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Kont a Ziyanm. Le roman des collections d'Ignames de l'INRA Antilles-Guyane
Kont a ziyanm est un livret de vulgarisation, présenté sous forme d'un roman.[br/]
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Pourquoi ce roman ?[br/]
Nous sommes en 2016. Soixante-dix ans que l’Inra existe, et pas moins de 67 ans pour sa seule implantation située sous les tropiques.
L’histoire du centre Antilles-Guyane est donc étroitement liée à la géographie, et aux mouvements migratoires du commerce triangulaire qui commencèrent au XVIIème siècle.[br/]
L’Igname a fait son entrée sur le territoire à cette occasion, à l’exception de certaines espèces sauvages, natives des Antilles et d’Amérique du Sud. Il y a là une belle diversité d’origines et de cultures. Les ignames sont arrivées dans les Caraïbes ou en Guyane, se sont adaptées, se sont mélangées. Le tableau actuel offre un riche potentiel de ressources biologiques[br/]
L’année 2016, en plus d’être l’anniversaire des 70 ans de l’Inra, sera celle de mise en œuvre de la Loi Biodiversité. Une partie de cette loi traite de l’accès à ces ressources biologiques par les équipes de recherche ou par des entreprises, qu’elles soient ou non françaises. Elle vise aussi à permettre une redistribution aux territoires d’origine des bénéfices qui seraient issus des travaux scientifiques sur ces ressources. L’aspect financier est le plus souvent limité, au regard des avantages en nature : retours d’information, formation, développement des compétences, partenariats...[br/]
Nous pouvons faire confiance aux Régions Guadeloupe, Martinique et Guyane, pour défendre ces principes. En effet, elles portent la réflexion sur la déclinaison locale de l’Agence Française pour la Biodiversité, qui sera chargée de mettre en œuvre les modalités d’accès et de partage.[br/]
Pour en revenir à nos Ignames, elles sont au cœur de ces débats. Gérées depuis 2010 au sein du CRB Plantes Tropicales, elles portent leur pierre à l’édifice de la Biodiversité aux Antilles et en Guyane. Tout doit être mis en œuvre pour conserver à long terme les collections qui, par la diversité génétique qu’elles renferment, permettront peut-être d’apporter des réponses aux changements actuels et futurs.
Ce roman n’a d’autre prétention que de vous faire découvrir cette malle aux trésors
Etude épidémiologique de la mosaique de l'igname (YMV) en Guadeloupe pour le choix d'une méthode de lutte
Microsatellite segregation analysis and cytogenetic evidence for tetrasomic inheritance in the American yam Dioscorea tridifa and a new basic chromosome number in the Dioscoreae
International audienceDespite the economic and cultural importance of the indigenous “Amerindian” yam Dioscorea trifida, very little is known about their origin, phylogeny, diversity and genetics. Consequently, conventional breeding efforts for the selection of D. trifida genotypes resistant to potyviruses which are directly involved in the regression of this species have been seriously limited. Our objective of this paper is to contribute to the clarification of the cytogenetic status, i.e., inheritance and chromosome number. Our results provide genetic evidence supporting tetrasomic behaviour of the genome of D. trifida based on chromosomal segregation pattern analysis using eight SSRs markers in three different crosses. This is the first reliable evidence of an autopolyploid species in the genus Dioscorea. The second major result in this study is the revealing of a new base chromosome number in the botanical section Macrogynodium to which D. trifida belongs. To date, our assumptions about the ploidy level of yams are based on the observations that the basic chromosome number is 10 or 9, and D. trifida was described as octoploid. The chromosome number of D. trifida accessions was also assessed using somatic chromosomic count techniques. Flow cytometry did not show significant variation of 2C DNA content among 80 accessions indicating homogeneity of the ploidy level of the cultivated D. trifida. This suggests that autotetraploidy is well established as well as the rule for the cultivated pool of D. trifida, even if the direct diploid ancestor remains to be identified. The data presented in this paper are significant and important for the effective breeding and conservation of the species and for elucidating the phylogeny and the origins of the yam and the evolution of the genus Dioscorea
