272 research outputs found
La Turquie au tournant
Au début d'octobre, la Commission européenne rendra son avis quant à l'ouverture de négociations d'adhésion entre l'Union européenne et la Turquie ; en décembre, le Conseil européen annoncera sa décision. Depuis des mois, la presse et les experts ont insisté sur la dimension politique de l'enjeu, au plan intérieur comme régional. De même, les effets d'une adhésion turque sur les institutions et l'économie européennes ont été largement débattus. Ici, la question examinée est celle de l'économie turque : le choix qui sera fait marquera, pour elle aussi, un tournant décisif. L'ouverture de négociations prolongerait un remarquable processus de stabilisation et de réformes engagé depuis le traité d'union douanière de
1996 et accéléré depuis 2002. Au-delà, elle participerait à la définition d'un nouveau modèle de croissance, qui resterait fondé sur un secteur manufacturier dynamique, mais qui attirerait davantage les investissements directs et les transferts de technologie. En ce sens, l'adhésion européenne et la reprise de l'acquis communautaire sont perçues comme un instrument pour, à la fois, moderniser le cadre institutionnel et accélérer le redéploiement économique. Reste, toutefois, à mesurer les risques d'une telle stratégie dans un pays qui demeure relativement pauvre (...)
Quelles règles du jeu économique en Russie ?
Les décisions du 17 août dernier ont marqué une rupture dans l'histoire de la transition russe. D'une part, l'abandon de la politique de "corridor", qui encadrait l'évolution du change depuis plusieurs années, signait la fin de la relative stabilité des prix obtenue depuis trois ans. De l'autre, le défaut partiel sur la dette de l'Etat et le moratoire unilatéral sur les engagements extérieurs du secteur bancaire indiquaient que ces deux agents étaient devenus insolvables (...)
Débat sur les perspectives économiques à court terme du 20 octobre 2009
Les prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d’optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l’humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l’interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l’intérêt n’est qu’anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu’elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l’avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d’un cadre général d’interprétation, c’est-à-dire d’une théorie qui met en relation les informations que l’on privilégie et les variables que l’on cherche à prévoir.
Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l’essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu’il n’existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines : une insuffisance d’information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens ou certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l’activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu’ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l’on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne.
Il m’a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l’OFCE soient publiées en même temps qu’un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l’indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu’elle soit, n’est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d’en comprendre d’emblée les limites, pour ne point s’en servir comme d’un argument d’autorité, à l’instar de ce qui est trop fréquemment le cas
Débat sur les perspectives économiques à court terme du 20 octobre 2009
Les prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d’optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l’humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l’interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l’intérêt n’est qu’anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu’elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l’avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d’un cadre général d’interprétation, c’est-à-dire d’une théorie qui met en relation les informations que l’on privilégie et les variables que l’on cherche à prévoir.
Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l’essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu’il n’existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines : une insuffisance d’information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens ou certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l’activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu’ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l’on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne.
Il m’a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l’OFCE soient publiées en même temps qu’un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l’indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu’elle soit, n’est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d’en comprendre d’emblée les limites, pour ne point s’en servir comme d’un argument d’autorité, à l’instar de ce qui est trop fréquemment le cas
Intoxicação natural por Senecio brasiliensis (Asteraceae) em bubalinos no Rio Grande do Sul
Descreve-se a ocorrência de um surto de intoxicação espontânea por Senecio brasiliensis em búfalos Murrah (Bubalus bubalis) em uma propriedade localizada no município de Nova Prata, Estado do Rio Grande do Sul, no período de junho a agosto de 2006. De um total de 90 búfalos, 13 adoeceram e 11 morreram. Os animais eram mantidos em áreas de pastoreio altamente infestadas por S. brasiliensis. Os principais sinais clínicos relatados foram letargia, apatia, emagrecimento progressivo, diarréia e decúbito permanente. Necropsia foi feita em dois dos 11 animais mortos. As lesões foram características de intoxicações por alcalóides pirrolizidínicos. A grande quantidade da planta, forte estiagem e desnutrição conseqüente foram os principais achados epidemiológicos associados com a mortalidade. _____________________________________________________________________________________ ABSTRACTThirteen (14.4%) out of 90 Murrah buffaloes (Bubalus bubalis) became ill after consumption of Senecio brasiliensis, and 11 (12.2%) of them died. The buffaloes were kept in a highly Senecio brasiliensis infested area. The poisoning occurred in June-August 2006 on a farm in the county of Nova Prata, Rio Grande do Sul, southern Brazil. Clinical signs included weakness, apathy, progressive weight loss, permanent decubitus, and diarrhea. Necropsy was performed in 2 of the 11 buffaloes that died. The pathological findings were typical of poisoning by pyrrolizidine alkaloids. High infestation of pastures with S. brasiliensis, severe drought, and consequent starvation were the main epidemiological factors associated with the poisoning here described
Laboratory Investigation of Icing in the Carburetor and Supercharger Inlet Elbow of an Aircraft Engine IV : Effect of Throttle Design and Method of Throttle Operation on Induction-system Icing Characteristics
Investigation of ice formation in the induction system of an aircraft engine II : flight tests
Junge Hochschul- und Mediendidaktik. Forschung und Praxis im Dialog
Am 29./30.05.2012 fand in Hamburg die Konferenz “Junges Forum Hochschul- und Mediendidaktik” (JFHM) statt. Ausgerichtet vom Zentrum für Hochschul- und Weiterbildung (ZHW) der Universität Hamburg, kooperierten bei der Konzeption und Durchführung der Tagung Vertreterinnen und Vertreter aus hochschul- und mediendidaktischer Berufspraxis mit Vertreterinnen der wissenschaftlichen Nachwuchsförderung aus der Deutschen Gesellschaft für Hochschuldidaktik (DGHD) und der Gesellschaft für Medien in der Wissenschaft (GMW). Das Ziel der Tagung war die Sichtbarmachung und Vernetzung theoretischer und praktischer hochschul- und mediendidaktischer Arbeit. Der vorliegende Sammelband vereint Beiträge der Konferenz und gibt so einen Einblick in aktuelle Themen von Hochschul- und Mediendidaktik - und zwar speziell aus der Perspektive jüngerer Forscherinnen und Forscher sowie Praktikerinnen und Praktiker. Er gibt damit auch Anhaltspunkte dafür, welche Themen diese Arbeitsbereiche in Zukunft (weiter) beschäftigen werden. (DIPF/Autor
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