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    EXPLORATION ET TRAITEMENT D’UN CARCINOME EPIDERMOIDE GANGLIONNAIRE CERVICAL SANS PRIMITIF DECELE

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    peer reviewedA l’heure actuelle, le bilan à réaliser après décou - verte d’une adénopathie cervicale est bien codifié. Le PET- scan, dans un premier temps controversé, s’affirme étude après étude comme un élément essentiel. La stratégie de traitement pratiquée dans la plupart des centres consiste en un évidemment cervical suivi de radiothérapie portant sur les muqueuses pharyngées ainsi que sur les relais ganglion - naires cervicaux bilatéraux avec éventuelle association à une chimiothérapie. Celle-ci est ajoutée en fonction de facteurs anatomo-pathologiques de mauvais pronostic, mais elle n’a pas fait la preuve de sa supériorité. De multiples études de phase II aboutissent d’ailleurs à des conclusions opposées. En dehors de données issues d’études randomisées, le traitement aujourd’hui se décide par analogie à ceux qui sont appliqués lorsque le site primitif tumoral est identifié dans la sphère ORL

    Evaluation et étude de la perception, au sein du monde médical, de la qualité de vie des patients souffrant d’un cancer des voies aéro-digestives supérieures

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    Les cancers des voies aéro-digestives supérieures sont connus pour entraîner, par eux-mêmes et par leur traitement, une altération significative de la qualité de vie. Depuis le milieu des années septante, un grand nombre d’auteurs ont étudié cette qualité de vie. De nombreux outils de mesure ont été fabriqués et le sujet occupe de plus en plus de place tant dans la littérature que dans les congrès scientifiques. Pourtant, jusqu’à présent, aucune étude importante ne s’est penchée sur la perception qu’ont les médecins de la qualité de vie de leurs malades souffrant d’un cancer de la tête et du cou ainsi que sur les implications de cette « représentation» médicale. Nous proposons donc ici d’essayer de pallier à ce manque et de présenter un travail sur une large population médicale.L’ensemble de la population ORL belge ainsi que 3000 médecins traitants belges ont été contactés. Chacun d’entre eux a reçu un questionnaire par la poste. Ce questionnaire, totalement anonyme, formulé dans la langue maternelle de chaque médecin (français ou néerlandais) avait pour but de recueillir de manière la plus précise possible des indications sur la perception des soignants. Ces questions portaient aussi bien sur la perception générale de la qualité de vie que sur les symptômes importants et sur les différents traitements habituellement utilisés en oncologie cervico-faciale. Une étude statistique sérieuse de ces réponses nous a conduits à appréhender de manière nettement plus scientifique cette problématique. Par ailleurs, nous nous sommes attachés à comparer dans la mesure du possible cette perception médicale avec ce que le patient pense vraiment de sa propre qualité de vie (sur base de la littérature scientifique existante).245 ORL ont répondu à l’étude tandis que 506 généralistes faisaient de même. L’analyse des réponses démontre que le monde médical accorde énormément d’importance à la qualité de vie. Cette attention portée à la qualité de vie paraît plus importante que chez les patients eux-mêmes. Les médecins sont très majoritairement prêts à sacrifier le pronostic en terme de survie pour maintenir une qualité de vie qu’ils jugeraient plus acceptable. Sur base de la littérature, ceci va à l’encontre de la volonté première du malade. Une moitié des médecins répondeurs reconnaissent ne pas présenter d’empathie pour leur malade cancéreux. Il transparaît que les soignants perçoivent la qualité de vie liée à un cancer des voies aéro-digestives supérieures comme étant moins bonne que pour d’autres localisations néoplasiques. Probablement pour cette raison, ils pensent très majoritairement qu’une prise en charge psychologique est indispensable pour de tels patients. Ils pensent également de manière générale que leur façon d’aborder le patient peut indirectement influencer sa qualité de vie. Pour les médecins, tous les symptômes n’ont pas la même importance en terme de qualité de vie. La douleur joue, pour eux, un rôle prépondérant. Elle est suivie dans l’ordre par la respiration, l’alimentation, la voix et finalement l’apparence physique. Des différences interculturelles ont été retrouvées notamment pour la voix et l’alimentation. Les médecins perçoivent également différemment les traitements habituellement utilisés en oncologie cervico-faciale sur base de la qualité de vie qu’ils peuvent offrir aux patients traités. La radiothérapie est clairement mieux perçue que la chirurgie. La chimiothérapie offre la moins bonne qualité de vie post-thérapeutique aux yeux de nos confrères. Ces différences ne semblent pas s’appuyer sur des éléments cliniques solides quand on se place du côté des patients (sur base de la littérature). Il est important de remarquer également que bien que le médecin traitant souhaite participer à la décision thérapeutique, il se sent sous informé quant aux cancers des voies aéro-digestives et à la qualité de vie résiduelle.En conclusion, nous pouvons affirmer que le médecin considère la qualité de vie du malade comme un point essentiel dans sa prise en charge et est prêt à sacrifier partiellement la survie pour préserver la qualité de vie. Ceci doit ouvrir un débat éthique important et doit nous amener à une question fondamentale : « Sachant que notre représentation de soignant diffère autant de celle du patient tant du point de vue de la qualité de vie que du but principal du traitement, sommes-nous autorisés à imposer notre perception de la maladie et de ses effets dans le choix thérapeutique? ».Par ailleurs, sur base de nos résultats, il serait judicieux que les spécialistes cervico-faciaux puissent mieux informer leurs collègues sur le cancer de la tête et du cou ainsi que sur la qualité de vie résiduelle

    Laser Endoscopic Treatment

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    Laser Endoscopic Treatment

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    Comparaison de la qualité vocale chez des patients souffrant d’un cancer des cordes vocales classé T1a ayant suivi une résection endoscopique au laser ou une radiothérapie externe

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    Thème général : le choix du traitement concernant les cancers glottiques à un stade précoce reste controversé. Les deux principaux traitements sont la chirurgie endoscopique au laser et la radiothérapie. Nous nous sommes intéressée aux conséquences des traitements sur une fonction importante, à savoir la phonation. Hypothèse de recherche : la qualité vocale des patients ayant souffert d’une tumeur T1a du plan glottique varie en fonction du traitement reçu, à savoir une résection endoscopique au laser CO2 ou une radiothérapie. Matériel et méthodes : nous avons recruté 18 patients traités par cordectomie, 7 traités par radiothérapie et 31 sujets contrôles. Un bilan vocal recommandé par l’European Voice Society a été réalisé chez tous les participants. Ce bilan comprenait des mesures acoustiques, aérodynamiques et des mesures perceptives (évaluation par le sujet lui-même ainsi que par un jury naïf composé de 38 juges). Résultats : les sujets traités par cordectomie obtiennent un score au jitter plus élevé et une étendue fréquentielle réduite par rapport aux sujets contrôles. Leur temps maximum phonatoire est plus faible alors que leur Mean flow rate est plus élevé par rapport aux sujets contrôles. Leurs scores au VHI total ainsi qu’à l’échelle physique sont plus élevés. Au niveau des mesures acoustiques, aérodynamiques et perceptives nous n’obtenons pas de différence significative entre les patients traités par cordectomie et ceux traités par radiothérapie. On constate néanmoins que les voix des sujets traités par cordectomie ont tendance à être jugées par le jury comme moins altérées. Conclusion : notre étude ne permet pas d’affirmer la supériorité d’un des traitements en ce qui concerne la qualité vocale post-traitement. L’analyse perceptive réalisée par un jury naïf permet d’observer que les voix des sujets traités pas radiothérapie ont tendance à être jugées comme étant légèrement plus altérées que celles des sujets traités pas cordectomie. Bien que certains prolongements soient possibles, notre étude apporte néanmoins une évaluation multiparamétrique de la qualité vocale après un cancer des cordes vocales classé T1a et traité soit par cordectomie endoscopique au laser CO2 soit par radiothérapie externe. Elle est la première à utiliser un jury naïf dans l’évaluation perceptive de la qualité vocale

    Treatment of prolactinoma: use of a new long acting dopaminergic agonist: cabergaline in 56 patients

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    Nous avons utilisé la cabergoline, un nouvel agoniste dopaminergique, dans le traitement des adénomes hypophysaires à prolactine. Cinquante-six patients atteints de micro-adénome dans 35 cas et de macroadénome dans 21 cas ont été traités durant des périodes variant entre 1 et 17 mois à des doses de cabergoline variant entre 0,25 mg et 2 mg par semaine, prises à raison de 1 à 4 fois par semaine. Cette nouvelle substance nous est apparue extrêmement efficace et très bien toléré
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