184 research outputs found
Political Alchemy and Games with the Reader in Angela Carter’s ‘Alice in Prague or The Curious Room,’
Authorial ghosts and maternal identity in Angela Carter’s ‘Ashputtle or the Mother’s Ghost: Three Versions of One Story’
Behind the Scenes of Sexual/Textual Politics in Angela Carter’s “Overture and Incidental Music for A Midsummer Night’s Dream”
En 1992 dans un entretien donné à Lorna Sage, Angela Carter évoque l’idée de Shakespeare comme idéologie culturelle (“cultural ideology”). En effet, le discours fictionnel d’Angela Carter est riche en références politiques, et les mots et motifs de Shakespeare se manifestent sous des formes diverses dans son oeuvre, preuve de ce que Julie Sanders identifie comme étant “the afterlife”, c’est-à-dire de l’évolution du mot Shakespearien depuis son texte d’origine (Sanders 2006, 121). Cette évolution est mise en valeur dans “Overture and Incidental Music for A Midsummer Night’s Dream” (1985). La nouvelle place le personnage marginal du jeune page (“Indian boy”) au centre du texte où il/elle est transformé en un hermaphrodite avec toute l’ambiguïté sexuelle que cela implique. Il/Elle se présente comme étant un “hermaphrodie verus” et son monologue constitue une sorte d’“ouverture” pour une exploration intertextuelle qui propose une réflexion non seulement sur les implications du masque Shakespearien, mais aussi sur les limites de la scène théâtrale en rapport avec la fiction. Une ouverture (“overture”) a pour objectif d’ouvrir et de présenter, et la musique de scène (“Incidental music”) accompagne une pièce de théâtre pour combler des blancs éventuels. Dans cette nouvelle, les mots de Carter proposent d’ouvrir et de combler des blancs de manière à engager le lecteur dans les multiples couches de discours sexuel/politique chargées d’affect qui au cours des siècles sont devenues indissociables des textes de Shakespeare
From Decadence to Dust: A Review Essay
In 1983 Carter declared in “Notes from the Front Line” that she was in the “demythologising business” and that she feels “free to loot and rummage in an official past, specifically a literary past,” in order to “check out what lies used to be à la mode and find the old lies on which new lies have been based” (74). Her interviews and nonfictional writings are littered with political declarations and intertextual metaphors to describe her fictional practices: “I’m all for putting new wine in old bottles, especially if the pressure of the new wine makes the old bottles explode” (“Notes” 69).1 Such declarations, together with terms such as demythologizing, have come to haunt the landscape of Angela Carter criticism, as many critics have attempted to address the complex, often feminist, politics of Carter’s rewriting practices. An earlier 2006 volume of critical essays edited by Rebecca Munford, Re-visiting Angela Carter: Texts, Contexts, Intertexts, is an example of how scholars attempt to tease out the many strands of Carter’s intertextuality. [...
Revisiting the “Intentional Fallacy” as a Political Mechanism in Angela Carter’s “The Loves of Lady Purple”
“The Intentional Fallacy,” essai de William K. Wimsatt Jr. et Monroe C. Beardsley écrit en 1946, a marqué un tournant dans le débat autour de la figure de l’auteur dans la littérature, débat qui continue de hanter la critique contemporaine. Roland Barthes a déclaré “La Mort de l’auteur ” en 1968, et la critique continue de traiter de la question de l’identité de l’auteur avec prudence, car compte tenu des théories de langages modernes, il y a consensus que toute tentative de cerner l’intention de l’auteur est illusoire. Cependant il est difficile de purger la lecture de la contagion de l’intention car le lecteur persiste à cultiver une fascination pour l’auteur. Les nouvelles d’Angela Carter jouent de façon flagrante sur cette tendance, et produisent un effet d’intention avec une dominante métatextuelle et une prolifération de références critiques, culturelles, intertextuelles, politiques. En effet, Carter semble taquiner le lecteur avec un jeu de déchiffrement conceptuel et idéologique. Jean-Jacques Lecercle dans Interpretation as Pragmatics (1999) insiste sur la complexité du rapport auteur/lecteur dans de tels jeux littéraires et étudie l’affect et les processus d’interpellation qui s’y manifestent. Dans cet article je démontrerai dans quelle mesure ces processus jouent un rôle fondamental dans l’esthétique politique de Carter. J’étudierai l’effet d’intention avec ses dimensions politiques et affectives comme une manifestation des forces à l’œuvre dans “The Loves of Lady Purple,” et j’observerai dans quelle mesure des mécanismes pragmatiques participent à un militantisme nuancé qui produit des effets inattendu
Whimsical Transparency and Pronominal Postures in Ali Smith’s The First Person and Other Stories
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