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    Comment réaliser une analyse de développement durable? : guide d’utilisation de la grille d’analyse de développement durable

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    Pour orienter une démarche ou un projet de développement durable, pour bonifier ses lacunes ou pour en caractériser l’avancement, il faut des outils appropriés. La grille d’analyse de développement durable de la chaire en éco-conseil vise à répondre à cet objectif. Il s’agit d’un outil de questionnement selon cinq dimensions (écologique, sociale, économique, éthique, de gouvernance) qui permet d’évaluer dans quelle mesure un projet ou une démarche d’une organisation favorise l’amélioration des conditions humaines par son action sur le réel. Elle permet à ceux qui l’appliquent de se situer et de proposer des pistes de bonification à un projet ou à une démarche, dans une perspective d’amélioration continue. L’analyse peut aussi servir à fixer des objectifs, à identifier des indicateurs, à éclairer la prise de décision ou à trouver des compromis favorisant l'acceptabilité sociale d'un projet

    Défavorisation et infarctus aigu du myocarde, le cas de la Région Métropolitaine de Montréal

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    Dans plusieurs populations avec différents niveaux socioéconomiques, les populations les plus désavantagées tombent malades et décèdent plus jeunes. Différentes études ont démontré que la défavorisation socioéconomique est associée à l'apparition d'un infarctus aigu du myocarde (IAM) ainsi qu'à une probabilité plus grande de décès suite à un IAM. La population hétérogène de la région métropolitaine de Montréal, qui présente une grande diversité socioéconomique, pourrait être affectée par des inégalités dans l'apparition et le traitement de l'IAM, ainsi que le décès par infarctus du myocarde. L'objectif de cette étude est de décrire les inégalités de santé observées pour l'IAM entre les populations classées selon le niveau de défavorisation matérielle et sociale dans la région métropolitaine de Montréal. La création de la cohorte pour cette étude a été effectuée grâce au système d'information sur l'IAM (SIST-IM), ainsi qu'au programme d'assignation des indices de défavorisation par codes postaux de Robert Pampalon. Le dispositif désigné pour l'observation des inégalités est l'étude d'observation rétrospective sous la forme d'étude écologique, effectuée à l'aide d'analyses secondaires de données médico-est le niveau de défavorisation tel que mesuré par l'indice de Pampalon et qui comprend deux dimensions, la dimension matérielle et la dimension sociale. Chaque dimension est calculée à partir de trois indicateurs socioéconomiques. Le niveau de défavorisation est attribué sous forme de rang aux codes postaux à l'aide du programme d'assignation de l'indice de défavorisation créé par l'équipe de Robert Pampalon. Les variables dépendantes sont des indicateurs de santé associés à l'IAM, soit l'incidence d'IAM, la revascularisation coronarienne, la mortalité et la réadmission hospitalière pour IAM. Les analyses de l'étude permettent d'identifier les inégalités significatives à l'aide des corrélations et en mesurer l'ampleur à l'aide des coefficients de concentrations. Les résultats démontrent que les codes postaux dont la population est défavorisée sont associés à des taux d'incidence d'IAM moins élevés. À l'inverse, les taux de mortalité sont plus élevés chez les populations défavorisées socialement. On observe que les patients résidant dans les codes postaux défavorisés reçoivent un peu moins souvent de revascularisation coronarienne. L'étude nous permet de conclure que l'aspect le plus important entre les milieux défavorisés et son lien avec l'IAM touche les écarts de mortalité. Bien que nos résultats sur l'IAM en lien avec la défavorisation sur le territoire de Montréal ne démontrent pas d'inégalités importantes au niveau de l'incidence, du taux de revascularisation coronarienne et des taux de réadmission hospitalière pour IAM, les taux de mortalité hospitalière et à 30 jours sont particulièrement inégaux et démontrent une présence plus importante des décès chez les populations défavorisées. L'approche populationnelle utilisée pour notre recherche s'est avérée une solution relativement simple pour observer les inégalités et fournir de l'information sur l'ampleur du phénomène, ainsi que d'aborder le risque sous la forme des déterminants sociaux et de considérer la santé comme une richesse collective plutôt qu'individuelle. Il est toutefois important de rappeler que pour changer la situation, ce sont des politiques publiques de santé qui doivent être mises en oeuvre. La prévention est au coeur de la diminution du fardeau des IAM, et l'est encore plus dans les milieux où les conditions sont difficiles. En général, ce sont les aînés et les populations défavorisées socialement qui ont le plus besoin de soutien afin de jouir d'un meilleur bien-être et d'une santé durable

    La démarche de développement durable : un processus intégrateur des enjeux sociaux et environnementaux dans les organisations

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    Le développement durable est un concept faisant l’objet d’une large adhésion, autant auprès des organisations économiques, sociocommunautaires, environnementales que politiques. Sa définition, proposée en 1987 dans le rapport Brundtland, fait généralement consensus, mais l’interprétation de sa définition tend à varier selon les contextes d’application. De même, les outils utilisés pour sa mise en oeuvre varient selon le contexte et les besoins. Au Québec et ailleurs dans le monde, des organisations de toute taille ont entamé des démarches de développement durable. Divers outils, instruments et processus de mise en oeuvre sont utilisés pour guider la démarche de ces organisations. Le présent article propose une typologie de ces instruments. Nous présentons également les avantages et limites d’une démarche intégrée de développement durable. The concept of sustainable development is now widely supported by economic, social, environmental and political organizations. There is a consensus on its definition, proposed in the Brundtland report (1987), but the interpretation of its definition tends to vary according to the context of application. Similarly, the implementation tools use to vary according to context and needs. In Quebec and elsewhere in the world, organizations of all sizes have taken steps towards sustainable development. Various tools, instruments and processes of implementation are used to guide these organizations. This article proposes a typology of these instruments and present the advantages and limitations of an integrated sustainable development process

    Représentations du développement durable : analyse des dynamiques d’acteurs et des processus pour la durabilité en milieu municipal au Québec

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    Le gouvernement du Québec s’est doté d’une Loi sur le développement durable (Québec, 2006) et d’une Stratégie quinquennale (2008-2013) pour son application dans l’administration publique (Québec, 2007). La Loi prévoit que les collectivités territoriales (municipalités et municipalités régionales de comté (MRC)) pourraient éventuellement devoir participer à l’effort de mise en oeuvre du développement durable. Un objectif du plan d’action du Ministère des affaires municipales, des régions et de l’occupation du territoire (MAMROT) ainsi que l’avant-projet de loi sur l’aménagement durable du territoire et l’urbanisme confirment cette volonté du gouvernement québécois. Malgré l'absence d'obligation, quelques collectivités québécoises ont déjà entrepris une démarche afin de se doter d’un plan d’action de développement durable. Devant l’absence de lignes directrices claires ou de règles d’application à l’échelle locale, divers processus de mise en oeuvre du développement durable ont été utilisés pour guider la démarche de ces collectivités. Ainsi, au Québec, des municipalités ont adopté le cadre de mise en oeuvre de l’Agenda 21 local, de The Natural Step, du réseau Québécois des Villes et villages en santé, de la planification stratégique de développement durable, et enfin des outils de planification territoriale tels le plan d'urbanisme et le schéma d'aménagement et de développement. Tous ces processus suggèrent que la participation des acteurs territoriaux représente une condition de succès. Ils proposent donc des mécanismes de participation variés. Ces différents processus réfèrent toutefois à des interprétations différentes du développement durable et de la participation. Les acteurs qui participent à ces démarches ne partagent pas tous la même représentation sociale de ces concepts complexes. L'objectif principal de la recherche consiste donc à analyser comment les processus spécifiques utilisés pour la mise en oeuvre d’une démarche territoriale de développement durable sont issus de différentes représentations sociales du développement durable, et à évaluer si le degré de concordance entre ces représentations va affecter l’engagement des acteurs territoriaux dans les modalités de gouvernance participative en place. Cette recherche a permis de répertorier, à partir de la littérature, mais également du discours des acteurs et des municipalités, les finalités du développement durable, ses multiples conceptions, les approches de mise en oeuvre, les modalités d’application qui les caractérisent et les différentes logiques de la participation des acteurs à ces démarches. La typologie des représentations sociales du développement durable qui en découle sert par la suite d'outil d’analyse afin de définir les caractéristiques des différents processus de mise en oeuvre territoriale du développement durable au sein des collectivités locales québécoises. Elle sert également à caractériser les représentations des acteurs, afin de vérifier si la concordance entre la représentation des acteurs territoriaux et celle promue par le processus sélectionné peut influencer leur degré d’engagement et, éventuellement, la réussite de la démarche. Les théories de l'engagement organisationnel sont utilisées pour caractériser le niveau d'engagement des acteurs au sein des comités de développement durable des différentes municipalités investiguées. L'objectif est de mieux comprendre les motivations des acteurs et les facteurs qui favorisent la mise en place des stratégies collectives pour le développement durable des territoires. Cette recherche a été réalisée avec une méthodologie scientifique particulière, incluant une approche praxéologique et transdisciplinaire. Pour réaliser cette recherche, des entrevues individuelles ont été menées dans cinq municipalités du Québec, sélectionnées en fonction des processus de mise en oeuvre du développement durable qu’elles mobilisent, de leur degré d’avancement et de la disponibilité des données. Il s’agit des municipalités de Rouyn-Noranda (Réseau Québécois des Villes et Villages en Santé), de Baie-Saint-Paul (Agenda 21 local), de Rivière-du-Loup (The Natural Step), de Salaberry-de-Valleyfield (planification stratégique de DD) et de Lac-Beauport (plan d'urbanisme durable). Les entrevues ont visé soixante acteurs impliqués dans ces démarches (élus, maires, directeurs généraux, fonctionnaires municipaux et autres acteurs territoriaux) afin d'obtenir le portrait le plus complet possible des représentations sociales du développement durable en présence. L'analyse des discours et des démarches avec la typologie a permis de vérifier dans quelle mesure la concordance entre la représentation d'un acteur et celle promue par l’administration de sa municipalité, par le biais de la démarche dans laquelle il s'implique, pouvait influencer son degré d'engagement dans le processus. L'analyse des discours a également permis d'identifier une série de combinaisons de finalités, d'approches et de logiques de participation qui sont plus fréquentes, ou prépondérantes, dans le discours des acteurs. Au-delà d'un enrichissement des théories sur les représentations sociales du développement durable et de la participation publique, les résultats de la recherche pourraient permettre aux municipalités de faire des choix de processus plus adaptés au contexte, aux besoins et à la culture de la collectivité et de son administration, afin de créer des conditions favorables pour la mise en oeuvre locale du développement durable, notamment par une participation et une adhésion accrue des acteurs territoriaux. Cette mobilisation est tributaire d'une meilleure communication entre les acteurs, laquelle pourrait être facilitée par la typologie développée dans cette étude

    Which framework for sustainable development in the cities of Québec?

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    The implementation of sustainable development (SD) is possible on a national scale. For instance, Québec’s government has recently voted both a law (2006) and a Strategy (2008-2013) to be carried out by the public Administration. For years to come, cities will also have to participate to the province’s implementation effort. Issues regarding SD arise on a local scale, where the administrations manage convenience services. On that matter, several authors identify the local scale as the most relevant level for territorial and participative projects relating to SD (Gagnon, 2006; Theys, 2002). Therefore, it seems relevant to study existing mechanisms to implant the SD within local communities in Quebec

    Trois défis pour un urbanisme durable au Québec

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    Depuis son entrée dans le vocabulaire, le concept de développement durable s’est imposé dans les discours politiques, corporatifs et environnementaux. Le concept, d’abord proposé et promu lors de grandes rencontres internationales tenues sous l’égide de l’ONU, a évolué avec la pratique dans les divers secteurs de l’activité humaine et à diverses échelles territoriales. L’intérêt grandissant pour ce concept trouve également écho, depuis près de deux décennies, dans les pratiques d’urbanisme et d’aménagement du territoire

    Éditorial - Ne laisser personne de côté : atteindre les ODD à l’échelle locale

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    Les concepts qui traduisent l’idée de l’application du développement durable au niveau territorial sont nombreux : collectivité durable, quartier durable, ville durable, urbanisme durable, aménagement durable du territoire. Les collectivités jouent effectivement un rôle clé dans l’appropriation et l’application du développement durable. Elles construisent, exploitent, entretiennent des infrastructures, et contribuent de diverses manières aux activités économiques, sociales et environnementales du milieu. Les collectivités se donnent des orientations et planifient l’aménagement du territoire. Elles ont la capacité de mobiliser les élus, les entreprises, les associations, les institutions et les citoyens pour une prise en compte de leur responsabilité sociale et environnementale

    Donner voix aux multiples représentations du développement durable dans les formations en génie

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    Le développement durable (DD) est un concept polysémique, pouvant être interprété différemment selon les acteurs et les organisations qui se l’approprient. Les ingénieurs abordent souvent les problématiques et projets identifiés au DD sous un angle technique et économique. Dans l’exercice de leur profession, ils sont toutefois confrontés à des interprétations diverses du DD, portées par des parties prenantes aux intérêts variés et quelquefois divergents. Pour faciliter la communication et la compréhension mutuelle, la Chaire en éco-conseil de l’UQAC a développé une typologie des interprétations du DD. Cette typologie a été utilisée à deux reprises dans des formations offertes à des ingénieurs, appuyée par l’analyse d’un projet fictif au moyen d’une grille de DD. L’utilisation de ces outils dans la formation des ingénieurs vise à mieux les préparer pour le travail au sein d’équipe multidisciplinaire et à communiquer plus efficacement avec le public sur des projets de DD
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