5,917 research outputs found
Must an individual union member’s rights be sacrificed to protect the group interest?
Si un travailleur salarié ne peut présenter lui-même un grief portant sur l'application ou l'interprétation de la convention collective, ni forcer le syndicat qui le représente à porter son cas à l'arbitrage, possède-t-il un recours contre le syndicat si ce dernier n'a pas accompli son devoir de représenter ses intérêts?Nous voulons dans cet article revoir d'une façon générale quelques-unes des solutions proposées pour résoudre ce problème, en insistant sur le « devoir de juste représentation », tel qu'il est envisagé aux États-Unis et au Canada. Nous mettrons ici en relief quelques-unes des limites, et les aspects positifs des solutions envisagées.Dans certains cas limités, un salarié est effectivement protégé contre les discriminations graves de la part de son syndicat. Toutefois, un syndicat peut compromettre la situation spécifique d'un salarié durant la négociation, aussi bien que dans l'application d'une convention collective. Bien qu'un salarié peut avoir des droits reconnus et protégés par la cour, il demeure toutefois que ses droits relèvent essentiellement de la convention collective et du pouvoir de négociation du syndicat.Il y a parfois conflit entre les intérêts du syndicat et ceux du salarié. Pendant la négociation de la convention, une hausse de salaire ou un autre avantage pour ce salarié en échange de la conclusion d'un accord qui bénéficiera à l'ensemble du syndicat ou à la majorité de ses membres. Quoiqu'il faille protéger la liberté d'action du syndicat, on ne peut pas lui permettre, d'autre part, d'éliminer tout bonnement les droits d'un individu en vue de l'obtention de certains bénéfices pour l'ensemble des membres du syndicat. On ne peut tolérer non plus que le syndicat compromette les droits individuels qui relèvent de la convention collective, en refusant de soumettre des griefs légitimes à l'arbitrage.Il se rencontre souvent dans une unité de négociation divers groupes dont les intérêts entreront, à un moment donné, en conflit avec les réclamations des individus. En vue de résoudre ces conflits, le syndicat peut décider de satisfaire le groupe de travailleurs majoritaires et sacrifier ainsi la demande de l'individu en faveur du « bien commun ».CONDUITE JUSTE ET CONDUITE INJUSTE DE LA PART DU SYNDICATIl existe deux secteurs généraux où le syndicat peut aller à rencontre des intérêts de ses membres pris individuellement: 1) lorsque le syndicat a agi d'une façon injuste envers un individu et; 2) lorsque l'action du syndicat peut être définie objectivement comme étant juste envers les travailleurs, mais, de fait, empêche un individu d'obtenir satisfaction dans le règlement d'un légitime grief. Entrent dans la catégorie de conduites injustes les attitudes hostiles, arbitraires ou discriminatoires que le syndicat manifeste envers l'un ou l'autre de ses membres. D'autre part, le syndicat peut, par négligence, en arriver aux mêmes résultats; enfin il y a des cas où le syndicat peut agir d'une façon juste et correcte si on se place du point de vue du syndicat même objectivement, mais pas nécessairement du point de vue de l'individu.Les remèdes auxquels l’individu peut recourir proviennent de trois sources bien connues: la jurisprudence, la loi, les statuts des syndicats.LES RECOURS JURIDIQUESLes tribunaux s'attribuent le rôle de protecteurs de l'intérêt public; ils ont condamné les syndicats lorsque ceux-ci ont agi, selon le jugement de la cour, d'une façon nuisible au bien-être général de la société. Ils pourraient bien décider que les excès du syndicat et leurs abus vis-à-vis les salariés individuels soient proscrits par le judiciaire.Malheureusement, beaucoup d'effets secondaires possibles peuvent se glisser dam des redressements créés judiciairement dans le secteur des relations du travail. Les tribunaux ont tendance à se montrer insuffisamment renseignés sur la structure et les problèmes sous-jacents à ce secteur, et à leur appliquer des considérations légales qui exacerbent indûment. Quoique ces effets ne soient pas inévitables, il reste que la réaction généralement défavorable des syndicats face aux tribunaux semble indiquer que l'on pourrait en arriver mieux à la paix industrielle si l'on cherchait ailleurs une solution aux problèmes des individus.REMÈDES D'ORDRE LÉGISLATIFIl n'existe pas de lois fédérales ou provinciales qui imposent spécifiquement aux syndicats un devoir de juste représentation, mais divers articles fournissent une assistance à l'individu dans les cas où le syndicat a exercé une discrimination à l'endroit d'un individu à cause de sa race, son origine, sa couleur, sa religion, son sexe ou son âge. Une loi sur les justes méthodes d'emploi existe déjà au fédéral et dans huit provinces canadiennes.Une Commission des relations du travail ou un tribunal du travail pourraient fournir un substitut aux tribunaux civils pour le jugement des conflits individuels. Les Commission des relations du travail ont tenté, dans le passé, de trouver des solutions au problème. Si les CRT pouvaient s'occuper administrativement du cas des individus, on leur économiserait beaucoup de frais et de temps. Ce système a des mérites indiscutables. On pourrait encore créer des tribunaux du travail. Dans les deux cas, il se développerait une jurisprudence en ce domaine.CORRECTIONS D'ORIGINE SYNDICALEUn exemple de mécanismes de redressement fournis par le syndicat est la Commission de révision publique des TUA (UAW Public Review Board) qui semble protéger davantage l'individu. Cependant, la philosophie syndicale fondamentale amenuise les besoins individuels, insiste davantage sur les formes d'action collective et se montre ainsi peu favorable à ces nouveaux mécanismes. Il faut noter aussi que tout en protégeant les individus d'une hostilité flagrante de la part du syndicat, les exigences d'une Commission de révision publique ne fourniraient pas d'assistance protectrice à l'individu même dans le cas où sa requête est légitime, si ses intérêts sont contraires aux besoins de la majorité, ou s'il est incapable de prouver l'existence de malice syndicale dans le traitement de son cas. L'implantation de contrôles internes indiquerait une maturité croissante et un nouveau sens des responsabilités chez les syndicats.LE DEVOIR DE JUSTE REPRÉSENTATIONLe devoir de juste représentation a été créé en vue de protéger l'individu contre un groupe. Si l'intérêt du groupe devient le critère de la validité d'une requête, ce droit perd tout son sens en ce qui concerne l'individu. Aux États-Unis, ce sont les tribunaux qui ont développé ce droit. Le devoir de juste représentation fut reconnu lors du casSteele c. Louisville & N.R. Co. Dans le cas deMiranda Fuel, le Conseil national des relations ouvrières (The National Labour Relations Board) jugea que l'omission par le syndicat de représenter d'une façon juste le salarié constituait une pratique syndicale déloyale.Il reste que le devoir de juste représentation a été défini d'une façon assez restreinte, laissant l'individu à la merci du syndicat. Même si le syndicat n'agit pas d'une façon ouvertement hostile ou fortement négligente envers l'individu lors du règlement d'un grief, il peut de fait éliminer les réclamations justifiées de l'individu. Les syndicats peuvent aussi échanger des griefs légitimes pour un bloc d'avantages lorsque cette action favorise les intérêts de la majorité des membres du syndicat. Nous devons donc conclure cette partie en soulignant qu'à notre avis, même une définition plus large de représentation juste ne protégerait pas l'individu de façon adéquate.LE DEVOIR DE REPRÉSENTATION JUSTE AU CANADALes tribunaux canadiens devraient développer une attitude face au devoir de juste représentation qui soit semblable à ce qui se passe aux États-Unis. C'est là une tâche que le système judiciaire canadien ne trouverait pas très difficile à assumer. Le remède prévu par les tribunaux américains se base sur l'obligation légale que le syndicat possède d'agir en tant qu'agent de négociation, obligation très semblable à celle que la législation canadienne en relations du travail lui accorde. Devant une attitude hostile ou discriminatoire du syndicat, le salarié canadien serait bien protégé. L'individu risque malheureusement de trouver personne pour défendre le grief qu'il soulève si la définition du « devoir de juste représentation » s'avère aussi étroite qu'aux États-Unis, et si l'individu doit prouver lui-même la « mauvaise foi » du syndicat.Le rapport de l'Équipe spécialisée a discuté du concept de « devoir de juste représentation », et a recommandé que les syndicats répondent « envers leurs membres, de leur régie interne et de leur devoir de représentation, devant une Commission publique de révision ou devant le Conseil canadien des relations ouvrières »; et « devant les employeurs et les employés, des pratiques déloyales, devant le Conseil canadien des relations ouvrières ».Il y a nul doute qu'une obligation de juste représentation augmenterait fortement les droits individuels de l'employé. Il est évident aussi qu'une telle démarche, si importante soit-elle, n'apportera pas un règlement complet du problème. Il faut trouver une méthode qui puisse mesurer le bien fondé d'une réclamation du point de vue de l'individu, et qui ne mine pas en même temps la capacité et l'autorité du syndicat, lequel doit agir comme arbitre face aux intérêts divergents des employés en même temps que le porte-parole de l'unité de négociation.L'ANALOGIE DE L'UTILITÉ PUBLIQUEUn autre aspect à étudier consiste à trouver le moyen d'amener le syndicat à utiliser son monopole légal de représentation d'une façon non-discriminatoire à lefaire répondre devant le Conseil des relations ouvrières de ses manquements à des normes statutaires de juste représentation. Cette suggestion semble avoir le mérite de donner à la notion de « devoir de juste représentation » une définition plus large que celle qui est actuellement acceptée aux États-Unis. La norme à utiliser se base non pas sur la plainte de l'individu, mais sur le comportement du syndicat.L'ANALOGIE COÛTS-BÉNÉFICESLe « devoir de juste représentation » tient son origine de l'analogie « coûts-bénéfices ». En échange d'un bénéfice, soit le monopole de représentation, le syndicat doit assumer le coût qu'implique la représentation équitable de chaque salarié. Mais de fait, l'individu arrive souvent « en dessous ». Il serait peut être logique de pousser l'analogie plus loin en vue de compenser pour les pertes de l'individu. On se sert actuellement de l'analogie « coûts-bénéfices » comme base pour une foule de réformes différentes. Eventuellement, les syndicats devraient prendre la décision de créer un fond spécial pour dédommager les individus dont les griefs légitimes ont été compromis en vue de favoriser les intérêts de l'ensemble des membres.LES PRÉOCCUPATIONS PREMIÈRES ET SECONDAIRES DE L'EMPLOYÉIl faut envisager, pour remédier au problème de l'individu, une distinction entre les aspects importants d'un emploi et ceux qui lui sont secondaires. Aux premiers se greffent des problèmes tels que le congédiement, les formes de compensation, l'ancienneté, etc. tandis qu'aux deuxièmes se rattachent des points de litige secondaires. Il est vital pour l'individu qu'il ait, comme employé, une protection minimum contre toute violation de ses intérêts premiers et qu'une forme de redressement lui soit fournie contre toute violation de ces intérêts.CONCLUSIONUn syndicat acquiert des droits légaux en tant que groupe, et le groupe en est le premier bénéficiaire: il est donc dans l'intérêt de l'individu qu'il protège la force de son représentant. Mais cela ne signifie pas d'autre part que les droits et les intérêts de l'individu doivent être sacrifiés à la collectivité.La démocratie occidentale a toujours favorisé les droits individuels. On manifeste de plus en plus d'intérêt aux conceptions qui créent des bénéfices collectifs, mais toujours dans l'optique que les droits de la minorité doivent être protégés. Nous devons trouver des moyens qui protègent l'individu à l'intérieur du groupe, tout en protégeant le groupe pour qu'il puisse atteindre efficacement les fins du groupe. L'individu retire des avantages d'être membre d'un syndicat qui lui sert de porte-parole efficace, mais cela ne signifie pas qu'il doive sacrifier ses intérêts personnels au profit du syndicat. Une nouvelle forme d'accommodation doit être découverte, et l'individu doit être partie du système, comme le sont actuellement l'employeur et le syndicat.Assuming that an individual employee can neither sue directly on the collective agreement nor force the union to take his case through to arbitration, can he proceed against the union for its failure to discharge its duty to represent his interests
Spreading dynamics on spatially constrained complex brain networks
The study of dynamical systems defined on complex networks provides a natural framework with which to investigate myriad features of neural dynamics and has been widely undertaken. Typically, however, networks employed in theoretical studies bear little relation to the spatial embedding or connectivity of the neural networks that they attempt to replicate. Here, we employ detailed neuroimaging data to define a network whose spatial embedding represents accurately the folded structure of the cortical surface of a rat brain and investigate the propagation of activity over this network under simple spreading and connectivity rules. By comparison with standard network models with the same coarse statistics, we show that the cortical geometry influences profoundly the speed of propagation of activation through the network. Our conclusions are of high relevance to the theoretical modelling of epileptic seizure events and indicate that such studies which omit physiological network structure risk simplifying the dynamics in a potentially significant way
Noninvasive Urinary Monitoring of Progression in IgA Nephropathy.
Standard methods for detecting and monitoring of IgA nephropathy (IgAN) have conventionally required kidney biopsies or suffer from poor sensitivity and specificity. The Kidney Injury Test (KIT) Assay of urinary biomarkers has previously been shown to distinguish between various kidney pathologies, including chronic kidney disease, nephrolithiasis, and transplant rejection. This validation study uses the KIT Assay to investigate the clinical utility of the non-invasive detection of IgAN and predicting the progression of renal damage over time. The study design benefits from longitudinally collected urine samples from an investigator-initiated, multicenter, prospective study, evaluating the efficacy of corticosteroids versus Rituximab for preventing progressive IgAN. A total of 131 urine samples were processed for this study; 64 urine samples were collected from 34 IgAN patients, and urine samples from 64 demographically matched healthy controls were also collected; multiple urinary biomarkers consisting of cell-free DNA, methylated cell-free DNA, DMAIMO, MAMIMO, total protein, clusterin, creatinine, and CXCL10 were measured by the microwell-based KIT Assay. An IgA risk score (KIT-IgA) was significantly higher in IgAN patients as compared to healthy control (87.76 vs. 14.03, p < 0.0001) and performed better than proteinuria in discriminating between the two groups. The KIT Assay biomarkers, measured on a spot random urine sample at study entry could distinguish patients likely to have progressive renal dysfunction a year later. These data support the pursuit of larger prospective studies to evaluate the predictive performance of the KIT-IgA score in both screening for non-invasive diagnosis of IgAN, and for predicting risk of progressive renal disease from IgA and utilizing the KIT score for potentially evaluating the efficacy of IgAN-targeted therapies
The transition from a coherent optical vortex to a Rankine vortex: beam contrast dependence on topological charge
Spatially coherent helically phased light beams carry orbital angular momentum (OAM) and contain phase singularities at their centre. Destructive interference at the position of the phase singularity means the intensity at this point is necessarily zero, which results in a high contrast between the centre and the surrounding annular intensity distribution. Beams of reduced spatial coherence yet still carrying OAM have previously been referred to as Rankine vortices. Such beams no longer possess zero intensity at their centre, exhibiting a contrast that decreases as their spatial coherence is reduced. In this work, we study the contrast of a vortex beam as a function of its spatial coherence and topological charge. We show that beams carrying higher values of topological charge display a radial intensity contrast that is more resilient to a reduction in spatial coherence of the source
Socio‐economic impact classification of alien taxa (SEICAT)
1 Many alien taxa are known to cause socio‐economic impacts by affecting the different constituents of human well‐being (security; material and non‐material assets; health; social, spiritual and cultural relations; freedom of choice and action). Attempts to quantify socio‐economic impacts in monetary terms are unlikely to provide a useful basis for evaluating and comparing impacts of alien taxa because they are notoriously difficult to measure and important aspects of human well‐being are ignored.
2 Here, we propose a novel standardised method for classifying alien taxa in terms of the magnitude of their impacts on human well‐being, based on the capability approach from welfare economics. The core characteristic of this approach is that it uses changes in peoples' activities as a common metric for evaluating impacts on well‐being.
2 Impacts are assigned to one of five levels, from Minimal Concern to Massive, according to semi‐quantitative scenarios that describe the severity of the impacts. Taxa are then classified according to the highest level of deleterious impact that they have been recorded to cause on any constituent of human well‐being. The scheme also includes categories for taxa that are not evaluated, have no alien population, or are data deficient, and a method for assigning uncertainty to all the classifications. To demonstrate the utility of the system, we classified impacts of amphibians globally. These showed a variety of impacts on human well‐being, with the cane toad (Rhinella marina) scoring Major impacts. For most species, however, no studies reporting impacts on human well‐being were found, i.e. these species were data deficient.
2 The classification provides a consistent procedure for translating the broad range of measures and types of impact into ranked levels of socio‐economic impact, assigns alien taxa on the basis of the best available evidence of their documented deleterious impacts, and is applicable across taxa and at a range of spatial scales. The system was designed to align closely with the Environmental Impact Classification for Alien Taxa (EICAT) and the Red List, both of which have been adopted by the International Union of Nature Conservation (IUCN), and could therefore be readily integrated into international practices and policies
Integrating invasion and disease in the risk assessment of live bird trade.
AimInternational trade in plants and animals generates significant economic benefits. It also leads to substantial unintended impacts when introduced species become invasive, causing environmental disturbance or transmitting diseases that affect people, livestock, other wildlife or the environment. Policy responses are usually only implemented after these species become established and damages are already incurred. International agreements to control trade are likewise usually based on selection of species with known impacts. We aim to further develop quantitative invasive species risk assessment for bird imports and extend the tool to explicitly address disease threats.LocationUnited States of America.MethodsWe use a two-step approach for rapid risk assessment based on the expected biological risks due to both the environmental and health impact of a potentially invasive wildlife species in trade. We assess establishment probability based on a model informed by historical observations and then construct a model of emerging infectious disease threat based on economic and ecological characteristics of the exporting country.ResultsWe illustrate how our rapid assessment tool can be used to identify high-priority species for regulation based on a combination of the threat they pose for becoming established and vectoring emerging infectious diseases.Main conclusionsOur approach can be executed for a species in a matter of days and is nested in an economic decision-making framework for determining whether the biological risk is justified by trade benefits
Invasive Species in Europe: Ecology, Status and Policy
We tested the accuracy of an invasive aquatic plant risk assessment system in the United States that we modified from a system originally developed by New Zealand’s Biosecurity Program. The US system is comprised of 38 questions that address biological, historical, and environmental tolerance traits. Values associated with each response are summed to produce a total score for each species that indicates its risk of invasion. To calibrate and test this risk assessment, we identified 39 aquatic plant species that are major invaders in the continental US, 31 species that have naturalized but have no documented impacts (minor invaders), and 60 that have been introduced but have not established. These species represent 55 families and span all aquatic plant growth forms. We found sufficient information to assess all but three of these species. When the results are compared to the known invasiveness of the species, major invaders are distinguished from minor and non-invaders with 91% accuracy. Using this approach, the US aquatic weed risk assessment correctly identifies major invaders 85%, and non-invaders 98%, of the time. Model validation using an additional 10 non-invaders and 10 invaders resulted in 100% accuracy for the former, and 80% accuracy for the latter group. Accuracy was further improved to an average of 91% for all groups when the 17% of species with scores of 31–39 required further evaluation prior to risk classification. The high accuracy with which we can distinguish non-invaders from harmful invaders suggests that this tool provides a feasible, pro-active system for pre-import screening of aquatic plants in the US, and may have additional utility for prioritizing management efforts of established species
Unusually heavy catches of ribbon fish close to the shore at Visakhapatnam
Very heavy catches of ribbonfish were observed quite close to the shore at Visakhapatnam for a very short duration. Observations were made on this fishery and certain important biological aspects Ribbonfish do not generally come very close to the shore. As such they are vei7 rarely caught in the shore-seines. They are normally caught in boatseines operating 3-4 km away from the shore and in trawl nets. It is possible that the ribbon fish shoal after spawning hit the shore chasing their food consisting of Stolephorus sp, Leiognathus sp. Etc. Which might have been moving closer to the Shore to avoid the cold upwelled water
Towards enhancing sustainable reuse of pre-treated drill cuttings for construction purposes by near-infrared analysis : a review
Sustainable reuse of pre-treated drill cuttings (a hazardous waste) as part substitute for fine aggregate in concrete for construction purposes is becoming increasingly attractive; however, issues remain. With recent studies focusing on the use of near-infrared spectroscopic technique for non-invasive determination of chloride concentration in concrete structures, this review examines the applicability of this new technique in the rapid determination of other equally important physicochemical characteristics of concrete produced with this hazardous waste. The nature, source, composition, ecological effects of, and management options for drill cuttings are reviewed. Furthermore, the principles of near-infrared diffuse reflectance spectroscopy are highlighted and lessons from its practical applications in soil science and petrochemical, environmental, and civil engineering are discussed. A framework for a rapid near-infrared analysis of concrete produced with pre-treated drill cuttings for enhanced sustainability as a construction material is also proposed
- …
