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    Charles d’Orléans, Le Livre d’Amis. Poésies à la cour de Blois (1440-1465)

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    L’édition des poésies post-carcérales de Charles d’Orléans par Virginie Minet-Mahy et Jean-Claude Mühlethaler ne manquera pas de retenir l’attention de tous ceux qui s’intéressent à la mise en recueil de la poésie à la fin du Moyen Âge et aux pratiques d’écriture collaborative. Le titre donné par ses auteurs à cette édition indique clairement le point de vue adopté. Le manuscrit retenu, conservé à Paris, est le BnF fr. 25458, traditionnellement qualifié de « manuscrit personnel du duc », qui ..

    Introduction

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    Au Moyen Âge et à la Renaissance, l’histoire n’est encore ni une discipline ni un champ du savoir à part entière. Selon la formule bien connue de Cicéron dans le De oratore, l’histoire peut être considérée comme une magistra vitae, une maîtresse de vie. L’adage est repris à leur compte et sous diverses formes par bon nombre d’auteurs, avec des nuances qui peuvent aller jusqu’à une reformulation critique.L’exemple historique, récit bref souvent emprunté aux auteurs latins, et aux auteurs grec..

    La lectrice

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    Série : Civilisation médiévale, n° 43.International audienc

    Christine de Pizan et ses doubles dans le texte et les enluminures du Livre du duc des vrais amants (BnF fr. 836 et BL Harley 4431)

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    International audienceL'accompagnement du "Livre du duc des vrais amants" par une série d'enluminures, dans chacun des deux manuscrits où le texte est copié, ne se réduit pas à une fonction seulement illustrative ou ornementale. L'illustration, qui pourrait ne consister qu'en une représentation la plus fidèle possible de scènes ou de situations tirées du récit, n'est pas la finalité unique des enlumineurs qui travaillent sous la supervision de Christine. On peut retrouver dans ces enluminures de précieux indices sur la conception de son statut que l'auteur souhaite transmettre à son public, et sur l'idée qu'elle se fait de l'interaction entre elle et ses lecteurs

    Valère Maxime au miroir de Simon de Hesdin

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    Laurence Bernard-Pradelle et Claire Lechevalier, dir.Autre titre de la communication : Sur la traduction de Valère Maxime (Facta et dicta memorabilia) par Simon de Hesdin et Nicolas de GonesseColloques: - Traduire les Anciens (grecs et latins) du Quattrocento à la fin du XVIIIe siècle : d’une renaissance à une révolution ?, (premier volet) tenu à Limoges les 27, 28, 29 mars 2006. Colloque organisé en collaboration avec Claire Lechevalier (Maître de conférences en littérature comparée à l’Université de Caen), paru : Traduire les Anciens (grecs et latins) du Quattrocento à la fin du XVIIIe siècle: d’une renaissance à une révolution?, Paris, PUPS, 2012. ISBN : 978-2-84050-811-3. - Traduire les Anciens (grecs et latins) aux XIXe et XXe siècles, (second volet) tenu à l’Université de Caen, les 31 mars et 1er avril 2008, et organisé en collaboration avec Claire Lechevalier, paru: Traduire les Anciens (grecs et latins) aux XIXe et XXe siècles, Caen, PUC, 2014. ISBN : 978-2-84133-430-8.International audienceL'attitude d'empathie que développe Simon de Hesdin à l'égard de celui qu'il traduit, les nombreux effets de miroir qu'on peut déceler entre l'auteur et son translateur, ne doivent pas masquer les distances que celui-ci sait garder par rapport à l'historien latin. Simon de Hesdin se grandit par la comparaison implicite avec Valère Maxime, mais il ne résiste pas toujours à la tentation de se hausser au-dessus de son modèle

    Christine de Pizan et ses doubles dans le texte et les enluminures du Livre du duc des vrais amants (BnF fr. 836 et BL Harley 4431)

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    International audienceL'accompagnement du "Livre du duc des vrais amants" par une série d'enluminures, dans chacun des deux manuscrits où le texte est copié, ne se réduit pas à une fonction seulement illustrative ou ornementale. L'illustration, qui pourrait ne consister qu'en une représentation la plus fidèle possible de scènes ou de situations tirées du récit, n'est pas la finalité unique des enlumineurs qui travaillent sous la supervision de Christine. On peut retrouver dans ces enluminures de précieux indices sur la conception de son statut que l'auteur souhaite transmettre à son public, et sur l'idée qu'elle se fait de l'interaction entre elle et ses lecteurs

    Traduction et réception du Chemin de longue étude par Jean Chaperon (1549)

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    Titre : Christine de Pizan : la scrittrice e la città = l'écrivaine et la ville : the woman writer and the city : atti del VII Convegno internazionale "Christine de Pizan", Bologna, 22-26 settembre 2009.A cura di Patrizia Caraffi.ISBN : 978-88-6055-795-7.International audienceChristine de Pizan s'efforçait d'acquérir dans "Le Chemin de longue étude" (1402) une autorité nouvelle grâce à la protection de figures mythologiques - comme la Sibylle -, littéraires - comme Dante et ses prédécesseurs en poésie - ou historiques, comme Charles V. Tel n'est plus l'enjeu pour Jean Chaperon qui, dans sa mise au goût du jour du texte de Christine, en 1549, gomme un certain nombre de marques de connivence entre Christine et la Sibylle, aussi bien que certaines adresses directes de Christine à ses lecteurs. En revanche, Jean Chaperon s'efforce de transmettre l'image d'une femme remarquablement instruite, au prix d'une certaine inattention à ce qui faisait l'originalité de cette mise en scène d'elle-même par Christine : la lente acquisition de la confiance en soi

    La vocation poétique de Charles d'Orléans dans "la Retenue d'Amours" et les "Ballades"

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    Actes de la journée d'étude du 17 décembre 2010 / textes réunis et présentés par Catherine Croizy-Naquet et Anne Paupert.National audienceLa Retenue d'Amours, comme récit de vocation poétique, tient à l'échelle du " livre d'Amour " de Charles d'Orléans la fonction que remplissent dans les chansonniers les razos des troubadours. Elle fournit et réinvente le prétexte à une carrière courtoise

    The Medieval Review

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    Jean Froissart par Jean Froissart, de l'autofiction poétique à l'autobiographie ?

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    Isabel Grifoll, Julián Acebrón, Flocel Sabaté, eds. ISBN : 978-84-9975-517-5.International audienceLa contribution s'intéresse aux différents visages sous lesquels Froissart se représente lui-même, dans une de ses œuvres lyrico-narratives d'une part, et dans les "Chroniques" d'autre part. Sous le voile du songe allégorique dans "Le Joli Buisson de Jeunesse" transparaît l'identité du clerc. La carte de visite de l'auteur se précise, un virage s'amorce dans la représentation qu'il donne de lui-même mais ce n'est que dans les "Chroniques", œuvre apparemment moins personnelle, que l'écriture à la première personne devient le récit d'un devenir. Le récit de sa vie par Froissart, ou plus modestement de son voyage, présente avec la définition moderne de l'autobiographie le point commun d'éclairer par les circonstances précises la formation de son identité
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