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Anévrysme de l’aorte ascendante associé à une insuffisance aortique massive: complication rare et grave de la maladie de Behçet
L'atteinte artérielle au cours de la maladie de Behçet survient chez 2 à 12% des patients et se traduit par des lésions oblitérantes et/ou anévrysmales prédominant sur les gros troncs. Les complications cardiaques sont plus rares (1 à 6%) touchant les trois tuniques. En revanche, les anévrysmes de l'aorte ascendante associés à une insuffisance aortique restent une complication très rare de la maladie de Behçet. Nous rapportons l'observation d'un jeune patient de 35ans suivie pour une maladie de Behçet compliquée d'un anévrysme de l'aorte ascendante associé à une régurgitation aortique massive. Le diagnostic a été posé sur les données cliniques radiologiques de l'échocardiographie et de la tomodensitométrie puis confirmé à l'examen histologique de la pièce. Le traitement était chirurgical et a consisté en un remplacement total de la racine de l'aorte à coeur ouvert selon la technique de Bentall afin d'éviter le risque de rupture ou de dissection. L'évolution à 18 mois de l'intervention était favorable. Le traitement médical associant la corticothérapie et les immunosuppresseurs est la règle en postopératoire pour éviter les récidives
Etiologie particuliere de l’encephalite limbique : la neurosyphilis (a propos de deux cas)
L’encéphalite limbique syphilitique est une affection rare et son incidence est inconnue nous rapportons l’observation deux patients hospitalisés pour troubles du comportement, troubles de mémoire et crises épileptiques, l’IRM cérébrale montrait un hypersignal sur les séquences pondérées en T2 et FLAIR des régions temporo-limbiques, la sérologie de la syphilis fut positive dans le sang et le LCR. Le diagnostic d’encéphalite limbique syphilitique fut retenu sur un ensemble d’arguments clinique, biologique etradiologique. Le traitement spécifique de la neurosyphilis a permis une amélioration de l’état neurologique des deux patients
La maintenance parodontale : aspects théoriques et pratiques
Les maladies parodontales sont des infections polymicrobiennes dont le traitement se base
essentiellement sur l’élimination des bactéries causales. Cette élimination ne peut être
complète, d’où la notion du contrôle du facteur bactérien. En effet, la recolonisation
bactérienne des sites traités se fait en quelques semaines et le retour des pathogènes
parodontaux peut se produire en absence de contrôle de plaque continu par le praticien.
Ainsi, une thérapeutique de maintenance parodontale se trouve justifiée pour soutenir le
contrôle du facteur bactérien dans le temps et éviter la réactivation de la maladie
parodontale. C’est une thérapeutique qui permet de préserver la denture et pérenniser les
résultats du traitement parodontal actif. Son succès implique des facteurs liés au
praticien et au patient. Le présent article se propose de traiter l’intérêt de la
maintenance parodontale, et de décrire les différents facteurs influençant son
efficacité
Late discover of a traumatic cardiac injury: Case report
Blunt chest trauma leads to a wide range of lesions, relatively minor parietal injuries to potentially fatal cardiac lesions, making diagnosis and management difficult. The diagnosis is currently facilitated by imaging, however, these lesions may go unnoticed and be discovered late through complications.
We report the case of a neglected heart wound revealed by a heart failure. This case is notable due to a favourable outcome despite a delay in diagnosis due to a lack of pericardial effusion and the absence of cardiac symptoms, and a long delay from injury to appropriate treatment in the presence of a penetrating cardiac wound deep enough to cause a muscular ventricular septal defect and lacerate the anterior mitral leaflet
