31 research outputs found

    Quartiers et faubourgs de la médina de Kairouan : des mots aux modes de spatialisation (xixe-xxe siècles)

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    Fig. 1. Plan de Kairouan publié par un voyageur britannique (1882). Au milieu du xixe siècle, la ville de Kairouan (Madînat al-Qayrawân) était formée de six quartiers dont la moitié était située intra-muros. Ce noyau central comprenait Houmat al-Jâmi’ ou quartier de la « Grande Mosquée », Houmat al-Marr ou quartier du « Passage » et Houmat al-Achrâf ou quartier de la « noblesse religieuse ». L’ensemble de ces trois quartiers (houma-s) constituait, selon les documents administratifs et fiscaux..

    Le mezwâr ou le censeur des mœurs au Maghreb

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    La Grande Mosquée de Kairouan

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    Fondée en même temps que la ville de Kairouan par les conquérants (ghuzât) musulmans, en l’an 50 de l’Hégire (670 ap. J-C.), la Grande Mosquée de Kairouan (al-Jama’ al-kabîr) est le plus ancien lieu de culte de l’Occident musulman. Par sa monumentalité architecturale et par son prestige religieux et historique, la Grande Mosquée de Kairouan occupe encore aujoud’hui une place de choix dans l’espace urbain et dans l’imaginaire des Musulmans. L’objectif de notre enquête est de reconstituer l’histoire sociale contemporaine de l’espace religieux de cette Mosquée en relation avec l’itinéraire de son imam actuel, Cheikh Abderrahman Khlif afin de comprendre les logiques qui président à la reproduction de l’ordre moral urbain à travers le charisme continuel de ce « Savonarole tunisien ».Founded at the same time as the city of Kairouan (al-Qayrawān) by Muslim conquerors in 50 AH/670 AD, the Great Mosque (al-Jama ‘al-Kabir) is a high place of worship characterized by monumental architecture and religious prestige and history. Today, the Great Mosque of Kairouan continues to occupy a special place both within the urban area and in the imagination of the Muslim faithful. It is a place for prayer, visits, meetings and gatherings for readings of the Koran (imlâat).Our study will reconstruct the contemporary social history of the Great Mosque’s religious space in relation to the career of its imam, Sheikh Abderrahman Khlif (1917-2006), in order to understand the logic behind the reproduction of urban moral order through the charisma of the “Tunisian Savonarola” who opposed Bourguiba and his modernizing project

    Quartiers et faubourgs de la médina de Kairouan. Des mots aux modes de spatialisation

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    Districts and Suburbs of the Kairouan Medina. From Words to Modes of Spatialisation The divisions of urban space in the Tunisian city of Kairouan are supported by a specific symbolism and history. Whereas the term «district» {houma) is used to designate the intra-muros city and the term «suburb» (rbat) applies only to the extra-muros area where mainly newcomers dwell, the first entity suggests dwelling in the city centre while the second expresses a borderline position. An ethnographic and historical survey shows that a change took place during the 19th and 20th centuries. It consisted of extending the notion of houma to include two major suburbs of Kairouan. namely al-Giuéblia and al- Jéblia. just as it gradually resulted in a proliferation of suburbs of which there are more than twenty today. In Kairouan. the suburb or rbaî is a closed or open alley that is always situated outside the walls. It serves as the dwelling place of one or more family lines, usually of non-Kairouan origin. As early as the 19th century, Western travellers mentioned the existence of a suburb of Zlass which received Bedouins from the surrounding region . who had first come to settle outside the ramparts before moving inside. At the end of the protectorate (1881), the : French administrative authority wished : to clear tribal and marabou territories. , This objective was achieved after independence (1956). in turn producing other divisions and city words that generated, in their wake, particular: modes of spatalisation and urbanity.murs. Il sert de lieu d'habitation à une ou plusieurs lignées familiales généralement d'origine non-kairouanaise. Dès le XIXe siècle, les voyageurs occidentaux ont signalé l'existence d'un faubourg des Zlass accueillant les bédouins de la région environnante, venus s'installer d'abord à l'extérieur des remparts avant de se citadiniser. Au lendemain du protectorat (1881), l'autorité administrative française a voulu, par le biais de plusieurs découpages administratifs, évacuer la territorialisation tribale et mara- boutique. Cet objectif sera réalisé au lendemain de lïndépendance (1956) a produit, à son tour, d'autres divisions et mots de la ville générant, dans leur sillage, des modes particuliers de spatialisation et d'urbanité.Kerrou Mohamed. Quartiers et faubourgs de la médina de Kairouan. Des mots aux modes de spatialisation. In: Genèses, 33, 1998. Les mots de la ville, sous la direction de Jean Leroy. pp. 49-76

    Quartiers et faubourgs de la médina de Kairouan

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    Au milieu du siècle dernier, la ville de Kairouan (madînat al-Qayrawân) était formée de six quartiers dont la moitié était située intra-muros. Ce noyau central comprenait Houmat al-Jâmi’ou quartier de la Grande Mosquée, Houmat al-Marr ou quartier du Passage et Houmat al-Achrâf ou quartier de la Noblesse religieuse. L'ensemble de ces trois quartiers (houma-s) constituait, selon les documents administratifs et fiscaux du XIXe siècle, le Kairouan entouré de remparts (al-Qayrawân al-muhawata). Au..

    Du colportage à la boutique. Les commerçants maghrébins en France

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    Kerrou Mohamed. Du colportage à la boutique. Les commerçants maghrébins en France. In: Hommes et Migrations, n°1105, juillet 1987. Numéro spécial Alimentation. pp. 26-34

    Mutations de l'espace et de la société dans la ville contemporaine de Kairouan

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    Kerrou Mohamed. Mutations de l'espace et de la société dans la ville contemporaine de Kairouan. In: Cahiers de la Méditerranée, n°51, 1, 1995. Villes intermédiaires en Méditerranée. Tome 2. pp. 71-99

    Introduction

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    Les deux catégories juridiques et politiques de « public » et de « privé », institutionnalisées dans la réalité sociale, sont-elles occidentalocentrées et, par conséquent, incapables de rendre compte de la dynamique de l’Islam contemporain ? Une telle question n’est apparemment pas sans légitimité, d’autant plus qu’elle est parfois posée par des esprits soucieux de rigueur méthodologique. L’argument consiste à dire que la distinction public/privé, propre aux sociétés occidentales et modernes,..
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