39 research outputs found

    Soil contamination following an industrial accident : towards efficient investigations and assessment

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    International audienceWhen an industrial accident occurs, e.g. the explosion or the fire of a chemical facility, soil investigations and subsequent risk mitigation generally need to be decided and performed rapidly. This requires specific organisation and tools: Procedures for an immediate and coordinated intervention of relevant actors: industrials, administrations for industrial facilities, emergency and health, local authorities, environmental consultants and laboratories, NGOs. Models and input data on emission, atmospheric transfer and deposition on soil, for an accidental source; investigation plans and adequate soil quality references, guidelines... But the European Seveso legislation, and its application in France and probably in Europe, is focused on the prevention of immediate impacts on health and constructions; and the Integrated Pollution Prevention and Control (IPPC) legislation deals with the chronic impacts of operating facilities. Thus, post-accidental impacts of industrial accidents are hardly dealt with, the specific organisation and tools are lacking, and when accidents occur, the industrials and administrations concerned are largely unprepared for managing their delayed impacts, first of them on soils

    Exposition des enfants par ingestion de sol et de poussières contaminés : quels choix pour les évaluations de risque ?

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    National audienceEn Evaluation Quantitative des Risques Sanitaires (EQRS), l'ingestion de sol est une voie d'exposition influente dans le calcul de la prédiction des expositions des populations. Le potentiel d'exposition aux polluants du sol est plus grand pour les enfants que les adultes, en raison notamment de comportements très différents, lors d'activités de jeu par exemple. Cette voie d'exposition est conditionnée par deux paramètres sensibles : la quantité de terre ingérée et la biodisponibilité pour l'homme du composé chimique à partir de la matrice sol. Ce dernier paramètre qui caractérise la fraction absorbée d'un polluant peut être approché par la bioaccessibilité (fraction dissoute du contaminant dans le tube digestif). Actuellement il est considéré qu'un enfant ingère entre 100 et 150 mg/j de terre et que la biodiponibilité d'un élément dans cette terre est totale.L'analyse des connaissances scientifiques disponibles a eu pour objectifs d'être à même de justifier d'éventuelles propositions : fixer une valeur ou une distribution de quantité de sol et de poussières ingérée pour l'enfant (hors pica et géophagie) ; examiner la façon dont les notions de biodisponibilité/bioaccessibilité des polluants dans le sol et les poussières ingérés pouvaient être intégrées dans les pratiques d'évaluation de risque

    Approche spatiale des inégalités d'exposition environnementale et socioéconomiques Quelle influence sur les inégalités de cancer ? Projet Cancer inégalités régionales, cantonales et environnement (CIRCE)

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    National audienceINTRODUCTION. La progression de l'incidence du cancer en France et dans les pays développés suscite une interrogation sur l'origine de cette croissance et notamment sur l'importance de la composante environnementale de cette croissance. Les études de corrélations écologiques utilisant les Systèmes d'information géographique (SIG) peuvent apporter un éclairage nouveau sur la relation entre cancer et facteurs environnementaux et socio-économiques. Les objectifs sont de 1) Proposer une méthodologie utilisant des indicateurs permettant de mettre en évidence les inégalités spatiales d'exposition environnementale, de niveau socio-économique et de mortalité par cancer et 2) Comprendre les relations entre cancer et facteurs environnementaux et socioéconomiques en croisant ces données par une étude de corrélation écologique à l'échelle cantonale. MATERIEL/METHODES. A partir des bases de données descriptives de l'environnement, des indicateurs de l'exposition environnementale sont proposés : un indicateur de pollution de l'air à partir du registre européen d'émission des polluants (European pollutant emission register, EPER) pour une cinquantaine de polluants, un indicateur général de contamination des sols à partir de BASIAS, un indicateur de pollution agricole ou urbaine à partir de Corine Land Cover. A partir du recensement INSEE descriptif de la population, l'indice de défaveur sociale de Townsend peut être construit. A partir des données du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l'Inserm, le risque relatif de mortalité par cancer a pu être défini. RESULTATS. La région Nord-Pas-de-Calais a été choisie pour illustrer les résultats. Chacun des indicateurs est cartographié à l'échelle des cantons mettant en évidence des disparités géographiques plus ou moins importantes. La carte de l'indice de Townsend fait ressortir la région Lilloise ainsi que le bassin minier comme les zones les plus défavorisées socialement. La cartographie des indices généraux d'exposition environnementale semble faire ressortir ces mêmes zones. Les indicateurs d'exposition à partir d'EPER mettent en évidence de fortes disparités spatiales de l'exposition, et des différences importantes suivant le polluant considéré. Concernant le cancer, les résultats sont variables selon la localisation cancéreuse analysée ; dans le Nord-Pas-de-Calais, les situations récurrentes de surmortalité sont localisées autour des grands pôles. Certains cantons semblent cumuler les inégalités sociales, environnementales et sanitaires. Le croisement de ces données spatialisées par canton permettra de définir les liens éventuels entre cancer, environnement et niveau socio-économique. DISCUSSION ET CONCLUSION. Bien que cette approche comporte quelques limites comme la non prise en compte de la mobilité à court et long terme des populations ou encore les temps de latence relativement long pour le cancer, l'utilisation des SIG dans le cadre d'études de corrélations écologiques apporte une vision nouvelle des disparités spatiales et permettent de mieux comprendre la complexité du lien environnement, social et sant

    Analyser les inégalités spatio-temporelles de cancer pour mieux comprendre le lien cancer environnement Le projet CIRCE (Cancer inégalités régionales cantonales et environnement)

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    National audienceINTRODUCTION. La progression de l'incidence du cancer en France et dans les pays développés suscite une interrogation sur l'origine de cette croissance et notamment sur l'importance de la composante environnementale de celle-ci. MATERIEL ET METHODES. Les études de corrélation écologique utilisant les Systèmes d'Information Géographique (SIG) peuvent apporter un éclairage nouveau sur la relation entre cancer et environnement en prenant en considération l'information fournie par la spatialisation des données. RESULTATS. Des programmes de cette nature se sont développés pour analyser des excès de cancer, notamment aux Etats-Unis (Cape Cod, Long Island). Le programme CIRCE a été conçu pour développer une approche de ce type en France. Il réunit l'INERIS, l'INSERM U897, 4 ORS (Picardie, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Alpes), le registre des cancers de l'Isère et l'UTC. Il comprend deux phases. La phase I se décompose en 3 opérations : 1) production des cartes de données lissées de mortalité sur les 4 régions et de morbidité sur l'Isère 2) transformation des principales bases de données environnementales en base de données spatialisées 3) croisement des données sanitaires et environnementales. La phase II vise à investiguer les zones contrastées (à très fort ou très faible taux). DISCUSSION ET CONCLUSION. Les études de corrélation écologique permettent d'apporter un éclairage nouveau permettant de mieux comprendre la relation entre cancer et environnement en générant notamment de nouvelles hypothèses. Les premiers résultats acquis sur 4 régions montrent que cette démarche est possible en France et peut être étendue à d'autre

    Addressing bystander exposure to agricultural pesticides in life cycle impact assessment

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    International audienceResidents living near agricultural fields may be exposed to pesticides drifting from the fields after application to different field crops. To address this currently missing exposure pathway in life cycle assessment (LCA), we developed a modeling framework for quantifying exposure of bystanders to pesticide spray drift from agricultural fields. Our framework consists of three parts addressing: (1) loss of pesticides from an agricultural field via spray drift; (2) environmental fate of pesticide in air outside of the treated field; and (3) exposure of bystanders to pesticides via inhalation. A comparison with measured data in a case study on pesticides applied to potato fields shows that our model gives good predictions of pesticide air concentrations. We compared our bystander exposure estimates with pathways currently included in LCA, namely aggregated inhalation and ingestion exposure mediated via the environment for the general population, and general population exposure via ingestion of pesticide residues in consumed food crops. The results show that exposure of bystanders is limited relative to total population exposure from ingestion of pesticide residues in crops, but that the exposure magnitude of individual bystanders can be substantially larger than the exposure of populations not living in the proximity to agricultural fields. Our framework for assessing bystander exposure to pesticide applications closes a relevant gap in the exposure assessment included in LCA for agricultural pesticides. This inclusion aids decision-making based on LCA as previously restricted knowledge about exposure of bystanders can now be taken into account

    Méthodologie d'évaluation semi-quantitative du risque chimique en établissement de soins

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    International audienceThe diversity of chemicals used in hospitals (detergents-disinfectants, alcohol-based hand sanitizers, drugs, etc.) and recent developments in indoor air quality regulation of public access buildings require a better understanding of chemical risks in this particular environment. We developed a methodology for semi-quantitative chemical risk assessments in this environment to prioritize inhalation risks by sector and chemical. This methodology is based on a similar approach in the workplace that defines classes of exposures and of hazards. Their combination produces a risk matrix. Four criteria were used to determine the exposure classes: quantity and frequency of the chemical's use, volatility (vapor pressure), and the type of collective protective equipment associated with each area. The hazard class is also derived from four criteria: classification as carcinogenic, mutagenic, or toxic to reproduction, the existence of a toxicity reference value, occupational exposure limit values, and risk phrases (official risk descriptions, on labels, data sheets, etc). This methodology was tested in the Rennes University Hospital (Rennes, France) in five different hospital areas, with a specific survey undertaken to collect data about chemicals in each area. The results show the spatial specificity of chemical risks. Among the various sites analysed, the chemical risks of two require priority attention: the parasitology-mycology laboratory and patients' rooms. Because of their wide use in the hospital and the volatility of some of their components (alcohols), detergents-disinfectants contribute to increasing risk levels in all areas. The model is therefore discriminatory in terms of areas and substances.La diversité des produits chimiques utilisés en établissement de santé (détergents-désinfectants, solutions hydro-alcooliques, médicaments, etc.) et l'évolution récente de la réglementation sur la qualité de l'air intérieur (QAI) dans les établissements recevant du public (ERP) requièrent une meilleure connaissance du risque chimique dans cet environnement particulier. Dans ce contexte, une méthodologie d'évaluation semi-quantitative du risque chimique (ESQRC) a été élaborée afin de hiérarchiser le risque par inhalation selon les secteurs d'activités et les agents chimiques. Basée sur une approche similaire à celle qui est usuellement mise en oeuvre en milieu professionnel, la méthodologie développée s'appuie sur la définition de classes d'exposition et de classes de danger dont la combinaison génère une matrice de risque. Quatre critères ont été retenus pour déterminer la classe d'exposition : quantité et fréquence d'utilisation de l'agent chimique, capacité à se retrouver dans l'air et nature des équipements de protection collective (EPC) associés à chaque zone. De même, la classe de danger a été établie à partir de quatre critères : classement cancérigène, mutagène et reprotoxique (CMR), existence de valeurs toxicologiques de référence (VTR), de valeurs limites d'exposition professionnelle (VLEP) et de phrases de risque. La méthodologie proposée a été testée dans le centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes, sur cinq secteurs d'activité spécifiques où une enquête dédiée a permis de recueillir les informations nécessaires. Les résultats de la hiérarchisation témoignent d'une spécificité spatiale du risque chimique. Parmi les locaux étudiés, le laboratoire de parasitologie-mycologie et la chambre d'hospitalisation apparaissent comme deux zones prioritaires en termes de risque chimique. Les détergents-désinfectants, compte tenu de leur large utilisation dans le milieu hospitalier et de la volatilité de certains composants (alcools), contribuent à une élévation des niveaux de risque dans l'ensemble des zones. Le modèle s'avère donc discriminant en termes de zones et de substances

    Effets des normes EURO IV et V sur la réduction des impacts sanitaires du trafic routier urbain en France

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    International audienceLes objectifs de cette étude étaient de produire des données d'exposition pour évaluer les impacts sanitaires liés au trafic routier en France métropolitaine et d'apprécier l'effet des normes EURO IV et V sur les niveaux de dioxyde d'azote (NO 2) et de particules en suspension (PM 10) en zones urbaines. La méthode comprend plusieurs phases de modélisation dont les résultats sont intégrés dans un système d'information géographique. Les données utilisées proviennent du réseau de surveillance de la qualité de l'air (RSQA) en France, du recensement de la population en 1999, des cadastres d'émission et inventaires de trafic routier. Les modélisations ont permis de définir, dans un maillage du territoire métropolitain de 4×4km, les concentrations ambiantes en NO2 et PM10 à l'horizon 2000 et 2010, la part attribuable au trafic routier et le nombre de personnes exposées pour groupe d'âge. Entre 2000 et 2010, le nombre de kilomètres parcourus en France augmentera de 17% en zones urbaines et de 30 % sur l'interurbain. En parallèle, les consommations de carburants augmenteront moins vite : 13% en zones urbaines et 26% en interurbain. Environ 75% de la population française vit en zones urbaines, lesquelles représentent 14% de la superficie métropolitaine. Dans les zones urbaines en 2000, la concentration moyenne annuelle en PM10 due au trafic routier est de 8,3μg/m3 et représente 42% de la concentration moyenne ambiante. Pour le NO2, ces valeurs sont respectivement de 11,5μg/m3 et 56%. En 2010, les résultats pour les PM 10 sont respectivement 4,7μg/m3 et 34%, et pour le NO2: 7,0μg/m3 et 47%. Les incertitudes principales concernent l'estimation de la part attribuable au trafic routier dans chaque maille et les projections à l'horizon 2010. Ces incertitudes se propagent sans amplification dans l'enchaînement des différentes phases de modélisation et ne semblent pas affectées d'un biais systématique. Les données détaillées par mailles seront donc utilisées dans la phase suivante du projet pour évaluer les impacts sanitaires attribuables au trafic routier en zones urbaines. Au total, l'arrivée des normes EURO IV et V contribue à une décroissance des expositions moyennes nationales en zones urbaines aux PM10 et NO2 (-43% et -40% respectivement) décroissance plus forte que celle attribuable à toutes les sources en zones urbaines (-28% et -27%)

    Polybromodiphenyl ethers (PBDEs) exposure in French offices

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    Polybromodiphenyl ethers are a family of 209 congeners widely used as brominated flame retardants in consumer products (computers, polyurethane foams, carpet...). They have the potential to be released from the product into the environment and are suspected to be associated with endocrine disruption. PBDE are ubiquitous and persistent in environment, but the repartition in environmental media and the population exposure are not well known. The aims of this project, supported by ANSES and the French Ministry of Environment, was to compare measurements of PBDEs in dust and air from offices and in the blood of their occupants and to explain PBDE levels with declared exposures. The protocol was accepted by different ethic comities. The first step was to develop and optimize some sampling and analysis methods for blood, air and dust. Eleven congeners were studied. Methods qualified for this study are discussed in other papers. In the second step, about thirty volunteers and their own office were included in the study. They answered questionnaires, had air and dust sampling in their office and blood sampling. PBDEs concentrations in blood ranged from 0,2-12,5 ng/g serum (mean is 2 ng/g serum), the major congener is BDE209. For most congeners, values are in the range of those found in European studies. The project does not reveal any significant relationship between concentrations in the air and the dust deposited in the investigated offices and blood levels of the occupants. For this group of people, the organization of the offices (number of computers, windows opening, stage, etc.) doesn't significantly impact the blood concentrations. These results cannot be applied to other populations. Transports and fish consumption could have an impact on the concentrations. Those relationships could be further investigated in a larger group using most specific tools
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