87 research outputs found
Chemical mediation and niche partitioning in non-pollinating fig-wasp communities
1. The parasitic chalcidoid wasps associated with the species-specific and obligatory pollination mutualisms between Ficus spp. and their agaonid wasp pollinators provide a good model to study the functional organization of communities. 2. However, communities of non-pollinating fig wasps (NPFWs) remain little characterized, and their functioning and evolutionary dynamics are still poorly understood. 3. We studied the communities of NPFWs associated with the monoecious F. racemosa and the dioecious F. hispida. Associated with these two fig species are a total of seven wasp species belonging to three genera. These species present contrasts in life history traits and in timing of oviposition. The species studied are thus broadly representative of the communities of NPFWs associated specifically with fig-pollinator mutualisms. 4. In our study systems, there is temporal segregation of oviposition time among members of NPFW communities.5.We tested the role of volatile chemicals in the attraction of NPFWs associated with these two fig species, and tried to determine if chemical mediation can explain the organization of the communities. 6. We conducted odour choice tests using a Y-tube olfactometer. All the NPFWs studied were shown to use volatile chemicals produced by the fig to locate their host. Furthermore, the signals used by each species depended on the phenological stage of the fig they exploit. 7. Results demonstrated that the pattern of oviposition results from the utilization of volatile signals produced by figs that vary in their composition at different stages of fig development. Thus, chemical mediation allows resource partitioning in the NPFW communities associated with fig-pollinator mutualisms, and suggests hypotheses to explain coexistence in other parasite communities
Communication, évolution et résilience aux changements planétaires des interactions plantes-insectes : dialogue obligatoire entre la Chimie et l´Écologie
Mes recherches portent sur les interactions interspécifiques, plus particulièrement entre plantes et insectes. J´ai développé une approche interdisciplinaire en intégrant la chimie à mes thématiques de recherche axées sur l’étude de l’écologie et l’évolution de ces interactions. En effet, les signaux chimiques, mélanges de composés organiques volatils (COVs), jouent un rôle déterminant dans la rencontre entre espèces en interactions dans les réseaux multitrophiques plantes-insectes. En favorisant une approche interdisciplinaire combinant la chimie analytique, l´écologie comportementale, la physiologie sensorielle et la biologie évolutive, j’étudie le rôle de la médiation chimique dans le fonctionnement d´interactions de différents types : pollinisation, herbivorie, parasitisme et reconnaissance entre partenaires sexuels. Je travaille aussi bien dans des écosystèmes méditerranéens que tropicaux. Plus spécifiquement je consacre une partie de mes activités de recherche à la caractérisation des mécanismes évolutifs impliqués dans la nature des signaux chimiques ainsi que la détection de ces signaux dans les interactions plantes-pollinisateurs. L’autre volet de mes recherches porte sur l´impact des changements environnementaux globaux, principalement climatiques et de concentrations en polluants atmosphériques, sur la communication chimique plantes-insectes
Effets de l’ozone sur les interactions entre plantes et pollinisateurs: Détermination des valeurs seuils d’exposition à l’ozone pour la résilience de la communication chimique plantes-insectes
National audienceLes activités humaines représentent une réelle menace pour la pollinisation et le fonctionnement des écosystèmes qu’elle représente. De nombreux travaux ont montré qu’une exposition à l’ozone pouvait avoir des effets nocifs sur les populations humaines et sur la physiologie des plantes. L’objectif du projet ExpOz est de comparer l’effet de plusieurs niveaux d’exposition à l’ozone sur la communication chimique plantes-pollinisateurs. Deux types d’interactions seront étudiées : 1.L’interaction très spécifique entre le figuier cultivé (Ficus carica) et sa guêpe pollinisatrice (Blastophaga psenes) / 2.L’interaction généraliste entre la lavande (Lavandula angustifolia) et l’abeille domestique (Apis mellifera)
Communication, évolution et résilience aux changements planétaires des interactions plantes-insectes : dialogue obligatoire entre la Chimie et l´Écologie
Mes recherches portent sur les interactions interspécifiques, plus particulièrement entre plantes et insectes. J´ai développé une approche interdisciplinaire en intégrant la chimie à mes thématiques de recherche axées sur l’étude de l’écologie et l’évolution de ces interactions. En effet, les signaux chimiques, mélanges de composés organiques volatils (COVs), jouent un rôle déterminant dans la rencontre entre espèces en interactions dans les réseaux multitrophiques plantes-insectes. En favorisant une approche interdisciplinaire combinant la chimie analytique, l´écologie comportementale, la physiologie sensorielle et la biologie évolutive, j’étudie le rôle de la médiation chimique dans le fonctionnement d´interactions de différents types : pollinisation, herbivorie, parasitisme et reconnaissance entre partenaires sexuels. Je travaille aussi bien dans des écosystèmes méditerranéens que tropicaux. Plus spécifiquement je consacre une partie de mes activités de recherche à la caractérisation des mécanismes évolutifs impliqués dans la nature des signaux chimiques ainsi que la détection de ces signaux dans les interactions plantes-pollinisateurs. L’autre volet de mes recherches porte sur l´impact des changements environnementaux globaux, principalement climatiques et de concentrations en polluants atmosphériques, sur la communication chimique plantes-insectes
Communication, évolution et résilience aux changements planétaires des interactions plantes-insectes : dialogue obligatoire entre la Chimie et l´Écologie
Mes recherches portent sur les interactions interspécifiques, plus particulièrement entre plantes et insectes. J´ai développé une approche interdisciplinaire en intégrant la chimie à mes thématiques de recherche axées sur l’étude de l’écologie et l’évolution de ces interactions. En effet, les signaux chimiques, mélanges de composés organiques volatils (COVs), jouent un rôle déterminant dans la rencontre entre espèces en interactions dans les réseaux multitrophiques plantes-insectes. En favorisant une approche interdisciplinaire combinant la chimie analytique, l´écologie comportementale, la physiologie sensorielle et la biologie évolutive, j’étudie le rôle de la médiation chimique dans le fonctionnement d´interactions de différents types : pollinisation, herbivorie, parasitisme et reconnaissance entre partenaires sexuels. Je travaille aussi bien dans des écosystèmes méditerranéens que tropicaux. Plus spécifiquement je consacre une partie de mes activités de recherche à la caractérisation des mécanismes évolutifs impliqués dans la nature des signaux chimiques ainsi que la détection de ces signaux dans les interactions plantes-pollinisateurs. L’autre volet de mes recherches porte sur l´impact des changements environnementaux globaux, principalement climatiques et de concentrations en polluants atmosphériques, sur la communication chimique plantes-insectes
Communication, évolution et résilience aux changements planétaires des interactions plantes-insectes : dialogue obligatoire entre la Chimie et l´Écologie
Mes recherches portent sur les interactions interspécifiques, plus particulièrement entre plantes et insectes. J´ai développé une approche interdisciplinaire en intégrant la chimie à mes thématiques de recherche axées sur l’étude de l’écologie et l’évolution de ces interactions. En effet, les signaux chimiques, mélanges de composés organiques volatils (COVs), jouent un rôle déterminant dans la rencontre entre espèces en interactions dans les réseaux multitrophiques plantes-insectes. En favorisant une approche interdisciplinaire combinant la chimie analytique, l´écologie comportementale, la physiologie sensorielle et la biologie évolutive, j’étudie le rôle de la médiation chimique dans le fonctionnement d´interactions de différents types : pollinisation, herbivorie, parasitisme et reconnaissance entre partenaires sexuels. Je travaille aussi bien dans des écosystèmes méditerranéens que tropicaux. Plus spécifiquement je consacre une partie de mes activités de recherche à la caractérisation des mécanismes évolutifs impliqués dans la nature des signaux chimiques ainsi que la détection de ces signaux dans les interactions plantes-pollinisateurs. L’autre volet de mes recherches porte sur l´impact des changements environnementaux globaux, principalement climatiques et de concentrations en polluants atmosphériques, sur la communication chimique plantes-insectes
Effets de l’ozone sur les interactions entre plantes et pollinisateurs: Détermination des valeurs seuils d’exposition à l’ozone pour la résilience de la communication chimique plantes-insectes
National audienceLes activités humaines représentent une réelle menace pour la pollinisation et le fonctionnement des écosystèmes qu’elle représente. De nombreux travaux ont montré qu’une exposition à l’ozone pouvait avoir des effets nocifs sur les populations humaines et sur la physiologie des plantes. L’objectif du projet ExpOz est de comparer l’effet de plusieurs niveaux d’exposition à l’ozone sur la communication chimique plantes-pollinisateurs. Deux types d’interactions seront étudiées : 1.L’interaction très spécifique entre le figuier cultivé (Ficus carica) et sa guêpe pollinisatrice (Blastophaga psenes) / 2.L’interaction généraliste entre la lavande (Lavandula angustifolia) et l’abeille domestique (Apis mellifera)
Geographic variation of floral scent in a highly specialized pollination mutualism
Floral scents are important signals for communication between plants and pollinators. Several studies have focused on interspecific variation of these signals, but little is known about intraspecific variation in flower scent, particularly for species with wide geographic distributions. In the highly specific mutualism between Ficus species and their pollinating wasps, chemical mediation is crucial for partner encounter. Several studies show that scents, i.e. blends of volatiles, are species-specific, but no studies address interpopulation variation of scents in fig pollination mutualisms, which often have broad geographic distributions. In this study, using absorption/desorption headspace techniques, we analyzed variation in floral scent composition among three populations of each of two widely distributed Asian Ficus species. We identified more than 100 different volatile organic compounds, predominantly terpenes. In both species, significant differences were found between scent bouquets of East Asian and Indian populations. These differences are discussed in relation to geographical barriers that could disrupt gene exchange between these two areas, thereby isolating Indian populations from those of Eastern Asia. (C) 2010 Elsevier Ltd. All rights reserved
Evidence for intersexual chemical mimicry in a dioecious plant
The dioecious Mediterranean fig, Ficus carica, displays a unique phenology in which males sometimes bloom synchronously with females (in summer), and sometimes not (in spring). Ficus carica is engaged in an obligatory mutualism with a specific pollinating wasp, which reproduces only within figs, localising them by their specific scents. We show that scents emitted by male figs show seasonal variation within individual trees. Scents of summer male figs resemble those of the co-flowering females, and are different from those of the same male trees in spring, when female figs are absent. These differences hold even if only compounds electrophysiologically active for pollinators are considered. The similar scents of summer males and females may explain why the rewardless females are still pollinated. These results offer a tractable model for future studies of intersexual chemical mimicry in mutualistic pollination interactions
Floral scents: their roles in nursery pollination mutualisms
Mutualisms are interspecies interactions in which each participant gains net benefits from interacting with its partner. In nursery pollination mutualisms, pollinators reproduce within the inflorescence they pollinate. In these systems, each partner depends directly on the other for its reproduction. Therefore, the signal responsible for partner encounter is crucial in these horizontally transmitted mutualisms, in which the association between specific partners must be renewed at each generation. As in many other interspecies interactions, chemical signals are suspected to be important in the functioning of these mutualisms. We synthesized and compared the published data available on the role of floral scents in the functioning of the 16 known independently evolved nursery pollination mutualisms. So far, attraction of pollinators to their specific hosts has been investigated in only seven of these systems, and the majority of the studies have been conducted on one of them, fig/fig wasp interactions. While such unevenness of the information limits the potential for meta-analysis, some patterns emerge from this review concerning the role of flower volatiles in maintaining the specificity of pollinator attraction, in signaling the appropriate phenological stage for pollinator visit, in attracting the pollinator toward the rewardless sex in dioecious plant species and in aiding the location and exploitation of resources by parasites and predators associated with these mutualisms. Finally, we highlight new perspectives on the evolution of signals in these diversified systems depending on the age and the degree of specificity of the interaction, and on the effect of phylogenetic inertia on the evolutionary dynamics of plant signals
- …
