville mange la canne" est devenue la représentation communément admise et le diagnostic sur lequel s'appuie l'élaboration des politiques régionales d'aménagement, le modèle MUTE a permis l'émergence d'une interprétation scientifique différente des dynamiques spatiales à l'ouvre sur l'île de La Réunion. Ce modèle basé sur les systèmes d'information à référence spatiale a permis en premier lieu de démontrer la coexistence de deux processus de croissance urbaine: une croissance urbaine de type "classique" et une croissance urbaine "dissidente" réalisée en dehors des modalités classiques de l'urbain. En second lieu, le modèle MUTE a permis de démontrer que ce second processus croissance urbaine, désigné comme la principale menace pesant sur la culture de la canne à sucre, est précisément la forme spatiale produite au cours du temps par les exclus du modèle de développement agricole basé sur la canne. Plus particulièrement, il permet une interprétation différente sur la périurbanisation des Hauts de l'Ouest de la Réunion qui n'aurait pas pu être élaborée sans l'apport des systèmes d'information géographique et de la modélisation spatiale. Aujourd'hui, ceux-ci permettent d'envisager une évolution des politiques d'aménagement du territoire aujourd'hui essentiellement coercitives vers des dispositifs d'accompagnement des transformations du territoire réunionnais. (Résumé d'auteur

    Croissance urbaine et exclusion sociale : l'apport de la géographie et de la géomatique pour la compréhension des mécanismes de périurbanisation à la Réunion

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    Le modèle géographique MUTE (modélisation de l'urbanisation du territoire) a été mis au point pour comprendre les mécanismes de la localisation de la croissance urbaine à la Réunion. Cette démarche, menée par un collectif de chercheurs, s'intègre dans un contexte de croissance urbaine et périurbaine très rapide et peu encadrée. Celle-ci apparaît contradictoire avec le maintien de la sole cannière de 30 000 ha, monoculture traditionnelle fortement soutenue selon des orientations largement productivistes, entraînant une baisse continue et rapide du nombre des exploitations agricoles. Localement s'impose l'idée selon laquelle "la ville mange la canne" et c'est ce diagnostic partagé qui guide les orientations et réglementations dominantes en matière de protection des terres agricoles. Pourtant, malgré l'ampleur des moyens mis en oeuvre, ces pratiques semblent éprouver quelques difficultés à contenir et orienter les fortes dynamiques de la croissance urbaine. Cet article propose de mieux comprendre les mécanismes de la croissance urbaine à la Réunion et les logiques sociales qui en sont les moteurs... Plus particulièrement il offre une interprétation différente des mécanismes de périurbanisation rapides des Hauts de l'Ouest de la Réunion. Loin d'être la résultante d'un dysfonctionnement territorial, il apparaît davantage comme la conséquence des choix politiques réalisés depuis longtemps en faveur d'un modèle de développement agricole post colonial basé sur l'exclusion. (Résumé d'auteur

    Spatio-temporal extension of agroforestry systems in "Guinée Forestière" (Guinea, West Africa)

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    "Guinée Forestière" is an administrative region located in the southern part of Guinea (West Africa). It is characterized by agro-ecological conditions suitable for most types of agricultural production typical of the low elevation humid tropics. The population is mainly rural and their livelihood depends on food crops and cash crops, cultivated in various combinations. A combination of high demographic growth rate, economic and political changes, return of displaced people, and a massive but temporary flood of refugees, has led to important land-use changes in the last decades. In terms of sustainable development of the region, one of the most exciting features is the recent dynamic extension of agroforests around most villages. We report here on this extension, that we studied in detail in Nienh (8°59'N;7°54'W, Kobela CRD) which is representative of the agro-ecological and socioeconomic conditions of most villages of "Guinée Forestière". Two main cropping systems were characterized, that both have an important tree components: (1) Coffee-based agroforests, which are the main cash income system, and (2) Elaeis parklands dedicated to rainfed rice and food crops cultivation after slash and burn, combined with 2 to 10 year fallows. The village territory was organized into concentric belts. The coffee-based agroforest makes up the first belt, directly surrounding the village. It may be subdivided into a first ring, with old coffee trees in association with Cola nitida and an upper stratum mixing various primary forest tree species, surrounded by a second ring that corresponds to a recent extension of coffee-based agroforests. This second ring differs by its younger coffee trees and its upper stratum mixing Elaeis guineensis and various heliophilous tree species. Land-use changes were quantified using a GIS analysis to compare aerial pictures from 1979 and a SPOT image from 2003. The agroforest area increased by nearly 70 % in 25 years (868 ha in 2003 versus 513 ha in 1979). This remarkable extension of the agroforest area occurred through the conversion of land under food crops and fallows into agroforests. These dynamics reveal that an increasing integration into the market economy may be achieved while increasing the ecological sustainability of the mixture of cropping systems at the village scale. (Résumé d'auteur

    SIG participatifs et développement : contributions de l'expérience de la réforme foncière malgache

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    Les systèmes d'information géographiques ont connu ces vingt dernières années un essor considérable à l'échelle planétaire, au travers d'une diffusion spatiale de nature essentiellement technologique. Cette généralisation s'est accompagnée, surtout sur le continent nord-américain, de courants critiques actifs et pertinents qui ont permis une évolution singulièrement rapide de l'outil et de ses pratiques. Tout particulièrement, la rencontre entre la sphère des SIG et celle de la recherche-action participative a donné naissance, de manière renforcée dans les pays en voie de développement, à un courant très actif aujourd'hui: celui des systèmes d'information participatifs. Comme précédemment, malgré l'indéniable intérêt de cet outil et de ses méthodes, des limites et des critiques subsistent. Par rapport à cette situation, il est proposé d'évaluer les contributions possibles de l'expérience de la réforme foncière malgache, mais aussi ses limites, ceci pour favoriser la définition de pistes de recherche d'accompagnement nouvelles ou du moins sous investies. (Résumé d'auteur
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